Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1936 01 mai 1936
Description : 1936/05/01 (A11,N125)-1936/05/31. 1936/05/01 (A11,N125)-1936/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184343
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 173
Tous les travaux d'enrichissement pourront alors être effectués dans
le massif de Yapo et la concentration de ces travaux dans une même
région permettra de réaliser une surveillance active et d'obtenir le ren-
dement maximum. Il faut signaler toutefois la difficulté rencontrée
dans cette région pour se procurer de la main-d'œuvre, et il faudra
peut-être envisager de fixer dans le massif des travailleurs Bambaras ou
Mossis, auxquels on attribuerait chaque année des terrains pour leurs
cultures vivrières, terrains qui seraient enrichis aussitôt par des planta-
tions sur cultures.
Sylviculture. a) Plantations en layons. Cette méthode seule
semble permettre la réalisation de travaux extensifs d'enrichissement.
Elle donne d'excellents résultats. Avec l'espacement de 25 mètres
entre les layons, les conditions de milieu seront peu modifiées, et on
pourra enrichir avec les mêmes frais et le même nombre de plants une
surface plus grande qu'avec l'espacement à 20 mètres.
Dans les layons, il conviendra de planter assez serré, afin de tenir
compte du déchet éventuel a la reprise et lors des accidents ultérieurs.
En plantant à 2 mètres, il restera certainement assez de plants pour
qu'il soit inutile de remplacer les manquants
Le dosage de la lumière reste délicat, afin de laisser suffisamment
de couvert pour que la reprise soit assurée dans de bonnes conditions
et que la croissance des plants dès le début soit satisfaisante.
b) Plantations sur culture. Les essais de plantations serrées effec-
tués sur cultures vivrières indigènes ont été dans l'ensemble très satis-
faisants.
Toutefois, il conviendra de modifier la méthode, afin de rendre plus
faciles et plus économiques les opérations de dégagement.
Au lieu de planter à 2 mètres en tous sens, il sera plus judicieux de
planter à 1 m. 50 ou 1 mètre des sujets dans des lignes espacées de
5 mètres. Même avec un déchet de 50 à la reprise, les lignes res-
teront bien visibles et les nettoiements seront rapides ; il ne sera pas
nécessaire de débroussailler, lors de ces opérations, la totalité de la
surface enrichie. On est ainsi ramené au principe du layon.
La méthode des plantations sur culture convient essentiellement au
Framiré et à l'Acajou; elle est intéressante aussi avec le Dibétou et
le Niangon.
c Semis directs sur cultures. Les essais effectués à la Rasso et
à Yapo ont conduit aux conclusions suivantes : là encore, il faut aban-
donner la disposition régulière des potets (2 m.: x 2 m. ou 3 m. x 3 m.
et semer en lignes.
Cette méthode conviendait au Framiré, qui seul a une croissance
assez rapide pour lutter contre la brousse. Comme il s'étale fortement
d'une part, et que, d'autre part, la germination des graines de cette
essence est en général mauvaise, on pourrait espacer les lignes de 10
mètres, mais il serait nécessaire de semer, dans les lignes, les graines
à faible distance (tous les 10 cm. par exemple). En entretenant ces
Tous les travaux d'enrichissement pourront alors être effectués dans
le massif de Yapo et la concentration de ces travaux dans une même
région permettra de réaliser une surveillance active et d'obtenir le ren-
dement maximum. Il faut signaler toutefois la difficulté rencontrée
dans cette région pour se procurer de la main-d'œuvre, et il faudra
peut-être envisager de fixer dans le massif des travailleurs Bambaras ou
Mossis, auxquels on attribuerait chaque année des terrains pour leurs
cultures vivrières, terrains qui seraient enrichis aussitôt par des planta-
tions sur cultures.
Sylviculture. a) Plantations en layons. Cette méthode seule
semble permettre la réalisation de travaux extensifs d'enrichissement.
Elle donne d'excellents résultats. Avec l'espacement de 25 mètres
entre les layons, les conditions de milieu seront peu modifiées, et on
pourra enrichir avec les mêmes frais et le même nombre de plants une
surface plus grande qu'avec l'espacement à 20 mètres.
Dans les layons, il conviendra de planter assez serré, afin de tenir
compte du déchet éventuel a la reprise et lors des accidents ultérieurs.
En plantant à 2 mètres, il restera certainement assez de plants pour
qu'il soit inutile de remplacer les manquants
Le dosage de la lumière reste délicat, afin de laisser suffisamment
de couvert pour que la reprise soit assurée dans de bonnes conditions
et que la croissance des plants dès le début soit satisfaisante.
b) Plantations sur culture. Les essais de plantations serrées effec-
tués sur cultures vivrières indigènes ont été dans l'ensemble très satis-
faisants.
Toutefois, il conviendra de modifier la méthode, afin de rendre plus
faciles et plus économiques les opérations de dégagement.
Au lieu de planter à 2 mètres en tous sens, il sera plus judicieux de
planter à 1 m. 50 ou 1 mètre des sujets dans des lignes espacées de
5 mètres. Même avec un déchet de 50 à la reprise, les lignes res-
teront bien visibles et les nettoiements seront rapides ; il ne sera pas
nécessaire de débroussailler, lors de ces opérations, la totalité de la
surface enrichie. On est ainsi ramené au principe du layon.
La méthode des plantations sur culture convient essentiellement au
Framiré et à l'Acajou; elle est intéressante aussi avec le Dibétou et
le Niangon.
c Semis directs sur cultures. Les essais effectués à la Rasso et
à Yapo ont conduit aux conclusions suivantes : là encore, il faut aban-
donner la disposition régulière des potets (2 m.: x 2 m. ou 3 m. x 3 m.
et semer en lignes.
Cette méthode conviendait au Framiré, qui seul a une croissance
assez rapide pour lutter contre la brousse. Comme il s'étale fortement
d'une part, et que, d'autre part, la germination des graines de cette
essence est en général mauvaise, on pourrait espacer les lignes de 10
mètres, mais il serait nécessaire de semer, dans les lignes, les graines
à faible distance (tous les 10 cm. par exemple). En entretenant ces
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 19/50
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184343/f19.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184343/f19.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184343/f19.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184343
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184343