Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1920 01 mars 1920
Description : 1920/03/01 (A23,N141)-1920/04/30. 1920/03/01 (A23,N141)-1920/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347494
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 207
- .......... Page(s) .......... 232
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 281
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- .......... Page(s) .......... 287
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- .......... Page(s) .......... 288
- ANNEXES
- I. - Graphique
- II. - Extraits des statistiques douanières:
- Matières Page
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 258
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- .......... Page(s) .......... 259
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- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 261
- TABLE
- A
- Acide chlorydrique.
- Acier (divers)
- Algues marines
- Allumettes chimiques
- Alun
- Arachide (huile)
- Armes et munitions
- Artifices et pétards chinois
- B
- Bétail
- Beurre
- Bières
- Bimbeloterie
- Biscuits sucrés
- Blanc de baleine
- Bois communs, bruts ou sciés
- Bois (ouvrages en) d'origine chinoise
- Boissellerie
- Bougies
- Bouteilles
- Boutons
- C
- Cachou
- Café
- Caoutchouc (ouvrages en)
- Carbure de calcium
- Carrosserie
- Cartes à jouer
- Carton
- Chanvre broyé, peigné
- Chapeaux
- Chaussures
- Cire brute
- Coco (huile)
- Confitures
- Conserves de viandes en boites.
- Coton en laine
- Coton (fils)
- Coton (huile)
- Coton (tissus)
- Couleurs
- Cuivre (objets divers)
- D
- Dynamite
- E
- Eaux de vie
- Eaux minérales
- Encres à écrire et à imprimer
- Engrais
- Espèces médicinales chinoises
- Etain
- F
- Faience.
- Farine de froment
- Fécules et leurs dérivés
- Fer divers
- Ficelles et cordages
- Fils
- Fonte
- Fruits de table frais, secs, confits.
- G
- Glaces
- Gobeleterie de verre et cristal.
- Graines oléagineuses
- H
- Huiles aromatisées et volatiles
- Huiles lourdes et résidus de pétrole
- Huiles de pétrole et diverses pour éclairage
- Huiles pures, olive, coco, ricin, lin, coton arachide, sésame
- J
- Josstïcks
- Jute (fils)
- Jute (tissus)
- L
- Laine (tissus)
- Lait
- Lampes électriques
- Légumes frais, salés, conservés.
- Légumes secs
- Lingerie
- Lin (fils et tissus)
- Lin (huiles)
- Livres
- M
- Machines et mécaniques
- Médicaments divers
- Médicaments (espèces médicinales chinoises)
- Métaux (ouvrages en).
- Meubles en bois
- N
- Nattes
- Noix d'arecs sèches
- O
- Olive (huile).
- Or
- Oxyde de plomb
- P
- Papiers
- Paraffine
- Parapluies
- Pâtes d'Italie
- Peaux brutes
- Peaux (ouvrages en)
- Peaux préparées
- Pianos
- Plomb
- Poissons
- Pommes de terre
- Porcelaines
- Potasse
- Poteries
- Poudres
- Produits chimiques
- R
- Ricin (huile)
- Rotins entiers ou fendus
- S
- Sacs en paille
- Sauces
- Savons
- Semoule
- Sésame (huile)
- Soie (tissus)
- Soude caustique
- Sucres raffinés et candis
- Sulfate de fer
- T
- Tabac
- Teintures dérivées du goudron de houille.
- Thé
- Tissus lin, jute, coton, laine, soie.
- Tourteaux
- V
- Vermicelle chinois
- Verres à vitre
- Vêtements
- Vins
- Z
- Zinc
- 282 -
• •
La culture du manioc aux Indes néerlandaises (1). - Bien qu'elle y ait été
introduite dès le début de la seconde moitié du XIXe siècle, en 1854, la culture du manioc n'a
pris que depuis un petit nombre d'année un réel développement aux Indes néerlandaises. 11
a fallu un certain temps aux indigènes, en effet, pour comprendre l'utilité de cette plante, que
le Gouvernement avait travaillé à acclimater dans les terres de l'Insulinde parce qu'il voulait
fournir à leurs habitants un atimett « auxiliaire. destiné à suppléer, en temps de disette, à la
rareté des matières nutritives ordinaires, et en particulier du riz. Aujourd'hui, chacun se
rend compte de son intérêt et la culture du manioc a pris une réelle ampleur aux Indes néer-
tandaises comme aussi son utilisation industrielle.
Nombreuses sont les usines qui, à Java, tirent du Manihot utilissima ou manioc, soit la
farine de manioc ou cassave, soit le tapioca perlé et les flocons de tapioca. On fait également
sécher les racines de manioc, et de même les i déchets du manioc » qui sont recueillis après
la fabrication de la cassave. Ces différents produits de l'industrie des Indes néerlandaises s'ex-
portent à destination de nombre de pays parmi lesquels il convient de placer au premier
rang les Etats-Unis et l'Angleterre. Bien que de farine de manioc, les Indes néerlandaises
ont exporté 43.847 tonnes en 1915, 59 631 tonnes en 1916 et 50.298 tonnes en 1917. A eux
seuls les Etats-Unis ont pris successivement i5 544, 37.655 et 31.473 tonnes de cassave au
cours des trois mêmes années 1915-1917 tandis que le Royaume-Uni en importait i4.65o,
13.261 et 7.549 tonnes suivant les années. Même en tenant compte des achats considérables
faits par ses entrepôts de Singapore et de Hongkong (respectivement, 2.606 et 1.847 tonnes
en 1910, 4.854 et 2.313 tonnes en 1916,enfin 3.618 et 2.896 tonnes en 1917), l'Empire bri-
tannique est, pour cette marchandise, un bien moins bon client des Indes néerlandaises que
ne le sont les Etats-Unis. Quant aux Pays-Bas eux-mêmes, la guerre a fait tomber leurs
achats de 7-279 tonnes en 1915 à 79 tonnes en 1916 et à 227 en 1917.
«
* •
La production du coton en Egypte. - Les énormes bénéfices réalisés au cours de
ces dernières années par l'industrie cotonnière en Egypte ont naturellement stimulé l'ac-
tivité des cultivateurs. Une question intéressante pour le Royaume Uni en cette période d'an-
xiété quant aux approvisionnements futurs en matière première pour les manufactures de
coton, est de savoir jusqu'où peut s'étendre la culture et la production du coton en Egypte.
C'est un fait bien connu qu'en Egypte l'agriculture dépend de l'irrigation et que l'espace de
terrain susceptible d'êlre irrigué est limité. Jusqu'à un certain point aussi l'extension et
l'irrigation à de nouveaux terrains peut priver d autres terres d'une partie de la quantité
d'eau qui leur convient. Les statistiques montrent que dans la Basse Egypte la proportion
était de 19 Ces deux chiffres étaient environ 6 o o plus élevés que ceux de dix ans aupa-
ravant. Il semble qu'on ait atteint dans les terres cultivées de la Basse-Egypte la limite du
terrain cotonnier, mais il reste des terres cultivables à mettre en valeur ainsi que des espa-
ces susceptibles d être améliorés et en état de produire davantage. Dans la Haute-Egypte une
partie de la récolte de chaque année pousse dans les terres du bassin du Nil, qui n'ont pas
encore été soumises, au moyen de canaux à une irrigation continuelle. Ici une augmentation
(1) L'Asie Française n° 178 - Janvier 1920 - p. 40.
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La culture du manioc aux Indes néerlandaises (1). - Bien qu'elle y ait été
introduite dès le début de la seconde moitié du XIXe siècle, en 1854, la culture du manioc n'a
pris que depuis un petit nombre d'année un réel développement aux Indes néerlandaises. 11
a fallu un certain temps aux indigènes, en effet, pour comprendre l'utilité de cette plante, que
le Gouvernement avait travaillé à acclimater dans les terres de l'Insulinde parce qu'il voulait
fournir à leurs habitants un atimett « auxiliaire. destiné à suppléer, en temps de disette, à la
rareté des matières nutritives ordinaires, et en particulier du riz. Aujourd'hui, chacun se
rend compte de son intérêt et la culture du manioc a pris une réelle ampleur aux Indes néer-
tandaises comme aussi son utilisation industrielle.
Nombreuses sont les usines qui, à Java, tirent du Manihot utilissima ou manioc, soit la
farine de manioc ou cassave, soit le tapioca perlé et les flocons de tapioca. On fait également
sécher les racines de manioc, et de même les i déchets du manioc » qui sont recueillis après
la fabrication de la cassave. Ces différents produits de l'industrie des Indes néerlandaises s'ex-
portent à destination de nombre de pays parmi lesquels il convient de placer au premier
rang les Etats-Unis et l'Angleterre. Bien que de farine de manioc, les Indes néerlandaises
ont exporté 43.847 tonnes en 1915, 59 631 tonnes en 1916 et 50.298 tonnes en 1917. A eux
seuls les Etats-Unis ont pris successivement i5 544, 37.655 et 31.473 tonnes de cassave au
cours des trois mêmes années 1915-1917 tandis que le Royaume-Uni en importait i4.65o,
13.261 et 7.549 tonnes suivant les années. Même en tenant compte des achats considérables
faits par ses entrepôts de Singapore et de Hongkong (respectivement, 2.606 et 1.847 tonnes
en 1910, 4.854 et 2.313 tonnes en 1916,enfin 3.618 et 2.896 tonnes en 1917), l'Empire bri-
tannique est, pour cette marchandise, un bien moins bon client des Indes néerlandaises que
ne le sont les Etats-Unis. Quant aux Pays-Bas eux-mêmes, la guerre a fait tomber leurs
achats de 7-279 tonnes en 1915 à 79 tonnes en 1916 et à 227 en 1917.
«
* •
La production du coton en Egypte. - Les énormes bénéfices réalisés au cours de
ces dernières années par l'industrie cotonnière en Egypte ont naturellement stimulé l'ac-
tivité des cultivateurs. Une question intéressante pour le Royaume Uni en cette période d'an-
xiété quant aux approvisionnements futurs en matière première pour les manufactures de
coton, est de savoir jusqu'où peut s'étendre la culture et la production du coton en Egypte.
C'est un fait bien connu qu'en Egypte l'agriculture dépend de l'irrigation et que l'espace de
terrain susceptible d'êlre irrigué est limité. Jusqu'à un certain point aussi l'extension et
l'irrigation à de nouveaux terrains peut priver d autres terres d'une partie de la quantité
d'eau qui leur convient. Les statistiques montrent que dans la Basse Egypte la proportion
était de 19 Ces deux chiffres étaient environ 6 o o plus élevés que ceux de dix ans aupa-
ravant. Il semble qu'on ait atteint dans les terres cultivées de la Basse-Egypte la limite du
terrain cotonnier, mais il reste des terres cultivables à mettre en valeur ainsi que des espa-
ces susceptibles d être améliorés et en état de produire davantage. Dans la Haute-Egypte une
partie de la récolte de chaque année pousse dans les terres du bassin du Nil, qui n'ont pas
encore été soumises, au moyen de canaux à une irrigation continuelle. Ici une augmentation
(1) L'Asie Française n° 178 - Janvier 1920 - p. 40.
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