Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 décembre 1936 01 décembre 1936
Description : 1936/12/01 (A11,N132)-1936/12/31. 1936/12/01 (A11,N132)-1936/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184395
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
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- SOMMAIRE
- Table des matières
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- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 356
- Informations. - Foires et Expositions. - Illustrations.
- .......... Page(s) .......... 361
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 385
cules des pores qui affleurent à leur surface, plus gros dans la partie
parenchymateuse.
Sur cette coupe transversale on aperçoit la ligne nette et droite des
rayons médullaires qui coupent sans s'infléchir les cercles des cernes.
Sur la face tangentielle, ces rayons médullaires affleurent en stries
dorées dans la masse rougeâtre du tissu fibreux et parenchymateux :
ces stries dessinent un réseau de lignes pointillées d'un très joli effet
décoratif et dont le parallélisme strict trahit leur disposition étagée.
Dans cette masse, les canaux apparaissent rectilignes. Ils sont quel-
quefois remplis d'une matière crayeuse ou rouge vif.
La face radiale rutile des reflets dorés des rayons médullaires qui
la rayent de mille traits lumineux chevauchant la chaîne toujours rou-
geâtre des fibres et du parenchyme. Les canaux béants découvrent la
texture granuleuse de leurs parois internes.
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES ET MÉCANIQUES
Maintenant que nous connaissons notre sujet sous toutes ses faces,
nous nous permettrons une courte incursion dans l'aimable domaine de
la phvsiognomonie grâce à un subterfuge commode qui consistera à
nous faire présenter comme une suite de déductions tirées des carac-
tères de structure que nous venons de relever de simples constatations
d'expérience. C'est être devin à peu de frais.
Ce tronc, dont la masse est découpée en tranches bien définies et
comme détachables, d'un côté, par la couche parendymateuse molle
et moins adhérente des cernes, de l'autre, par les ravons médullaires
faits d'une matière de même nature, est l'indice d'une espèce de
droit fil, donc fissile.
L'abondance de parenchyme ouatant et comme graissant sur la face
tangentielle de sa gaine molle les couches de fibres et les soutenant
sur la face radiale par les bandelettes étroitement étagées des rayons
médullaires, indiaue la souplesse dans tous les sens, c'est-à-dire la
résistance à la flexion, l'imperméabilité ou étanchéité, car le tissu
parenchymateux forme éponge, mais ne se laisse pas traverser par les
liquides ; la faculté de s'ajuster sans se déjeter aux sollicitations méca-
niques exercées dans la masse du bois par les phénomèmes physiques
du retrait et de la dilatation.
Son poids, oui varie de 1.050 à 1.100 kilos au m. c. à l'état frais
et de 750 à 825 après dessication avec encore 12 à 15 d'humidité,
est un indice de solidité.
Un simple coup d'œil suffit pour nous fixer sur sa valeur décorative
dont le « grain doré », comme dans le chêne le « grain argenté », dus
tous deux à l'éclat particulier des rayons médullaires, est un élément
essentiel.
Nous venons de définir les propriétés cardinales de l'Angélique.
cules des pores qui affleurent à leur surface, plus gros dans la partie
parenchymateuse.
Sur cette coupe transversale on aperçoit la ligne nette et droite des
rayons médullaires qui coupent sans s'infléchir les cercles des cernes.
Sur la face tangentielle, ces rayons médullaires affleurent en stries
dorées dans la masse rougeâtre du tissu fibreux et parenchymateux :
ces stries dessinent un réseau de lignes pointillées d'un très joli effet
décoratif et dont le parallélisme strict trahit leur disposition étagée.
Dans cette masse, les canaux apparaissent rectilignes. Ils sont quel-
quefois remplis d'une matière crayeuse ou rouge vif.
La face radiale rutile des reflets dorés des rayons médullaires qui
la rayent de mille traits lumineux chevauchant la chaîne toujours rou-
geâtre des fibres et du parenchyme. Les canaux béants découvrent la
texture granuleuse de leurs parois internes.
PROPRIÉTÉS PHYSIQUES ET MÉCANIQUES
Maintenant que nous connaissons notre sujet sous toutes ses faces,
nous nous permettrons une courte incursion dans l'aimable domaine de
la phvsiognomonie grâce à un subterfuge commode qui consistera à
nous faire présenter comme une suite de déductions tirées des carac-
tères de structure que nous venons de relever de simples constatations
d'expérience. C'est être devin à peu de frais.
Ce tronc, dont la masse est découpée en tranches bien définies et
comme détachables, d'un côté, par la couche parendymateuse molle
et moins adhérente des cernes, de l'autre, par les ravons médullaires
faits d'une matière de même nature, est l'indice d'une espèce de
droit fil, donc fissile.
L'abondance de parenchyme ouatant et comme graissant sur la face
tangentielle de sa gaine molle les couches de fibres et les soutenant
sur la face radiale par les bandelettes étroitement étagées des rayons
médullaires, indiaue la souplesse dans tous les sens, c'est-à-dire la
résistance à la flexion, l'imperméabilité ou étanchéité, car le tissu
parenchymateux forme éponge, mais ne se laisse pas traverser par les
liquides ; la faculté de s'ajuster sans se déjeter aux sollicitations méca-
niques exercées dans la masse du bois par les phénomèmes physiques
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Nous venons de définir les propriétés cardinales de l'Angélique.
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