Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1936 01 avril 1936
Description : 1936/04/01 (A11,N124)-1936/04/30. 1936/04/01 (A11,N124)-1936/04/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418433p
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
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- SOMMAIRE
- BOIS COLONIAUX - DÉBOUCHÉS ÉTRANGERS
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
L'usinage des Bois coloniaux
par J. PETITPAS
Certains bois coloniaux, comparés aux bois européens, ne posent
pas, quant à l'usinage, de problème particulier. On les traite approxi-
mativement comme sont fréquemment traités les sapins, chênes, peu-
pliers, etc. C'est le cas des acajous par exemple. Mais beaucoup de
ces bois n'admettent pas l'approximation. On les usine correctement
ou on renonce. Ce ne sont pas nécessairement des bois durs. L'Okoumé,
par exemple, est tendre et son sciage exige une denture et un régime
bien déterminés. L'Angélique, bois de Guyane, remarquable par cer-
taines propriétés qui le font rechercher pour la construction des grandes
cuves, n'est que d'une dureté moyenne. Il suffit cependant de modifier
légèrement la denture correcte ou le régime du ruban, pour le voir
abandonner le trait après quelques centimètres de sciage.
L'ouvrage signalé traite de tous ces cas spéciaux. Les recherches
de son auteur, puissamment aidé par la collaboration du Service techni-
que des Bois du Ministère des Colonies, ont porté sur une centaine
d'espèces. Nous sommes loin des petits manuels de scierie, simplement
inspirés d'une bibliographie pas toujours bien assimilée par leurs
auteurs. Depuis Per Syden, la Librairie de langue française n'avait
pas édité d'ouvrage aussi personnel, relatif au travail du bois.
Le rabotage y est étudié avec la même méthode. On sait que toutes
les raboteuses destinées aux bois européens présentent leurs outils sous
un angle d'attaque moyen de 380. Il est vrai que certains échantillons
ne se laissent pas traiter sous cet angle (chênes ronceux, peupliers chan-
vreux, par exemple), mais considérés dans leur ensemble, les rabotages
obtenus sont relativement satisfaisants, bien que l'angle d'attaque reste
constant. C'est que la gamme des bois industriels d'Europe est beau-
coup plus étroite que celle des coloniaux. Ces derniers exigent une
certaine variété d' angles. Toutefois, si l'on considère leur moyenne,
non par l'échelle complète des espèces, mais par les cubes réellement
traités dans l'industrie, on constate que l'angle d'attaque propre à leur
rabotage impeccable s'éloigne peu de la moyenne 24 à 26°. Dans
son ouvrage, M. Petitpas expose les divers moyens pratiquement réali-
sables d'aménager les raboteuses à cet effet.
Le sciage à la scie circulaire, le tronçonnage, le toupillage sont
également traités dans l'ouvrage. Non pas en concluant sur de vagues
conseils, mais en donnant dans chaque cas des cotes, des dentures, des
régimes, des angles et même des tracés d'outils et de montages.
L'Usinage des Bois coloniaux, depuis sa publication, a déjà joué
le rôle qui lui revenait. On peut juger de son influence à la seule lec-
ture de catalogues industriels où l'on retrouve de ses termes nouveaux
et de nombreuses données, autrement inédites. L'industriel du bois,
même quand il ne traite qu'accessoirement des bois coloniaux, aurait
tort de n'en pas faire son profit.
L'usinage des Bois coloniaux
par J. PETITPAS
Certains bois coloniaux, comparés aux bois européens, ne posent
pas, quant à l'usinage, de problème particulier. On les traite approxi-
mativement comme sont fréquemment traités les sapins, chênes, peu-
pliers, etc. C'est le cas des acajous par exemple. Mais beaucoup de
ces bois n'admettent pas l'approximation. On les usine correctement
ou on renonce. Ce ne sont pas nécessairement des bois durs. L'Okoumé,
par exemple, est tendre et son sciage exige une denture et un régime
bien déterminés. L'Angélique, bois de Guyane, remarquable par cer-
taines propriétés qui le font rechercher pour la construction des grandes
cuves, n'est que d'une dureté moyenne. Il suffit cependant de modifier
légèrement la denture correcte ou le régime du ruban, pour le voir
abandonner le trait après quelques centimètres de sciage.
L'ouvrage signalé traite de tous ces cas spéciaux. Les recherches
de son auteur, puissamment aidé par la collaboration du Service techni-
que des Bois du Ministère des Colonies, ont porté sur une centaine
d'espèces. Nous sommes loin des petits manuels de scierie, simplement
inspirés d'une bibliographie pas toujours bien assimilée par leurs
auteurs. Depuis Per Syden, la Librairie de langue française n'avait
pas édité d'ouvrage aussi personnel, relatif au travail du bois.
Le rabotage y est étudié avec la même méthode. On sait que toutes
les raboteuses destinées aux bois européens présentent leurs outils sous
un angle d'attaque moyen de 380. Il est vrai que certains échantillons
ne se laissent pas traiter sous cet angle (chênes ronceux, peupliers chan-
vreux, par exemple), mais considérés dans leur ensemble, les rabotages
obtenus sont relativement satisfaisants, bien que l'angle d'attaque reste
constant. C'est que la gamme des bois industriels d'Europe est beau-
coup plus étroite que celle des coloniaux. Ces derniers exigent une
certaine variété d' angles. Toutefois, si l'on considère leur moyenne,
non par l'échelle complète des espèces, mais par les cubes réellement
traités dans l'industrie, on constate que l'angle d'attaque propre à leur
rabotage impeccable s'éloigne peu de la moyenne 24 à 26°. Dans
son ouvrage, M. Petitpas expose les divers moyens pratiquement réali-
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Le sciage à la scie circulaire, le tronçonnage, le toupillage sont
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régimes, des angles et même des tracés d'outils et de montages.
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le rôle qui lui revenait. On peut juger de son influence à la seule lec-
ture de catalogues industriels où l'on retrouve de ses termes nouveaux
et de nombreuses données, autrement inédites. L'industriel du bois,
même quand il ne traite qu'accessoirement des bois coloniaux, aurait
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