Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1936 01 janvier 1936
Description : 1936/01/01 (A11,N121)-1936/01/31. 1936/01/01 (A11,N121)-1936/01/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419471p
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
8 KM. winmnomix ces PRODUITS couowuux
Ce que les sanctions font perdre
à la France d'Outre-Mer
sur le marché italien
Pour tous 1. articles repris à la liste d'embargo de la Société des Nations, la
part de la France d'outre-mer n'est certes pu très élçvée. En effet, ce n'est pas
à nous que nos amis transalpins achetaient leur caoutchouc, leur manganèse, leur
tungstène, ni en général leurs métaux non ferreux. 1
Cependant, une exception doit être faite pour les ferrailles. Voici, du reste,
la part de nos possessions africaines dans les importations de l'Italie (en milliers
de tomes) :
1934 1933 1932
Importations totales en Italie 677 593 424
Dont *
France 260 (38 %) 221 (37 %) 213 (50 %)
Algérie 19 ( 2 %) 14 ( 2 %) 9 (2 %)
Maroc 5 (0,7 %) 4 (0,6 %) 2 (0,4 %)
Tunisie 7(1%) 7 (1 :%) 5 (1 %)
La France et ses possessions africaines étaient donc les principaux fournisseurs
de ferrailles de l'Italie, avant la Belgique et la Suiue.
Pow les minerais de fer, la part de la France était nulle, mais celle de l'Al-
gérie était de 5 à 20 suivant les années (pour 3.5 millions en 1934). celles
du Maroc et de la Tunisie étaient négligeables.
Pour les minerais de manganèse, les apports de l'Algérie ont atteint 5 du
total,
Mais il ne faut pas oubiler que pour la France, les colonies françaises, terri-
toires soin mandat. et protectorats, les importations de sous-produits naturels ou
manufacturés, originaires ou en provenance (1) d'Italie ou des possessions ita-
liennes, quel que soit le lieu d'expédition de ces produits, sont interdites. La
réciprocité joue. Dès lors, il devient donc intéressant d'étudier dans son ensemble
le trafic auquel donnait lieu le commerce entre l'Italie et la France d'outre-mer.
Voici, d'après les statistiques italiennes des 9 premiers mois de l'année 1935,
le fommeioe de l'Italie avec la France et ses possessions (millions de lire) :
(1) Las produits naturels ou fabriqués, originaires d'Italie ou des poeunions ita-
n., qui ont été soumis à une transformation dans un autre pays, ou qui ont
été manufacturés en partie en Italie ou dans les possessions italiennes et en partie
dans un autre pays, seront considérés comme tombant nous le coup de la prohibition,
à moins qu'une proportion de 25 ou davantage de la valeur detl marchandises au
moment où eHes ont quitté le dernier lieu d'expédition soit sttribuable il des trans-
formations effectuées depuis que les produits ont quitté dMnitivement l'Italie on
tas posawloni ltaliennes. -
Ce que les sanctions font perdre
à la France d'Outre-Mer
sur le marché italien
Pour tous 1. articles repris à la liste d'embargo de la Société des Nations, la
part de la France d'outre-mer n'est certes pu très élçvée. En effet, ce n'est pas
à nous que nos amis transalpins achetaient leur caoutchouc, leur manganèse, leur
tungstène, ni en général leurs métaux non ferreux. 1
Cependant, une exception doit être faite pour les ferrailles. Voici, du reste,
la part de nos possessions africaines dans les importations de l'Italie (en milliers
de tomes) :
1934 1933 1932
Importations totales en Italie 677 593 424
Dont *
France 260 (38 %) 221 (37 %) 213 (50 %)
Algérie 19 ( 2 %) 14 ( 2 %) 9 (2 %)
Maroc 5 (0,7 %) 4 (0,6 %) 2 (0,4 %)
Tunisie 7(1%) 7 (1 :%) 5 (1 %)
La France et ses possessions africaines étaient donc les principaux fournisseurs
de ferrailles de l'Italie, avant la Belgique et la Suiue.
Pow les minerais de fer, la part de la France était nulle, mais celle de l'Al-
gérie était de 5 à 20 suivant les années (pour 3.5 millions en 1934). celles
du Maroc et de la Tunisie étaient négligeables.
Pour les minerais de manganèse, les apports de l'Algérie ont atteint 5 du
total,
Mais il ne faut pas oubiler que pour la France, les colonies françaises, terri-
toires soin mandat. et protectorats, les importations de sous-produits naturels ou
manufacturés, originaires ou en provenance (1) d'Italie ou des possessions ita-
liennes, quel que soit le lieu d'expédition de ces produits, sont interdites. La
réciprocité joue. Dès lors, il devient donc intéressant d'étudier dans son ensemble
le trafic auquel donnait lieu le commerce entre l'Italie et la France d'outre-mer.
Voici, d'après les statistiques italiennes des 9 premiers mois de l'année 1935,
le fommeioe de l'Italie avec la France et ses possessions (millions de lire) :
(1) Las produits naturels ou fabriqués, originaires d'Italie ou des poeunions ita-
n., qui ont été soumis à une transformation dans un autre pays, ou qui ont
été manufacturés en partie en Italie ou dans les possessions italiennes et en partie
dans un autre pays, seront considérés comme tombant nous le coup de la prohibition,
à moins qu'une proportion de 25 ou davantage de la valeur detl marchandises au
moment où eHes ont quitté le dernier lieu d'expédition soit sttribuable il des trans-
formations effectuées depuis que les produits ont quitté dMnitivement l'Italie on
tas posawloni ltaliennes. -
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