Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1936 01 mai 1936
Description : 1936/05/01 (A11,N125)-1936/05/31. 1936/05/01 (A11,N125)-1936/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184343
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 187
Si l'on doit un jour fabriquer des conserves d'ananas au Tonkin, il faut trouver
d'abord l'espèce qui doit être cultivée et ensuite la multiplier. Ce sera long, très
long.
Une autre solution serait peut-être (?) possible, ce serait de produire des Vic-
toria d'un volume très supérieur à ceux que nous obtenons actuellement.
VERNEUIL.
La Culture de l'Ananas
Nombreux sont les pays tropicaux dans lesquels on cultive l'ananas. Citons
par ordre chronologique de création des plantations : la Floride et les îles voisines,
les Bermudes, les Bahamas, Cuba, Porto-Rico, la Jamaïque et, d'une façon gé-
nérale, toutes les Antilles. Mais ce sont les îles Hawaï qui ont fait le plus gros
effort dans la culture de ce fruit et où la technique de la plantation, de la conser-
vation, parallèlement à l'action commerciale, ont fait le plus de progrès.
En Amérique du Sud, les ananas du Brésil ont vu consacrer par les amateurs
une renommée d'ailleurs très justifiée.
Mais si le Nouveau monde est pour ainsi dire le berceau de l'ananas, il faut
aussi mentionner que des efforts louables pour cultiver ces fruits délicieux ont été
tentés dans l'ancien continent. Les Açores, les îles de la Réunion, Maurice.
Madagascar, l'Inde et jusqu 'à l'Indochine et les îles de la Sonde cultivent avec
succès l'ananas.
Plus récemment cette culture s'est introduite en Guinée et en Côte d'Ivoire.
Des essais de culture en serre, comme aux Açores, ont été faits, même en
France, et il y a quelque vingt-cinq ans, l'auteur de cet article avait l'occasion
de déguster un ananas frais produit par les serres de notre Ecole nationale d'hor-
ticulture de Versailles..
Au point de vue cultural, on peut dire que peu de plantes exigent moins de
soins que l'ananas ; mais le gain en perfection qui résulte des soins apportés à sa
culture est tellement grand que peu de cultures ont été. autant que celle-ci,
l'objet d'essais méthodiques consacrés par une réussite extraordinaire.
Si, en France, l'ananas et surtout l'ananas frais est considéré comme un fruit
de luxe se maintenant à un prix qui l'éloigne des tables modestes, il n'en est pas
de même dans certains pays étrangers. N'avons-nous pas vu les ananas en conserve
figurer dans les approvisionnements de l'armée américaine lorsque celle-ci vint,
en 1918, combattre à nos côtés ?
Nombreuses sont les variétés d'ananas cultivées ; cependant beaucoup ont été
abandonnées pour des raisons commerciales dans lesquelles la forme du fruit, sa
présentation, sa conservation sont les principaux arguments qui décident en faveur
d'une variété ; des raisons techniques aussi (facilité de reproduction, facilité de
standardisation des fruits en poids, facilité de culture elle-même) guident le choix
d'une variété. A l'heure actuelle deux de ces variétés sont restées les plm. com-
munément plantées : le red-spanish et le smooth-Cayenne. La première est culti-
vée pour être exportée en Floride, aux Bermudes, à Cuba et à Porto-Rico, ainsi
qu'aux Açores, car le résultat obtenu par le perfectionnement de sa culture est
Si l'on doit un jour fabriquer des conserves d'ananas au Tonkin, il faut trouver
d'abord l'espèce qui doit être cultivée et ensuite la multiplier. Ce sera long, très
long.
Une autre solution serait peut-être (?) possible, ce serait de produire des Vic-
toria d'un volume très supérieur à ceux que nous obtenons actuellement.
VERNEUIL.
La Culture de l'Ananas
Nombreux sont les pays tropicaux dans lesquels on cultive l'ananas. Citons
par ordre chronologique de création des plantations : la Floride et les îles voisines,
les Bermudes, les Bahamas, Cuba, Porto-Rico, la Jamaïque et, d'une façon gé-
nérale, toutes les Antilles. Mais ce sont les îles Hawaï qui ont fait le plus gros
effort dans la culture de ce fruit et où la technique de la plantation, de la conser-
vation, parallèlement à l'action commerciale, ont fait le plus de progrès.
En Amérique du Sud, les ananas du Brésil ont vu consacrer par les amateurs
une renommée d'ailleurs très justifiée.
Mais si le Nouveau monde est pour ainsi dire le berceau de l'ananas, il faut
aussi mentionner que des efforts louables pour cultiver ces fruits délicieux ont été
tentés dans l'ancien continent. Les Açores, les îles de la Réunion, Maurice.
Madagascar, l'Inde et jusqu 'à l'Indochine et les îles de la Sonde cultivent avec
succès l'ananas.
Plus récemment cette culture s'est introduite en Guinée et en Côte d'Ivoire.
Des essais de culture en serre, comme aux Açores, ont été faits, même en
France, et il y a quelque vingt-cinq ans, l'auteur de cet article avait l'occasion
de déguster un ananas frais produit par les serres de notre Ecole nationale d'hor-
ticulture de Versailles..
Au point de vue cultural, on peut dire que peu de plantes exigent moins de
soins que l'ananas ; mais le gain en perfection qui résulte des soins apportés à sa
culture est tellement grand que peu de cultures ont été. autant que celle-ci,
l'objet d'essais méthodiques consacrés par une réussite extraordinaire.
Si, en France, l'ananas et surtout l'ananas frais est considéré comme un fruit
de luxe se maintenant à un prix qui l'éloigne des tables modestes, il n'en est pas
de même dans certains pays étrangers. N'avons-nous pas vu les ananas en conserve
figurer dans les approvisionnements de l'armée américaine lorsque celle-ci vint,
en 1918, combattre à nos côtés ?
Nombreuses sont les variétés d'ananas cultivées ; cependant beaucoup ont été
abandonnées pour des raisons commerciales dans lesquelles la forme du fruit, sa
présentation, sa conservation sont les principaux arguments qui décident en faveur
d'une variété ; des raisons techniques aussi (facilité de reproduction, facilité de
standardisation des fruits en poids, facilité de culture elle-même) guident le choix
d'une variété. A l'heure actuelle deux de ces variétés sont restées les plm. com-
munément plantées : le red-spanish et le smooth-Cayenne. La première est culti-
vée pour être exportée en Floride, aux Bermudes, à Cuba et à Porto-Rico, ainsi
qu'aux Açores, car le résultat obtenu par le perfectionnement de sa culture est
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 37/50
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64184343/f37.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64184343/f37.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64184343/f37.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64184343
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64184343