Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 décembre 1935 01 décembre 1935
Description : 1935/12/01 (A10,N120)-1935/12/31. 1935/12/01 (A10,N120)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418449j
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 361
- .......... Page(s) .......... 373 à 387
- .......... Page(s) .......... 373 à 387
- .......... Page(s) .......... 373 à 387
- .......... Page(s) .......... 373 à 387
- .......... Page(s) .......... 373 à 387
- .......... Page(s) .......... 373 à 387
- .......... Page(s) .......... 388
- Informations: L'Allemagne constitue un vaste débouché pour nos produits coloniaux. - Chroniquedouanière. - Chronique financière. - Foires et Expositions. - Bibliographie. - Services maritimes coloniaux. - Table des matières pour l'année 1935.
- Table des matières
- Année 1935
- JANVIER 1935 - N° 109
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
- Informations: Principales exportations et importations pendant l'année 1933 (Ile de la Réunion, Martinique, Guadeloupe et dépendances, Guyane); La Foire de Leipzig s'adapte au développement de l'économie mondiale. - Illustrations.
- FÉVRIER 1935 - N° 110
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 43
- .......... Page(s) .......... 48
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 57
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 73
- Informations.
- MARS 1935 - N° 111
- AVRIL 1935 - N° 112
- 9° L'alcool de sisal. - Louis RENOUX, Président de la Chambre d'Agriculture et d'Industrie de Bamako.......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 153
- Informations: La Mission Charles Roux est arrivée à Gao.
- MAI 1935 - N° 113
- JUIN-JUILLET 1935 - Nos 114-115
- .......... Page(s) .......... 223
- Informations. - Illustrations.
- AOUT-SEPTEMBRE 1935 Nos 116-117
- OCTOBRE 1935 N° 118
- NOVEMBRE 1935 - N° 119
- DÉCEMBRE 1935 - N° 120
- .......... Page(s) .......... 373
- .......... Page(s) .......... 377
- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 383
- .......... Page(s) .......... 386
- .......... Page(s) .......... 388
- Informations: L'Allemagne constitue un vaste débouché pour nos produits coloniaux. - Chronique douanière. - Foires et Expositions.
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 369
quement pour amener la forêt à l'état de maquis ou de friche qui se-
raient par la suite abandonnés comme biens communaux aux collec-
tivités indigènes a voisinantes.
On a généralement écarté, et avec raison, semble-t-il, l'hypothèse
de la malveillance pure, inspirée par des griefs d'ordre général ou
administratif et poussant les indigènes à se venger de l'autorité ou à
porter atteinte à la sûreté de l'Etat. Il n'est pas inutile de rappeler
cependant que les événements insurrectionnels de 1871 et l'occupation
de la Tunisie en 1881, se traduisirent dans les régions forestières par
d'importants sinistres résultant d'un concert préalable des indigènes.
La malveillance particulière, celle du voisin contre son voisin, d'une
tribu ou fraction de tribu contre sa voisine, est beaucoup moins rare
que la malveillance collective dirigée contre l'action administrative.
L'accident ou l'imprudence sont, à coup sûr, les causes les plus
fréquentes des mises à feu. De nombreux incendies sont dus à la
négligence des fumeurs, à l'imprudence des chasseurs ou d'ouvriers
occupés en forêt, à l'insouciance de charbonniers ou de bergers indi-
gènes. le plus souvent des enfants.
Quelle qu 'en soit la cause, les sinistres se trouvent encore aggravés
tantôt par la faute de groupements qui n'ont pas concouru à l'extinc-
tion du feu avec toute l'activité désirable, tantôt par des mises à feu
secondaires aidant au développement de l'incendie primitif, ou par
des contre-feu intempestifs.
V. - Les remèdes
Dès le début de l' occupation française. l'autorité a été amenée à
prendre des mesures pour lutter contre les incendies de forêts. Les ef-
forts s'appliquent à un double objectif : d'une part, diminuer le nom-
bre des mises à feu, de l'autre, empêcher ou restreindre le dévelop-
pement de l'incendie. La plupart des dispositions en vigueur étaient
déià édictées par la circulaire du 8 mars 1866 et les lois du 17 juillet
1874 et du 9 décembre 1885. Cette législation a été refondue lors
de l'élaboration de la loi du 21 février 1903 qui a codifié et com-
plété les dispositions concernant la matière.
Parmi les mesures édictées, qui sont particulièrement sévères pour
la période qui va du 1er juillet au 31 octobre, les unes sont préven-
tives. les autres répressives.
A. Mesures préventives. — Interdiction absolue de porter ou d'al-
lumer du feu en dehors des habitations, dans l'intérieur et à la dis-
tance de 200 mètres des bois et forêts pendant la période d'été.
Etablissement de tranchées de protection de 10 à 100 mètres de
largeur sur les limites des propriétés en nature de bois, forêts ou
broussailles (art. 124).
Organisation, pendant l'été, d'un service de surveillance des mas-
sifs boisés, obligatoire pour tous les indigènes valides habitant les
communes ou douars riverains des forêts.
Obligation imposée aux compagnies de chemins de fer et tramways
quement pour amener la forêt à l'état de maquis ou de friche qui se-
raient par la suite abandonnés comme biens communaux aux collec-
tivités indigènes a voisinantes.
On a généralement écarté, et avec raison, semble-t-il, l'hypothèse
de la malveillance pure, inspirée par des griefs d'ordre général ou
administratif et poussant les indigènes à se venger de l'autorité ou à
porter atteinte à la sûreté de l'Etat. Il n'est pas inutile de rappeler
cependant que les événements insurrectionnels de 1871 et l'occupation
de la Tunisie en 1881, se traduisirent dans les régions forestières par
d'importants sinistres résultant d'un concert préalable des indigènes.
La malveillance particulière, celle du voisin contre son voisin, d'une
tribu ou fraction de tribu contre sa voisine, est beaucoup moins rare
que la malveillance collective dirigée contre l'action administrative.
L'accident ou l'imprudence sont, à coup sûr, les causes les plus
fréquentes des mises à feu. De nombreux incendies sont dus à la
négligence des fumeurs, à l'imprudence des chasseurs ou d'ouvriers
occupés en forêt, à l'insouciance de charbonniers ou de bergers indi-
gènes. le plus souvent des enfants.
Quelle qu 'en soit la cause, les sinistres se trouvent encore aggravés
tantôt par la faute de groupements qui n'ont pas concouru à l'extinc-
tion du feu avec toute l'activité désirable, tantôt par des mises à feu
secondaires aidant au développement de l'incendie primitif, ou par
des contre-feu intempestifs.
V. - Les remèdes
Dès le début de l' occupation française. l'autorité a été amenée à
prendre des mesures pour lutter contre les incendies de forêts. Les ef-
forts s'appliquent à un double objectif : d'une part, diminuer le nom-
bre des mises à feu, de l'autre, empêcher ou restreindre le dévelop-
pement de l'incendie. La plupart des dispositions en vigueur étaient
déià édictées par la circulaire du 8 mars 1866 et les lois du 17 juillet
1874 et du 9 décembre 1885. Cette législation a été refondue lors
de l'élaboration de la loi du 21 février 1903 qui a codifié et com-
plété les dispositions concernant la matière.
Parmi les mesures édictées, qui sont particulièrement sévères pour
la période qui va du 1er juillet au 31 octobre, les unes sont préven-
tives. les autres répressives.
A. Mesures préventives. — Interdiction absolue de porter ou d'al-
lumer du feu en dehors des habitations, dans l'intérieur et à la dis-
tance de 200 mètres des bois et forêts pendant la période d'été.
Etablissement de tranchées de protection de 10 à 100 mètres de
largeur sur les limites des propriétés en nature de bois, forêts ou
broussailles (art. 124).
Organisation, pendant l'été, d'un service de surveillance des mas-
sifs boisés, obligatoire pour tous les indigènes valides habitant les
communes ou douars riverains des forêts.
Obligation imposée aux compagnies de chemins de fer et tramways
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 11/50
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6418449j/f11.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6418449j/f11.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6418449j/f11.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6418449j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6418449j
Facebook
Twitter