Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1936 01 février 1936
Description : 1936/02/01 (A11,N122)-1936/02/28. 1936/02/01 (A11,N122)-1936/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418431v
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
62 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
La fève de soya en Allemagne
Quelques chiffres peuvent montrer l'importance de la fève de soya pour r Al-
lemagne. Tandis qu'en 1913, on en importa 125.750 tonnes (y compris quelques
autres semences), l'importation atteignit le triple en 1926 par 370.038 tonnes.
De janvier à mars 1935, il fut importé environ 3.915.000 q. m. de fèves de
soya. Suivent, à grande distance, au point de vue du volume, les semences de
lin et la farine de semences de lin, avec 1.226.000 q. m., et enfin l'huile de
baleine avec 856.000 q. m. De janvier à mars 1934, on importa encore 3.252.000
q. m. et dans le même laps de temps de 1935, 1.700.000 q. m. de fèves de
soya.
On connaît les motifs de la régression de l'importation de fèves de soya.
La Mandchourie est quasi le seul pays entrant en ligne de compte pour l'acqui-
sition, c'est-à-dire un Etat avec lequel il n'est pas possible de parvenir à une
compensation, en politique commerciale, par l'exportation de quantités corres-
pondantes d'articles allemands. Dans les derniers temps, certains pays du Sud-
Est de l'Europe se sont mis à cultiver des fèves de soya pour livrer cellfes-ci,
par la voie de la compensation, à l'Allemagne, ce qui sera sans doute possible
jusqu'à un certain degré.
Des essais ont été entrepris pour cultiver, en Allemagne même, des fèves
de soya, et ils se poursuivent à certains endroits dans un cadre restreint depuis
quelque 10 ou 12 ans. La corporation de l'alimentation a entrepris sur une plus
grande échelle, pour la première fois, en 1934, des essais de culture dans tout
le Reich, mais l'on ne peut guère rien augurer du résultat de ces essais, ceux-ci
ayant été entrepris cette année-là seulement qui fut précisément anormale et
défavorable à la culture de la soya.
Tout ce qu'on entend cependant d'autres tentatives entreprises en Allemagne
permet de conclure que la culture des fèves de soya serait parfaitement possible.
En plusieurs endroits de l'Allemagne, l'on récolte à l'heure actuelle, avec
quelque certitude, dans les champs, 16 à 20 q. m. par hectare. Comme pure
quantité alimentaire, ce rendement de récolte suffirait parfaitement. La question
de savoir si ce rendement suffit économiquement dépend de la fixation systéma-
tique des prix, comme pour de nombreux autres produits dont la culture n'est
possible en Allemagne que parce qu'on en règle systématiquement le prix, de
même une importation suffisante n'est pas possible pour des motifs de politique
commerciale.
En résumé, l'on peut dire qu'on travaille sérieusement, en Allemagne, au
problème du ravitaillement en albumine et en graisses par la voie végétale, et
ceci pas seulement en étudiant la culture de fèves de soya. Mais, comme nous
venons de le montrer, aucune résolution définitive n'a été encore prise en ce qui
concerne cette dernière.
La fève de soya en Allemagne
Quelques chiffres peuvent montrer l'importance de la fève de soya pour r Al-
lemagne. Tandis qu'en 1913, on en importa 125.750 tonnes (y compris quelques
autres semences), l'importation atteignit le triple en 1926 par 370.038 tonnes.
De janvier à mars 1935, il fut importé environ 3.915.000 q. m. de fèves de
soya. Suivent, à grande distance, au point de vue du volume, les semences de
lin et la farine de semences de lin, avec 1.226.000 q. m., et enfin l'huile de
baleine avec 856.000 q. m. De janvier à mars 1934, on importa encore 3.252.000
q. m. et dans le même laps de temps de 1935, 1.700.000 q. m. de fèves de
soya.
On connaît les motifs de la régression de l'importation de fèves de soya.
La Mandchourie est quasi le seul pays entrant en ligne de compte pour l'acqui-
sition, c'est-à-dire un Etat avec lequel il n'est pas possible de parvenir à une
compensation, en politique commerciale, par l'exportation de quantités corres-
pondantes d'articles allemands. Dans les derniers temps, certains pays du Sud-
Est de l'Europe se sont mis à cultiver des fèves de soya pour livrer cellfes-ci,
par la voie de la compensation, à l'Allemagne, ce qui sera sans doute possible
jusqu'à un certain degré.
Des essais ont été entrepris pour cultiver, en Allemagne même, des fèves
de soya, et ils se poursuivent à certains endroits dans un cadre restreint depuis
quelque 10 ou 12 ans. La corporation de l'alimentation a entrepris sur une plus
grande échelle, pour la première fois, en 1934, des essais de culture dans tout
le Reich, mais l'on ne peut guère rien augurer du résultat de ces essais, ceux-ci
ayant été entrepris cette année-là seulement qui fut précisément anormale et
défavorable à la culture de la soya.
Tout ce qu'on entend cependant d'autres tentatives entreprises en Allemagne
permet de conclure que la culture des fèves de soya serait parfaitement possible.
En plusieurs endroits de l'Allemagne, l'on récolte à l'heure actuelle, avec
quelque certitude, dans les champs, 16 à 20 q. m. par hectare. Comme pure
quantité alimentaire, ce rendement de récolte suffirait parfaitement. La question
de savoir si ce rendement suffit économiquement dépend de la fixation systéma-
tique des prix, comme pour de nombreux autres produits dont la culture n'est
possible en Allemagne que parce qu'on en règle systématiquement le prix, de
même une importation suffisante n'est pas possible pour des motifs de politique
commerciale.
En résumé, l'on peut dire qu'on travaille sérieusement, en Allemagne, au
problème du ravitaillement en albumine et en graisses par la voie végétale, et
ceci pas seulement en étudiant la culture de fèves de soya. Mais, comme nous
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