Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1937-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juin 1937 01 juin 1937
Description : 1937/06/01 (A26,N234)-1937/06/30. 1937/06/01 (A26,N234)-1937/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6410055d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matières191
- TABLE DES MATIÈRES.
- TABLE PAR NOMS D'AUTEURS.
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- .......... Page(s) .......... 19
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- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 1
- LEPESME (P.). - Voir Vayssière (P.) et Lepesme (P.).
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 2
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 23
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- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 129
- .......... Page(s) .......... 182
- TABLE DES SUJETS TRAITÉS.
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
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- .......... Page(s) .......... 2
- TABLE DES FIGURES.
CULTURE ET ÉLEVAGE À SAINT-PIERRE ET MIQUELON. 167
à la Pointe au Cheval, le long de la côte nord-ouest de Langlade,
au Petit Barachois et dans la vallée de la Belle Rivière.
En plus de leurs jardins, les habitants du Bourg de Miquelon
ont pour la plupart aussi un parc à foin, soigneusement clos afin
que le bétail n'y pénètre pas tant que l'herbe n'a pas été fauchée,
séchée et rentrée pour l'hiver dans la petite étable que beaucoup
possèdent, attenante à leur habitation. Ces parcs s'étendent à
l'ouest du Bourg et occupent une bonne partie de la plaine.
D'autres sont un peu plus à l'écart, de l'autre côté du goulet, en
bordure de la rive sud de l'Anse de Miquelon.
L'île Saint-Pierre elle-même dispose également de quelques
pâturages situés dans sa partie basse, comprise entre Savoyard
et Galantry, où sont des fermes d'élevage. L'une d'elles est proche
de l'Anse à Ravenel, l'autre à la Pointe au Diamant, et la troisième
un peu au nord-est de l'Étang de Savoyard, au bord de la grande
route.
La plupart des prés sont entretenus. En avril, dès que la neige
a disparu, on les améliore en les fumant. Le fumier n'est pas le
seul engrais employé. Les fermiers de Langlade se servent égale-
ment de goëmon, facile à se procurer le long du rivage, entre
l'extrémité de l'Isthme et le Petit Barachois, où les tempêtes
d'hiver en accumulent d'énormes quantités, commençant à
pourrir dès les premiers beaux jours en dégageant une odeur fort
désagréable. Dans les Buttereaux, on met chaque printemps le
feu aux herbes desséchées qui subsistent de l'année précédente
afin de permettre à la jeune de pousser plus facilement.
Au printemps, les prairies conservent une teinte fauve long-
temps après la disparition de la neige et l'herbe ne commence
guère à verdir avant le mois de mai. Elle atteint une hauteur
suffisante pour être fauchée seulement à partir de la fin de juillet
et ne donne ordinairement qu'une seule récolte de foin. Une fois
celui-ci rentré ou disposé sur place en grandes meules où l'on
y endra le chercher en hiver avec des traîneaux au fur et à mesure
des besoins, les champs sont abandonnés au bétail qu'on laissait
surtout paître jusque là dans les prairies naturelles. Celles-ci,
plus ou moins marécageuses en général, ont une large extension
à Langlade et surtout à Miquelon, et on les fauche également en
certains endroits. La qualité du foin et le rendement de ces prai-
à la Pointe au Cheval, le long de la côte nord-ouest de Langlade,
au Petit Barachois et dans la vallée de la Belle Rivière.
En plus de leurs jardins, les habitants du Bourg de Miquelon
ont pour la plupart aussi un parc à foin, soigneusement clos afin
que le bétail n'y pénètre pas tant que l'herbe n'a pas été fauchée,
séchée et rentrée pour l'hiver dans la petite étable que beaucoup
possèdent, attenante à leur habitation. Ces parcs s'étendent à
l'ouest du Bourg et occupent une bonne partie de la plaine.
D'autres sont un peu plus à l'écart, de l'autre côté du goulet, en
bordure de la rive sud de l'Anse de Miquelon.
L'île Saint-Pierre elle-même dispose également de quelques
pâturages situés dans sa partie basse, comprise entre Savoyard
et Galantry, où sont des fermes d'élevage. L'une d'elles est proche
de l'Anse à Ravenel, l'autre à la Pointe au Diamant, et la troisième
un peu au nord-est de l'Étang de Savoyard, au bord de la grande
route.
La plupart des prés sont entretenus. En avril, dès que la neige
a disparu, on les améliore en les fumant. Le fumier n'est pas le
seul engrais employé. Les fermiers de Langlade se servent égale-
ment de goëmon, facile à se procurer le long du rivage, entre
l'extrémité de l'Isthme et le Petit Barachois, où les tempêtes
d'hiver en accumulent d'énormes quantités, commençant à
pourrir dès les premiers beaux jours en dégageant une odeur fort
désagréable. Dans les Buttereaux, on met chaque printemps le
feu aux herbes desséchées qui subsistent de l'année précédente
afin de permettre à la jeune de pousser plus facilement.
Au printemps, les prairies conservent une teinte fauve long-
temps après la disparition de la neige et l'herbe ne commence
guère à verdir avant le mois de mai. Elle atteint une hauteur
suffisante pour être fauchée seulement à partir de la fin de juillet
et ne donne ordinairement qu'une seule récolte de foin. Une fois
celui-ci rentré ou disposé sur place en grandes meules où l'on
y endra le chercher en hiver avec des traîneaux au fur et à mesure
des besoins, les champs sont abandonnés au bétail qu'on laissait
surtout paître jusque là dans les prairies naturelles. Celles-ci,
plus ou moins marécageuses en général, ont une large extension
à Langlade et surtout à Miquelon, et on les fauche également en
certains endroits. La qualité du foin et le rendement de ces prai-
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