Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1936 01 avril 1936
Description : 1936/04/01 (A11,N124)-1936/04/30. 1936/04/01 (A11,N124)-1936/04/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418433p
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
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- SOMMAIRE
- BOIS COLONIAUX - DÉBOUCHÉS ÉTRANGERS
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 121
LE HAVRE
Port des Bois Coloniaux
Sans vouloir retracer l'historique des importations de bois, il nous
parait intéressant de signaler que c'est de longue date que le port du
Havre reçoit les Ebènes, les Bois de Rose, les Bois de Violette, les
Satinés Rubanés, que l'on trouve dans les vieux meubles des XVIIe
et XVIIIe siècle, ainsi que les Acajou, les Palissandre du Brésil et des
Indes, les Thuya qui, depuis Napoléon Ier jusqu'à Napoléon III furent
utilisés dans l'ameublement.
L'importation des bois des îles est donc de tradition, mais, plus près
de nous, dès 1880, les Acajous d'Afrique, déjà introduits depuis long-
temps sur le marché anglais, firent leur apparition en France pour être
régulièrement importés de la Côte d'Ivoire par Le Havre et du Came-
roun par Hambourg à partir de 1900.
Quelques années avant la guerre l'Okoumé commença à être importé,
surtout en Allemagne, mais les négociants havrais résistaient à la con-
currence étrangère et avaient donné une certaine activité au marché
des bois des îles qui se développait peu à peu. En effet, les importa-
tions qui n'atteignaient que 34.000 tonnes en 1910 avaient dépassé
60.000 tonnes en 1913.
C'est à partir de 1919 que commence réellement le développement
des bois coloniaux dans la clientèle française. Le tonnage augmenta
progressivement, et le record des importations françaises fut établi en
1929 et 1930 où elles dépassèrent 200.000 tonnes.
Les nécessités de la crise ont imposé une réduction de la production,
mais les importations françaises atteignent encore 150.000 tonnes.
Sur ce chiffre, la part du Havre est de 60 à 70 ; et si l'on con-
sidérait la valeur des bois importés, la prépondérance de notre marché
serait encore plus accusée, car les essences les plus précieuses et les plus
variées dont il reçoit presque la totalité lui permettent d'alimenter l'in-
dustrie du placage non seulement en France, mais encore jusqu'en Eu-
rope Centrale, et y attirent, en concurrence avec Hambourg et Liver-
pool, les acheteurs français et étrangers.
On a appelé Le Havre « Le Port Colonial de Paris », et c'est à juste
titre, puisqu'il est le port maritime français le plus raproché de la capi-
tale et que les marchandises importées peuvent être rapidement trans-
portées vers les usines de la Région Parisienne.
LE HAVRE
Port des Bois Coloniaux
Sans vouloir retracer l'historique des importations de bois, il nous
parait intéressant de signaler que c'est de longue date que le port du
Havre reçoit les Ebènes, les Bois de Rose, les Bois de Violette, les
Satinés Rubanés, que l'on trouve dans les vieux meubles des XVIIe
et XVIIIe siècle, ainsi que les Acajou, les Palissandre du Brésil et des
Indes, les Thuya qui, depuis Napoléon Ier jusqu'à Napoléon III furent
utilisés dans l'ameublement.
L'importation des bois des îles est donc de tradition, mais, plus près
de nous, dès 1880, les Acajous d'Afrique, déjà introduits depuis long-
temps sur le marché anglais, firent leur apparition en France pour être
régulièrement importés de la Côte d'Ivoire par Le Havre et du Came-
roun par Hambourg à partir de 1900.
Quelques années avant la guerre l'Okoumé commença à être importé,
surtout en Allemagne, mais les négociants havrais résistaient à la con-
currence étrangère et avaient donné une certaine activité au marché
des bois des îles qui se développait peu à peu. En effet, les importa-
tions qui n'atteignaient que 34.000 tonnes en 1910 avaient dépassé
60.000 tonnes en 1913.
C'est à partir de 1919 que commence réellement le développement
des bois coloniaux dans la clientèle française. Le tonnage augmenta
progressivement, et le record des importations françaises fut établi en
1929 et 1930 où elles dépassèrent 200.000 tonnes.
Les nécessités de la crise ont imposé une réduction de la production,
mais les importations françaises atteignent encore 150.000 tonnes.
Sur ce chiffre, la part du Havre est de 60 à 70 ; et si l'on con-
sidérait la valeur des bois importés, la prépondérance de notre marché
serait encore plus accusée, car les essences les plus précieuses et les plus
variées dont il reçoit presque la totalité lui permettent d'alimenter l'in-
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rope Centrale, et y attirent, en concurrence avec Hambourg et Liver-
pool, les acheteurs français et étrangers.
On a appelé Le Havre « Le Port Colonial de Paris », et c'est à juste
titre, puisqu'il est le port maritime français le plus raproché de la capi-
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