Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1936 01 novembre 1936
Description : 1936/11/01 (A11,N131)-1936/11/30. 1936/11/01 (A11,N131)-1936/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418438r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/10/2013
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- RIZ - CARBURANTS COLONIAUX
346 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Le problème des carburants
au Congo Belge
La question des carburants, qui fait l'objet de recherches dans la plupart des
pays où le développement de l'emploi du moteur pose un problème économique
de première importance, a depuis longtemps retenu, en Belgique, l'attention du
Ministère des Colonies.
Une Commission des carburants y fut créée, voici un certain temps déjà.
Notre excellent confrère belge, L'Essor Colonial et Maritime, a publié un
aperçu des résultats des études auxquelles elle est arrivée à ce jour ; nous le
reproduisons ci-dessous :
1. L'ALCOOL
La Commission des carburants a repris des essais d'utilisation d'alcool dans les
moteurs à essence.
Ces essais ont confirmé que l'alcool pouvait être, sans inconvénient, mélangé
à l'essence dans certaines proportions.
La Commission a examiné un projet de distillerie d'alcool de manioc à installer
au Congo. L'évaluation du prix de revient de cet alcool est un problème difficile.
La question est encore à l'étude.
2. LES OLÉAGINEUX
A) Produits obtenus par carbonisation
La Commission a entrepris des essais de distillation sur la graine de coton,
déchet des usines d'égrenage.
Les carburants provenant de cette distillation (huiles légères et huiles lourdes)
ont été utilisés avec succès dans les moteurs courants, en remplacement de l'essence
ou du gasoil de pétrole, moyennant quelques modifications très légères à ces mo-
teurs.
Leur consommation spécifique est supérieure d'environ 10 à celle des dérivés
du pétrole.
Il est nécessaire cependant que ces carburants aient subi un raffinage suffisant
pour éviter le dépôt de gomme dans les organes des moteurs.
Il a été prouvé, d'autre part, que les essences végétales se mélangeaient à
l'alcool, ainsi qu'aux essences minérales, pour donner des carburants binaires ou
ternaires.
La question paraît donc résolue au point de vue technique.
Elle ne l'est pas encore au point de vue économique.
Le problème des carburants
au Congo Belge
La question des carburants, qui fait l'objet de recherches dans la plupart des
pays où le développement de l'emploi du moteur pose un problème économique
de première importance, a depuis longtemps retenu, en Belgique, l'attention du
Ministère des Colonies.
Une Commission des carburants y fut créée, voici un certain temps déjà.
Notre excellent confrère belge, L'Essor Colonial et Maritime, a publié un
aperçu des résultats des études auxquelles elle est arrivée à ce jour ; nous le
reproduisons ci-dessous :
1. L'ALCOOL
La Commission des carburants a repris des essais d'utilisation d'alcool dans les
moteurs à essence.
Ces essais ont confirmé que l'alcool pouvait être, sans inconvénient, mélangé
à l'essence dans certaines proportions.
La Commission a examiné un projet de distillerie d'alcool de manioc à installer
au Congo. L'évaluation du prix de revient de cet alcool est un problème difficile.
La question est encore à l'étude.
2. LES OLÉAGINEUX
A) Produits obtenus par carbonisation
La Commission a entrepris des essais de distillation sur la graine de coton,
déchet des usines d'égrenage.
Les carburants provenant de cette distillation (huiles légères et huiles lourdes)
ont été utilisés avec succès dans les moteurs courants, en remplacement de l'essence
ou du gasoil de pétrole, moyennant quelques modifications très légères à ces mo-
teurs.
Leur consommation spécifique est supérieure d'environ 10 à celle des dérivés
du pétrole.
Il est nécessaire cependant que ces carburants aient subi un raffinage suffisant
pour éviter le dépôt de gomme dans les organes des moteurs.
Il a été prouvé, d'autre part, que les essences végétales se mélangeaient à
l'alcool, ainsi qu'aux essences minérales, pour donner des carburants binaires ou
ternaires.
La question paraît donc résolue au point de vue technique.
Elle ne l'est pas encore au point de vue économique.
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