a la possibilité de grimper, ou rampante lorsqu'elle pousse en terrain découvert. Elle donne alors au niveau de chaque nœud, et du côté tourné vers le sol, de courtes racines adventices. La tige ayant atteint son complet développement mesure 13 à 1 4 mètres. Les entre-nœuds très longs mesurent environ 3o cen- timètres de longueur. La tige se développe au printemps avec une rapidité particulière. Elle est d'abord couverte de poils bruns.
Le bourgeon terminal est enveloppé et protégé non pas par les feuilles mais par les stipules qui atteignent de très bonne heure leur dimension définitive. Ces stipules sont, comme la feuille dont ils dépendent, disposés en paires opposées, mais très rapprochés et régulièrement imbriqués au sommet de la tige. Ils sont velus abondamment sur leur face externe, et glabres, tout au moins à l'œil nu, sur leur face interne. Leur forme est ovoïde, leur nervation parallèle et leur base, largement insérée sur la tige, se prolonge au delà de cette insertion en une lame irrégulièrement tronquée. L'élongation des entre-nœuds éloigne les stipules qui, désormais, ne s'accroissent plus.
C'est au cours de cet accroissement qu'apparaît la feuille en même temps que le bourgeon axillaire. Ce bourgeon est, dès l'ori- gine, accompagné de part et d'autre de sa base par deux organes écailleux foliacés, axillant à leur tour des bourgeons de rempla- cement opposés. Ils correspondent évidemment aux deux pre- mières feuilles ramenées au même niveau par annulation de l'entre-nœud compris entre elles. Les autres feuilles apparaissent en effet sur des génératrices opposées, correspondant à la situa- tion de ces deux premières écailles.
A mesure que la tige vieillit, le duvet qui la recouvre dispa- raît. Du liège sous-épidermique se forme çà et là provoquant la rupture de l'épiderme et constituant sous l'écorce verte des lenticelles brunes qui s'étirent de plus en plus en longueur et finissent par donner des traînées subéreuses longitudinales. La feuille jeune est également couverte de poils bruns. Ses lobes latéraux sont, à l'origine, nettement plus grands que le lobe central. Outre les lobes, et dès le début du développement de la feuille, apparaissent quatre appendices filiformes, relati- vement très grands, dont deux sont situés à la base et en avant de chaque lobe latéral, et deux, à la base et en arrière du lobe
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