Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1936 01 novembre 1936
Description : 1936/11/01 (A11,N131)-1936/11/30. 1936/11/01 (A11,N131)-1936/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418438r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- RIZ - CARBURANTS COLONIAUX
330 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le pétrole d'origine végétale
aux colonies
Les oléagineux, souroe de carburants et souroe d'énergie industrielle.
Le traitement des cléagineux pour obtenir des carburants et fie
la force motrice. Les méthodes de laboratoire et les essais indus-
triels. Procédés industriels. Fours à combustion interne et fours
à combustion externe. Les gammes de produits obtenus. L'usine
expérimentale de Segou.
Les sources d'énergie sont de plus en plus recherchées dans le monde, car elles
sont de jour en jour plus indispensables à la vie moderne. Ces sources ont toujours
pour base le carbone, soit qu'il ait été fixé dans la houille, les lignites, la tourbe
ou le pétrole dans des périodes géologiques révolues, soit qu'il ait été fixé de notre
temps dans le bois, les fruits et les graines, soit encore qu'on le trouve dans les
graisses, les huiles et autres matières animales.
L'application de cette énergie à la traction des véhicules a amené bien vite à
rechercher un carburant, c'est-à-dire un composé carboné produisant le maximum
d'énergie sous le minimum de poids et d'encombrement. C'est ainsi qu'on est
arrivé à extraire du pétrole, d'abord des produits légers,, des essences ayant un très
grand pouvoir calorifique. On en a aussi extrait des lignites et de la tourbe, et,
enfin, la houille elle-même a été traitée pour fournir des carburants liquides à
haut rendement, tels que les benzols.
Si l'on avait songé à utiliser les réserves d'oléagineux d'origine végétale ou
animale que l'on trouve accumulées dans le jurassique ou le crétacé, et qui consti-
tuent les réservoirs de pétrole dans des poches imperméables du sous-sol, on n'avait
pas, jusqu'à ces derniers temps, cherché à utiliser les oléagineux qui sont produits
annuellement par les fruits et graines. C'est au début de ce siècle que deux pro-
fesseurs de la Faculté de Montpellier réussirent la catalyse de l'huile végétale
et sa transformation en pétrole, remplaçant ainsi l'œuvre des millénaires par un
traitement chimique approprié. Mais cette découverte, pour intéressante qu'elle
fût au point de vue scientifique, n'avait aucune chance d'utilisation industrielle,
en raison du prix de la matière première, l'huile végétale, et de celui du produit
fabriqué, le pétrole ou l'essence.
Ce n'est qu'après la guerre que le problème de la création d'un carburant de
remplacement du pétrole d'origine minérale fut à nouveau étudié. La locomotion
automobile avait pris un énorme développement. De plus les difficultés du ravi-
taillement en essence des armées avaient montré la nécessité pour chaque pays de
trouver sur son sol le pétrole qu'il est alors nécessaire d'importer. Pour la France,
dépourvue de gisements de pétrole, l'exception de la production des pétroles
Le pétrole d'origine végétale
aux colonies
Les oléagineux, souroe de carburants et souroe d'énergie industrielle.
Le traitement des cléagineux pour obtenir des carburants et fie
la force motrice. Les méthodes de laboratoire et les essais indus-
triels. Procédés industriels. Fours à combustion interne et fours
à combustion externe. Les gammes de produits obtenus. L'usine
expérimentale de Segou.
Les sources d'énergie sont de plus en plus recherchées dans le monde, car elles
sont de jour en jour plus indispensables à la vie moderne. Ces sources ont toujours
pour base le carbone, soit qu'il ait été fixé dans la houille, les lignites, la tourbe
ou le pétrole dans des périodes géologiques révolues, soit qu'il ait été fixé de notre
temps dans le bois, les fruits et les graines, soit encore qu'on le trouve dans les
graisses, les huiles et autres matières animales.
L'application de cette énergie à la traction des véhicules a amené bien vite à
rechercher un carburant, c'est-à-dire un composé carboné produisant le maximum
d'énergie sous le minimum de poids et d'encombrement. C'est ainsi qu'on est
arrivé à extraire du pétrole, d'abord des produits légers,, des essences ayant un très
grand pouvoir calorifique. On en a aussi extrait des lignites et de la tourbe, et,
enfin, la houille elle-même a été traitée pour fournir des carburants liquides à
haut rendement, tels que les benzols.
Si l'on avait songé à utiliser les réserves d'oléagineux d'origine végétale ou
animale que l'on trouve accumulées dans le jurassique ou le crétacé, et qui consti-
tuent les réservoirs de pétrole dans des poches imperméables du sous-sol, on n'avait
pas, jusqu'à ces derniers temps, cherché à utiliser les oléagineux qui sont produits
annuellement par les fruits et graines. C'est au début de ce siècle que deux pro-
fesseurs de la Faculté de Montpellier réussirent la catalyse de l'huile végétale
et sa transformation en pétrole, remplaçant ainsi l'œuvre des millénaires par un
traitement chimique approprié. Mais cette découverte, pour intéressante qu'elle
fût au point de vue scientifique, n'avait aucune chance d'utilisation industrielle,
en raison du prix de la matière première, l'huile végétale, et de celui du produit
fabriqué, le pétrole ou l'essence.
Ce n'est qu'après la guerre que le problème de la création d'un carburant de
remplacement du pétrole d'origine minérale fut à nouveau étudié. La locomotion
automobile avait pris un énorme développement. De plus les difficultés du ravi-
taillement en essence des armées avaient montré la nécessité pour chaque pays de
trouver sur son sol le pétrole qu'il est alors nécessaire d'importer. Pour la France,
dépourvue de gisements de pétrole, l'exception de la production des pétroles
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/42
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418438r/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418438r/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418438r/f12.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418438r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418438r
Facebook
Twitter