Revue internationale des produits coloniaux

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42 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1935-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1935 01 mars 1935

Description : 1935/03/01 (A10,N111)-1935/03/31. 1935/03/01 (A10,N111)-1935/03/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418442n

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/11/2013

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SOMMAIRE
- 7° Les combustibles solides, minéraux et végétaux coloniaux. Charles BERTHELOT Ingénieur Conseil.
  .......... Page(s) .......... 81
- 8° Le pétrole colonial
  .......... Page(s) .......... 90
- Démonstration d'emploi des combustibles, carburants et lubrifiants métropolitains et coloniaux à l'Autodrome de Linas-Monthléry
  .......... Page(s) .......... 94
- Une mission technique africaine L. LARGUIER Directeur de l'Union des Combustibles el Carburants Nationaux.
  .......... Page(s) .......... 98
- La photo-topographie aérienne et l'exploitation des forêts coloniales André CARLIER Directeur de la Sté Générale de photo-topographie.
  .......... Page(s) .......... 100
- Bulletin d'information du Comité Français de l'Ananas
  .......... Page(s) .......... 107

100/

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX

La Photo-Topographie aérienne
et l'exploitation des forêts coloniales
Par ANDRÉ CARLIER,
Directeur de la Société Générale de Photo- Topographie.

Nous ne connaissons qu'approximativement la superficie de notre
domaine forestier colonial. Sa richesse ne nous est révélée qu'en
groupant et comparant les résultats partiels et souvent incomplets
obtenus par de nombreuses missions officielles et privées.

Mais les entreprises forestières, pour la bonne marche de leurs
exploitations, ont besoin de renseignements précis. C'est pourquoi
elles sont amenées à faire des prospections méthodiques, puis des étu-
des topographiques complètes de leurs domaines. Quelques erreurs
sur la valeur d'un groupe de chantiers, sur la nature des terrains à
exploiter, sur leur situation exacte par rapport au point d'évacuation
ou aux chantiers voisins, peuvent être néfastes.

D'autre part, la prospection est un travail long, pénible et ingrat
pour l'exploitant. Au Canada, aux Etats-Unis, au Japon, en Russie
et dans bien d'autres régions forestières, l'avion est employé à cette
tâche. Il permet d'obtenir des documents nets, précis, irréfutables.

Dans quelle mesure l'avion pourrait-il seconder nos topographes et
prospecteurs coloniaux ?

Nous venons d'avoir le XIVe Salon de l'Aéronautique, qui com-
prenait la si intéressante Exposition de Photogrammétrie Terrestre et
Aérienne, à l'occasion du IVe Congrès International de Photogram-
métrie. Ce fait nous a incité à demander, pour nos lecteurs, son opi-
nion sur l'emploi de la Photo-Topographie aérienne aux colonies, et
plus particulièrement au point de vue forestier, à un spécialiste.

Nous nous sommes adressé à M. André Carlier, qui s'occupe de
ces questions depuis 1908, époque où il faisait déjà de la photogra-
phie aérienne par cerf-volant et en dirigeable. Pendant toute la guerre,
M. Carlier commanda une section de photographie aérienne au front
et fut envoyé en 1918 aux Etats-Unis pour diriger les grandes écoles
de photo aérienne, où étaient formés les officiers, sous-officiers et
soldats photographes ; il créa de toutes pièces l'enseignement aérien
technique et pratique chez nos alliés et forma plus de 2.000 élèves en
quelques mois.

Dès 1919, il participa à la création et devint Directeur d'une
grande Société de Photographie aérienne et fonda, au début de 1934,
la Société Générale de Photo- Topographie qui exécute des levés

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