Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1920 01 juillet 1920
Description : 1920/07/01 (A23,N143)-1920/08/31. 1920/07/01 (A23,N143)-1920/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530111c
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresI
- TABLE DES MATIÈRES du BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE
- NOUVELLE SÉRIE Nos 140 A 145 (XXIIe VOLUME) Année 1920.
- N. B. - La pagination du Bulletin est changée chaque année. Le Bulletin n'est publié que tous les deux mois depuis 1908.
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- Commerce. - Importations en Indochine des principaux produits et articles manufacturés pendant la période décennale 1908-1917, par M. Arnaud, Sous-chef de bureau à la Direction du Mouvement Economique 140 H. T.
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- Coprah. - L'eau de coco - Ses caractères - Sa composition - Ses divers emplois, par M. Abel Lahille, travail du laboratoire de chimie de l'Institut Pasteur de Saigon 140
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- Malaisie. - Les exportations de caoutchouc de la Presqu'île malaise pendant le 1er semestre 1920 145.......... Page(s) .......... 852
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- Météorologie. - Observations météorologiques de janvier à décembre 1920 140 à 145 H. T.
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- Phosphates. - La fumure phosphatée comme moyen de hâter la maturation du maïs 145
- Piastre. - Graphique du taux de la piastre indochinoise en 1917, 1918, 1919 et 1920 144 145 H. T.
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- 646 -
La première solution est préférable, l'autre conduirait à un éparpillement
des champs de canne à sucre à de grandes distances. C'est déjà un inconvé-
nient pour le développement du traitement centralisé de la récolte par deux
usines et des moulins de faible puissance.
Pour augmenter le rendement par unité de surface, deux modes de dévelop-
pement sont possibles :
1° L'extension des méthodes intensives, que nous venons de décrire, sur des
étendues relativement petites, c'est-à-dire petites en comparaison de la
superficie totale consacrée à la canne à sucre dans ces provinces.
Une superficie de un ou deux mille acres n'est qu'une faible partie des
1.500.000 acres plantés en canne à sucre dans les Provinces Unies ; mais ce
serait un grand progrès, surtout si cette surface était concentrée autour d'une
usine centrale ou de petits moulins à broyer.
Cette culture intensive amènerait un relèvement immédiat du rendement
en sucre par acre de 1, 2 à 2 tonnes 1/2, sinon 3 tonnes, et aussi bien une
augmentation remarquable du rendement du blé et des autres récoltes. Pour ce
faire, un capital et une surveillance intelligente sont nécessaires.
2° L'autre méthode consiste à viser à une petite augmentation sur une
grande surface par une modification progressive et une amélioration des
méthodes agricoles du cultivateur, comme, un labourage plus profond, l'emploi
de petites quantités d'engrais et la culture de races pures des meilleures can-
nes minces communes, au lieu du mélange de bonnes et de mauvaises cannes
que l'on plante à présent.
Les possibilités des variétés communes en ce qui concerne l'augmentation de
rendement en sucre par acre varient considérablement sur les différents points
de la province ; étant apparemment plus grandes dans les districts de l'Est et
du Nord-Est sur les frontières de Bihar que dans le Rohilkhand. Il est inutile,
dans la plupart des cas, de transporter les variétés communes d'un point de la
province à un autre. Par exemple la Reora, excellente canne indigène de
Bénarès, croît très médiocrement à Shahjahanpur.
On a noté, dans l'Introduction, que lorsque de forts rendements de cannes
communes sont obtenus par l'application de méthodes intensives exigeant un
engagement de capital, le produit en sucre raffiné et en sucre brut n'est pas
profitable. Les possibilités des meilleures cannes communes du Rohilkhand
semblent très limitées. Il est impossible d'avoir une récolte dépassant 400
maunds par acre sans affecter très défavorablement la qualité du jus et du
sucre brut ou de la cassonade, et sans différer la maturité au delà du temps où
la canne peut être broyée.
A première vue, il devrait être possible, par une culture améliorée ne s'éloi-
gnant pas trop de la pratique agricole courante, d'élever le produit du sucre
brut de 8 à 10 maunds par acre. On reconnaîtra que cela ajouterait une somme
La première solution est préférable, l'autre conduirait à un éparpillement
des champs de canne à sucre à de grandes distances. C'est déjà un inconvé-
nient pour le développement du traitement centralisé de la récolte par deux
usines et des moulins de faible puissance.
Pour augmenter le rendement par unité de surface, deux modes de dévelop-
pement sont possibles :
1° L'extension des méthodes intensives, que nous venons de décrire, sur des
étendues relativement petites, c'est-à-dire petites en comparaison de la
superficie totale consacrée à la canne à sucre dans ces provinces.
Une superficie de un ou deux mille acres n'est qu'une faible partie des
1.500.000 acres plantés en canne à sucre dans les Provinces Unies ; mais ce
serait un grand progrès, surtout si cette surface était concentrée autour d'une
usine centrale ou de petits moulins à broyer.
Cette culture intensive amènerait un relèvement immédiat du rendement
en sucre par acre de 1, 2 à 2 tonnes 1/2, sinon 3 tonnes, et aussi bien une
augmentation remarquable du rendement du blé et des autres récoltes. Pour ce
faire, un capital et une surveillance intelligente sont nécessaires.
2° L'autre méthode consiste à viser à une petite augmentation sur une
grande surface par une modification progressive et une amélioration des
méthodes agricoles du cultivateur, comme, un labourage plus profond, l'emploi
de petites quantités d'engrais et la culture de races pures des meilleures can-
nes minces communes, au lieu du mélange de bonnes et de mauvaises cannes
que l'on plante à présent.
Les possibilités des variétés communes en ce qui concerne l'augmentation de
rendement en sucre par acre varient considérablement sur les différents points
de la province ; étant apparemment plus grandes dans les districts de l'Est et
du Nord-Est sur les frontières de Bihar que dans le Rohilkhand. Il est inutile,
dans la plupart des cas, de transporter les variétés communes d'un point de la
province à un autre. Par exemple la Reora, excellente canne indigène de
Bénarès, croît très médiocrement à Shahjahanpur.
On a noté, dans l'Introduction, que lorsque de forts rendements de cannes
communes sont obtenus par l'application de méthodes intensives exigeant un
engagement de capital, le produit en sucre raffiné et en sucre brut n'est pas
profitable. Les possibilités des meilleures cannes communes du Rohilkhand
semblent très limitées. Il est impossible d'avoir une récolte dépassant 400
maunds par acre sans affecter très défavorablement la qualité du jus et du
sucre brut ou de la cassonade, et sans différer la maturité au delà du temps où
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A première vue, il devrait être possible, par une culture améliorée ne s'éloi-
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brut de 8 à 10 maunds par acre. On reconnaîtra que cela ajouterait une somme
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