Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1935 01 février 1935
Description : 1935/02/01 (A10,N110)-1935/02/28. 1935/02/01 (A10,N110)-1935/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64184417
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
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- .......... Page(s) .......... 73
- Informations:
- La Foire de Leipzig. - La XIXe Foire de Bordeaux. - Départs de navires
60 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
« Actuellement, la concurrence des forêts de l'Europe Centrale nous a
privés de nos anciens débouchés à l'étranger. Telle est la raison de l'actuel
encombrement du marché des bois de feu.
« A Nancy, M. Dutilloy a montré, dans un premier et remarquable rapport
qu'un quart de la production française de bois de feu était maintenant sans
débouchés, soit près de 5 millions de stères. Ce qui est plus grave : l'impor-
tance de ces « laissés pour compte » tend à augmenter. La quantité de bois
de feu consommée par tête d'habitants, qui était de 0 ma 45 en 1913, est
tombée à 0 m3 33 en 1933. Et la concurrence de la houille, des dérivés du
pétrole et de l'électricité, ne cesse d'amenuiser les débouchés du bois de feu.
Il résulte de cette situation du marché que la matière première ne manque plus,
mais il faudrait, pour en faciliter l'écoulement, en amorcer de nouveau la con-
sommation en créant, par avance, les stocks suffisants de bois capables d'en
stabiliser la valeur marchande.
« Seul l'Etat est assez puissant pour entreprendre une oeuvre de cette impor-
tance.
« La constitution de ces stocks aurait pour conséquence immédiate le déve-
loppement rapide des procédés de traction mécanique utilisant le carbone car-
burant forestier.
« On a également considéré à Nancy, sous toutes ses faces, la question du
prix de revient de la calorie « Bois ». En augmentant les réserves de bois sur
pieds, la situation économique des propriétaires forestiers se trouvera améliorée.
« La raréfaction de la main-d' oeuvre forestière et le peu de progrès accom-
plis par l'industrialisation des procédés d'exploitation, ont été étudiés par des
rapporteurs d'une compétence indiscutable. De ce côté, l'avenir est plein de
promesses. Malheureusement, les tentatives entreprises dans ce sens ne l'ont pas
été avec assez d'esprit de suite. Il serait indispensable que des essais suivis
fussent subventionnés afin de bien montrer aux usagers tout le parti que l'on
peut tirer de l'emploi des machines dans l'exploitation forestière.
« Il appartiendra à l'Institut National du Bois, récemment créé, de prendre
les initiatives nécessaires pour faire progresser cette question si importante de
la mécanisation de l'exploitation des taillis.
« Les qualités énergétiques de la calorie « Bois h ont été montrées au
Congrès de Nancy, elles sont maintenant parfaitement connues. On a proposé
d'en augmenter encore la valeur en conjuguant le gaz issu du carbone végétal
avec des carbures d'hydrogènes. On sait que la calorie « Bois » ne peut être
transformée en force motrice dans les moteurs à explosion que sous forme de
gaz mixte (CO + H). Il se produit bien, lors de la distillation du bois et dans
la combustion ménagée du charbon de bois, une petite quantité de carbone
d'hydrogène, cependant trop faible pour contrebalancer la diminution de volume
des calories brûlées sous forme de C02 et de H2, puisque la loi de Gay-
Lussac indique qu'il existe toujours une contraction de volume, dans le cas
où les atomes se combinent en volumes inégaux.
C0 + 0 = 3 volumes ; COa = 2 volumes
H2+ 20 = 3 volumes ; H'0=2 volumes
« Dans chaque cas, la contraction volumique des gaz résiduels est de 1/3.
« Actuellement, la concurrence des forêts de l'Europe Centrale nous a
privés de nos anciens débouchés à l'étranger. Telle est la raison de l'actuel
encombrement du marché des bois de feu.
« A Nancy, M. Dutilloy a montré, dans un premier et remarquable rapport
qu'un quart de la production française de bois de feu était maintenant sans
débouchés, soit près de 5 millions de stères. Ce qui est plus grave : l'impor-
tance de ces « laissés pour compte » tend à augmenter. La quantité de bois
de feu consommée par tête d'habitants, qui était de 0 ma 45 en 1913, est
tombée à 0 m3 33 en 1933. Et la concurrence de la houille, des dérivés du
pétrole et de l'électricité, ne cesse d'amenuiser les débouchés du bois de feu.
Il résulte de cette situation du marché que la matière première ne manque plus,
mais il faudrait, pour en faciliter l'écoulement, en amorcer de nouveau la con-
sommation en créant, par avance, les stocks suffisants de bois capables d'en
stabiliser la valeur marchande.
« Seul l'Etat est assez puissant pour entreprendre une oeuvre de cette impor-
tance.
« La constitution de ces stocks aurait pour conséquence immédiate le déve-
loppement rapide des procédés de traction mécanique utilisant le carbone car-
burant forestier.
« On a également considéré à Nancy, sous toutes ses faces, la question du
prix de revient de la calorie « Bois ». En augmentant les réserves de bois sur
pieds, la situation économique des propriétaires forestiers se trouvera améliorée.
« La raréfaction de la main-d' oeuvre forestière et le peu de progrès accom-
plis par l'industrialisation des procédés d'exploitation, ont été étudiés par des
rapporteurs d'une compétence indiscutable. De ce côté, l'avenir est plein de
promesses. Malheureusement, les tentatives entreprises dans ce sens ne l'ont pas
été avec assez d'esprit de suite. Il serait indispensable que des essais suivis
fussent subventionnés afin de bien montrer aux usagers tout le parti que l'on
peut tirer de l'emploi des machines dans l'exploitation forestière.
« Il appartiendra à l'Institut National du Bois, récemment créé, de prendre
les initiatives nécessaires pour faire progresser cette question si importante de
la mécanisation de l'exploitation des taillis.
« Les qualités énergétiques de la calorie « Bois h ont été montrées au
Congrès de Nancy, elles sont maintenant parfaitement connues. On a proposé
d'en augmenter encore la valeur en conjuguant le gaz issu du carbone végétal
avec des carbures d'hydrogènes. On sait que la calorie « Bois » ne peut être
transformée en force motrice dans les moteurs à explosion que sous forme de
gaz mixte (CO + H). Il se produit bien, lors de la distillation du bois et dans
la combustion ménagée du charbon de bois, une petite quantité de carbone
d'hydrogène, cependant trop faible pour contrebalancer la diminution de volume
des calories brûlées sous forme de C02 et de H2, puisque la loi de Gay-
Lussac indique qu'il existe toujours une contraction de volume, dans le cas
où les atomes se combinent en volumes inégaux.
C0 + 0 = 3 volumes ; COa = 2 volumes
H2+ 20 = 3 volumes ; H'0=2 volumes
« Dans chaque cas, la contraction volumique des gaz résiduels est de 1/3.
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