Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1920-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1920 01 mai 1920
Description : 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30. 1920/05/01 (A23,N142)-1920/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534750s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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TROISIÈME CONCOURS DES COTONS DU CAMBODGE
Le troisième Concours des cotons du Cambodge a eu lieu le 18 avril 1920 à
Kompong-Cham, sous la présidence de M. Baudoin, Résident Supérieur.
De nombreux cultivateurs des provinces de Kompong-Siêm, de Chœung-Prey
et de Baray ont présenté des échantillons des plus intéressants.
A l'occasion de cette manifestation économique, le Résident Supérieur a pro-
noncé le discours suivant :
Messieurs,
Les circonstances me permettent encore cette année, avant de partir en
congé, de présider le troisième concours des cotons du Cambodge et d'exposer
devant vous les efforts tentés, les résultats obtenus, aussi bien par l'Administra-
tion locale que par les colons et les indigènes, dans cette culture appelée à
devenir une source de richesse importante le jour où elle aura pris le dévelop-
pement que laisse entrevoir le pays cambodgien par ses possibilités de culture
et ses conditions favorables de climat.
Déjà, l'année dernière, j'ai eu l'occasion de vous exprimer les craintes que
faisait naître pour l'industrie métropolitaine la tendance que manifestaient les
États-Unis d'Amérique et l'Empire britannique d'industrialiser de plus en plus
toute leur production cotonnière. Aujourd'hui ces appréhensions prennent une
forme malheureusement trop réelle et il nous faut, dès maintenant, envisager le
moment où l'industrie française n'aura plus à compter sur la production étran-
gère pour lui fournir la matière première qui lui est nécessaire. Et, pour parera
cette éventualité, il était indispensable que toutes les colonies françaises,
susceptibles de produire du coton, se missent résolument à l'œuvre et parvins-
sent dans un avenir aussi rapproché que possible à alimenter progressivement
la Métropole de cette matière première.
Il est des chiffres sur lesquels on ne saurait trop insister et je ne puis mieux
faire, pour vous donner une idée de ce qu'est l'importance de la demande fran-
çaise en coton, que répéter ce que je disais, ici même, au dernier concours de
coton. Plus de 300.000 ouvriers étaient employés avant la guerre par notre
industrie nationale cotonnière qui utilisait huit millions de broches et
150.000 métiers à tisser.
Les quantités de matières premières nécessaires à la consommation d'une
semblable industrie étaient de plus de 250.000 tonnes de coton, qui repré-
sentaient, à ce moment, un capital de plus de 500 millions de francs.
Le troisième Concours des cotons du Cambodge a eu lieu le 18 avril 1920 à
Kompong-Cham, sous la présidence de M. Baudoin, Résident Supérieur.
De nombreux cultivateurs des provinces de Kompong-Siêm, de Chœung-Prey
et de Baray ont présenté des échantillons des plus intéressants.
A l'occasion de cette manifestation économique, le Résident Supérieur a pro-
noncé le discours suivant :
Messieurs,
Les circonstances me permettent encore cette année, avant de partir en
congé, de présider le troisième concours des cotons du Cambodge et d'exposer
devant vous les efforts tentés, les résultats obtenus, aussi bien par l'Administra-
tion locale que par les colons et les indigènes, dans cette culture appelée à
devenir une source de richesse importante le jour où elle aura pris le dévelop-
pement que laisse entrevoir le pays cambodgien par ses possibilités de culture
et ses conditions favorables de climat.
Déjà, l'année dernière, j'ai eu l'occasion de vous exprimer les craintes que
faisait naître pour l'industrie métropolitaine la tendance que manifestaient les
États-Unis d'Amérique et l'Empire britannique d'industrialiser de plus en plus
toute leur production cotonnière. Aujourd'hui ces appréhensions prennent une
forme malheureusement trop réelle et il nous faut, dès maintenant, envisager le
moment où l'industrie française n'aura plus à compter sur la production étran-
gère pour lui fournir la matière première qui lui est nécessaire. Et, pour parera
cette éventualité, il était indispensable que toutes les colonies françaises,
susceptibles de produire du coton, se missent résolument à l'œuvre et parvins-
sent dans un avenir aussi rapproché que possible à alimenter progressivement
la Métropole de cette matière première.
Il est des chiffres sur lesquels on ne saurait trop insister et je ne puis mieux
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çaise en coton, que répéter ce que je disais, ici même, au dernier concours de
coton. Plus de 300.000 ouvriers étaient employés avant la guerre par notre
industrie nationale cotonnière qui utilisait huit millions de broches et
150.000 métiers à tisser.
Les quantités de matières premières nécessaires à la consommation d'une
semblable industrie étaient de plus de 250.000 tonnes de coton, qui repré-
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