Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1920 01 janvier 1920
Description : 1920/01/01 (A23,N140)-1920/02/28. 1920/01/01 (A23,N140)-1920/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534748q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- L'eau de coco - Ses caractères - Sa composition - Ses divers emplois, par M. ABEL LAHILLE, Travail du Laboratoire de chimie de l'Institut Pasteur de Saigon
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 72
- Exportations en l'Indochine des principaux produits et articles manufacturés pendant la période décennale 1908 1917, par M. ARNAUD, sous-chef de Bureau à la Direction du Mouvement économique (à suivre)
H. T. - Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- .......... Page(s) .......... 110
- ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 118
- .......... Page(s) .......... 118
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 123
- BIBLIOGRAPHIE
- 118 -
#
* *
Emploi de la graine de caoutchouc pour la fabrication de l'huile et la
nourriture du bétail (1) — (Consul général Edwin-N. Gunsaulus, Singapore, Straits
Settlements). Au cours des deux dernières années, la question de l'utilisation de la graine de
caoutchouc Para pour la fabrication de huile a été très discutée et des expériences très
complètes ont été faites. On cite l'exemple de la vente de l'huile de graine de caoutchouc à
raison de $ 250 la tonne à une époque où elle était cotée $ 500. Les experts estiment que
cette huile pourrait probablement être employée avantageusement dans la fabrication des
peintures et vernis, du linoleum, du savon mou, des substituts de caoutchouc, etc.
En plus de l'usage de la graine de caoutchouc indiqué ci-dessus, on signale que les expé-
riences faites dans cette région ont montré que l'on pouvait obtenir à l'aide du résidu de la
graine de caoutchouc Para, après extraction de l'huile, un tourteau pour l'alimentation du
bétail, soutenant favorablement la comparaison avec les tourteaux de lin et autres. On aurait
ainsi l'occasion de développer une industrie avantageuse en combinaison avec l'extraction de
l'huile.
Dans la Malaisie britannique seule, plus de 2.000.000 d'acres étaient, l'année dernière, la
propriété d'établissements de caoutchouc. Sur cette surface, plus de 1 000.000 d'acres sont
plantés, et 633.000 produisent du caoutchouc. La quantité de graines produite par an par les
arbres est estimée à plus de 300 livres par acre ; néanmoins, bien que ces graines contiennent
de l'huile et de la farine ayant de la valeur, aucune tentative n'a été faite de les conserver
pour le marché. Les graines tombent sur le sol et pourrissent, et l'on néglige ainsi ce qui
pourrait donner naissance à une industrie riche et importante.
#
# •
La production du camphre à Formose (2) a beaucoup baissé en 1918, principa-
lement parce que la main-d'œuvre trouve une occupation plus rémunératrice dans l'industrie
que dans l'extraction du camphre. Formose a livré, en 1917-1918, 60.000 piculs de camphre
brut au lieu de 89.000 l'année précédente. Le Japon proprement dit a livré 20.000 piculs
au lieu de 40.000. Comme les raffineries de camphre et les fabriques de celluloïd indigènes
demandaient 72.000 piculs, il ne serait resté environ que 8.000 piculs de camphre brut pour
l'exportation, tandis, qu'en fait, une quantité double a été livrée à l'étranger. Les négociants
ont été obligés de refuser les commandes : dans le pays lui-même, on manque de camphre.
Les prix étaient de 2,10 à 2,40 yens par lb. Pendant les 8 premiers mois de 1918, l'exporta-
tion totale a atteint 1.422.222 kin, valant 2,9 millions de yen. La répartition a été la
suivante :
Jndes anglaises. 517.000 kin
Grande-Bretagne 545.000 —
France 51.000 —
Etats-Unis. 474 000 —
Autres pays 170.000 —
(1) Le Caoutchouc et la Gutta-Percha, no 188, octobre iqiq — p. 10022.
(2) Le Caoutchouc et la Gutta-Percha, no 189, novembre 1919 — p. 10071.
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Emploi de la graine de caoutchouc pour la fabrication de l'huile et la
nourriture du bétail (1) — (Consul général Edwin-N. Gunsaulus, Singapore, Straits
Settlements). Au cours des deux dernières années, la question de l'utilisation de la graine de
caoutchouc Para pour la fabrication de huile a été très discutée et des expériences très
complètes ont été faites. On cite l'exemple de la vente de l'huile de graine de caoutchouc à
raison de $ 250 la tonne à une époque où elle était cotée $ 500. Les experts estiment que
cette huile pourrait probablement être employée avantageusement dans la fabrication des
peintures et vernis, du linoleum, du savon mou, des substituts de caoutchouc, etc.
En plus de l'usage de la graine de caoutchouc indiqué ci-dessus, on signale que les expé-
riences faites dans cette région ont montré que l'on pouvait obtenir à l'aide du résidu de la
graine de caoutchouc Para, après extraction de l'huile, un tourteau pour l'alimentation du
bétail, soutenant favorablement la comparaison avec les tourteaux de lin et autres. On aurait
ainsi l'occasion de développer une industrie avantageuse en combinaison avec l'extraction de
l'huile.
Dans la Malaisie britannique seule, plus de 2.000.000 d'acres étaient, l'année dernière, la
propriété d'établissements de caoutchouc. Sur cette surface, plus de 1 000.000 d'acres sont
plantés, et 633.000 produisent du caoutchouc. La quantité de graines produite par an par les
arbres est estimée à plus de 300 livres par acre ; néanmoins, bien que ces graines contiennent
de l'huile et de la farine ayant de la valeur, aucune tentative n'a été faite de les conserver
pour le marché. Les graines tombent sur le sol et pourrissent, et l'on néglige ainsi ce qui
pourrait donner naissance à une industrie riche et importante.
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La production du camphre à Formose (2) a beaucoup baissé en 1918, principa-
lement parce que la main-d'œuvre trouve une occupation plus rémunératrice dans l'industrie
que dans l'extraction du camphre. Formose a livré, en 1917-1918, 60.000 piculs de camphre
brut au lieu de 89.000 l'année précédente. Le Japon proprement dit a livré 20.000 piculs
au lieu de 40.000. Comme les raffineries de camphre et les fabriques de celluloïd indigènes
demandaient 72.000 piculs, il ne serait resté environ que 8.000 piculs de camphre brut pour
l'exportation, tandis, qu'en fait, une quantité double a été livrée à l'étranger. Les négociants
ont été obligés de refuser les commandes : dans le pays lui-même, on manque de camphre.
Les prix étaient de 2,10 à 2,40 yens par lb. Pendant les 8 premiers mois de 1918, l'exporta-
tion totale a atteint 1.422.222 kin, valant 2,9 millions de yen. La répartition a été la
suivante :
Jndes anglaises. 517.000 kin
Grande-Bretagne 545.000 —
France 51.000 —
Etats-Unis. 474 000 —
Autres pays 170.000 —
(1) Le Caoutchouc et la Gutta-Percha, no 188, octobre iqiq — p. 10022.
(2) Le Caoutchouc et la Gutta-Percha, no 189, novembre 1919 — p. 10071.
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