Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31. 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418440t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
- ANTILLES - GUYANE - RÉUNION
- La situation bananière en Guadeloupe
Henri BÉRENGER Ambassadeur de France Sénateur de la Guadeloupe........... Page(s) .......... 1 - .......... Page(s) .......... 5
- Guadeloupe: Situation du commerce extérieur à la fin du premier semestre 1934
De notre Correspondant.......... Page(s) .......... 7 - .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
I. ,
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX ! ",.1
La Situation Bananière
en Guadeloupe
Quelques chiffres permettent de fixer exactement l'importance de l'effort réa-
lisé par la Guadeloupe en matière de production bananière, depuis le cyclone
de 1928 qui avait détruit à peu près la totalité des bananeraies. Il a été exporté,
en chiffres ronds :
En 1930 2.000 tonnes
En 1931 4.000 tonnes
En 1932 11.000 tonnes
En 1933 14.000 tonnes
et, en 1934, on pense que l'ensemble des exportations avoisinera 20.000 tonnes.
Le tonnage exporté aura donc été décuplé en cinq ans. C'est la preuve que la
Guadeloupe est merveilleusement préparée à produire de la banane, comme je
n'ai cessé de l'affirmer pendant des années, contre l'avis de tous les partisans
de la monoculture qui mettaient leur unique espoir dans la canne à sucre et
dans le rhum.
C'est, précisément, au plus fort de la crise de l'industrie rhumière que la
Guadeloupe a pu le mieux se rendre compte de la nécessité de développer la
culture de la banane; car il y eut un moment où, sans la banane, l'économie
guadeloupéenne eût pu se trouver en péril.
Par bonheur, l'exportation des fruits, en grand progrès, compensa dans une
certaine mesure, les pertes subies par l'industrie de la canne à sucre et, dans
la colonie, la majorité, sinon l'unanimité est désormais acquise à la polyculture.
Malgré les grands progrès réalisés, il reste encore à faire, hélas, pour mettre
au point l'exportation des bananes. Nous avons réussi, après des années d'ef-
forts, à obtenir que l'on mette à la disposition des planteurs quelques navires
bananiers. La nouvelle Direction de la Compagnie Générale Transatlantique a
compris qu'elle ne pouvait pas, dans son propre intérêt comme dans l'intérêt
de la colonie, se refuser à faire un premier essai d'organisation des transports
de fruits.
Ce qui ne veut pas dire que l'on est arrivé du premier coup à la perfection.
Les planteurs se plaignent de la lenteur des navires, de la modification trop
fréquente des horaires, des installations insuffisantes à bord de certains navires,
d'une augmentation excessive du taux des frets.
Ils ont aussi réclamé — et je n'ai pas manqué de me faire l'interprète de
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX ! ",.1
La Situation Bananière
en Guadeloupe
Quelques chiffres permettent de fixer exactement l'importance de l'effort réa-
lisé par la Guadeloupe en matière de production bananière, depuis le cyclone
de 1928 qui avait détruit à peu près la totalité des bananeraies. Il a été exporté,
en chiffres ronds :
En 1930 2.000 tonnes
En 1931 4.000 tonnes
En 1932 11.000 tonnes
En 1933 14.000 tonnes
et, en 1934, on pense que l'ensemble des exportations avoisinera 20.000 tonnes.
Le tonnage exporté aura donc été décuplé en cinq ans. C'est la preuve que la
Guadeloupe est merveilleusement préparée à produire de la banane, comme je
n'ai cessé de l'affirmer pendant des années, contre l'avis de tous les partisans
de la monoculture qui mettaient leur unique espoir dans la canne à sucre et
dans le rhum.
C'est, précisément, au plus fort de la crise de l'industrie rhumière que la
Guadeloupe a pu le mieux se rendre compte de la nécessité de développer la
culture de la banane; car il y eut un moment où, sans la banane, l'économie
guadeloupéenne eût pu se trouver en péril.
Par bonheur, l'exportation des fruits, en grand progrès, compensa dans une
certaine mesure, les pertes subies par l'industrie de la canne à sucre et, dans
la colonie, la majorité, sinon l'unanimité est désormais acquise à la polyculture.
Malgré les grands progrès réalisés, il reste encore à faire, hélas, pour mettre
au point l'exportation des bananes. Nous avons réussi, après des années d'ef-
forts, à obtenir que l'on mette à la disposition des planteurs quelques navires
bananiers. La nouvelle Direction de la Compagnie Générale Transatlantique a
compris qu'elle ne pouvait pas, dans son propre intérêt comme dans l'intérêt
de la colonie, se refuser à faire un premier essai d'organisation des transports
de fruits.
Ce qui ne veut pas dire que l'on est arrivé du premier coup à la perfection.
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fréquente des horaires, des installations insuffisantes à bord de certains navires,
d'une augmentation excessive du taux des frets.
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