La vanille
En 1560, Bernardino de Sahagun, missionnaire au Mexique, est le premier Européen à parler de vanille sous le nom de tlilxochtil, soit « fleur noire » en aztèque. Quelques dizaines d’années plus tard, des échantillons de gousse parviennent en Europe, décrits par de célèbres botanistes comme le français Charles Plumier (1646-1704), qui crée le genre Vanilla.
Liane de vanille en fleurs à Madagascar (détail), Emile Prudhomme (1902)
Fécondation de la vanille 2, Armand Berteau (1915)
Les principaux jardins botaniques européens possèdent des pieds de vanille au XIXe siècle. Cependant, les plants ne fructifient pas, l’impossible autofécondation de cette plante étant l’une de ses particularités. Cependant, dès 1841, la pratique de la fécondation artificielle à grande échelle est mise au point par le réunionnais Edmond Albius. Ainsi, cette technique va permettre d’implanter la vanille de manière significative dans plusieurs pays tropicaux, dont certaines colonies françaises comme l’île de la Réunion, l’archipel des Comores et surtout, Madagascar.
Vanille : production et consommation (années 1930)
Exposition de la vanille au soleil à Madagascar, Anon. (1902-1906)
Grâce à Madagascar et à plusieurs autres territoires de son domaine colonial, la France va contrôler, directement ou indirectement, près de 90 % du commerce mondial de la vanille naturelle jusqu’à 1939.
Séchage traditionnel des gousses de vanille à Madagascar. Les gousses ne doivent pas être exposées au soleil / Agence économique de Madagascar (années 1920)
Pour en savoir plus sur la vanille
Suite de l'exposition virtuelle : l'arachide