Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1936 01 avril 1936
Description : 1936/04/01 (A11,N124)-1936/04/30. 1936/04/01 (A11,N124)-1936/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418433p
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- BOIS COLONIAUX - DÉBOUCHÉS ÉTRANGERS
124 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX -
Les Ressources Forestières
de Madagascar
ETENDUE DES FORETS ET IMPORTANCE
DU BOISEMENT
D'après une évaluation faite en 1931 par le Conservateur des Eaux
et Forêts Lavauden, la forêt malgache occuperait une surface de
10.900.000 hectares. Comparée à la superficie total de la Grande
Ile (près de 600.000 kilomètres carrés) l'importance de la surface boi-
sée serait de 17
Mais, ainsi que l'indique le tableau ci-dessous, parmi ces 10 millions
900.000 hectares, 7.300.000 seulement seraient couverts de forêts vé-
ritables, et le taux du boisement réel s'abaisserait de ce fait à 12 :
Forêts proprement dites. 7.300.000 ha
Forêts secondaires et savoka (i). 3.000.000 ha
Mangrove. 450.000 ha
Tapia. 150.000 ha
Surface boisée 10.900.000 ha
\eue proportion est nettement insu m santé : pour une région a climat
tropical, l'importance du boisement idéal, aux points de vue économique
et climatique, devrait être de 25 à 30 afin de maintenir une humidité
atmosphérique convenable et d' asurer une régularité suffisante du ré-
gime des eaux.
Le déboisement à Madagascar n'est pas un fait nouveau. Sans doute
les traditions ancestrales mentionnent l'existence de forêts en des lieux
depuis longtemps dénudés. L'ancien nom de Tananarive était « Anala-
manga », (la forêt bleue). Mais déjà au XVIIIe siècle Mayeur signa-
lait la désolation des collines de l'Imérina : « Le sol de tout ce plateau
est ingrat, les arbres manquent totalement et les habitants peuvent y sa-
tisfaire à peine aux premiers besoins de la vie, car il n'y a ni bois pour
bâtir, ni bois pour chauffer et cuire les aliments ».
(i) Savoka : forêt secondaire d'essences à graines légères et à croissance rapide, qui
succède à la forêt primitive après incendie.
Les Ressources Forestières
de Madagascar
ETENDUE DES FORETS ET IMPORTANCE
DU BOISEMENT
D'après une évaluation faite en 1931 par le Conservateur des Eaux
et Forêts Lavauden, la forêt malgache occuperait une surface de
10.900.000 hectares. Comparée à la superficie total de la Grande
Ile (près de 600.000 kilomètres carrés) l'importance de la surface boi-
sée serait de 17
Mais, ainsi que l'indique le tableau ci-dessous, parmi ces 10 millions
900.000 hectares, 7.300.000 seulement seraient couverts de forêts vé-
ritables, et le taux du boisement réel s'abaisserait de ce fait à 12 :
Forêts proprement dites. 7.300.000 ha
Forêts secondaires et savoka (i). 3.000.000 ha
Mangrove. 450.000 ha
Tapia. 150.000 ha
Surface boisée 10.900.000 ha
\eue proportion est nettement insu m santé : pour une région a climat
tropical, l'importance du boisement idéal, aux points de vue économique
et climatique, devrait être de 25 à 30 afin de maintenir une humidité
atmosphérique convenable et d' asurer une régularité suffisante du ré-
gime des eaux.
Le déboisement à Madagascar n'est pas un fait nouveau. Sans doute
les traditions ancestrales mentionnent l'existence de forêts en des lieux
depuis longtemps dénudés. L'ancien nom de Tananarive était « Anala-
manga », (la forêt bleue). Mais déjà au XVIIIe siècle Mayeur signa-
lait la désolation des collines de l'Imérina : « Le sol de tout ce plateau
est ingrat, les arbres manquent totalement et les habitants peuvent y sa-
tisfaire à peine aux premiers besoins de la vie, car il n'y a ni bois pour
bâtir, ni bois pour chauffer et cuire les aliments ».
(i) Savoka : forêt secondaire d'essences à graines légères et à croissance rapide, qui
succède à la forêt primitive après incendie.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/42
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418433p/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418433p/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418433p/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418433p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418433p
Facebook
Twitter