Revue internationale des produits coloniaux

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42 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1935-06-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 juin 1935 01 juin 1935

Description : 1935/06/01 (A10,N114)-1935/07/31 (A10,N115). 1935/06/01 (A10,N114)-1935/07/31 (A10,N115).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418445w

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/11/2013

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SOMMAIRE
- Bois Coloniaux. - Huile. - Café
  - Le commerce des acajous en Grande-Bretagne R. PICOURT Ingénieur, Membre de l'Ass. Tech. des Anc. Stagiaires de l'Enseignement Technique à l'Etranger.
    .......... Page(s) .......... 201
  - Un matériel d'huilerie à grand rendement pour le travailmanuel des indigènes Ateliers et Chantiers de la Manche, à Dieppe
    .......... Page(s) .......... 214
  - Les cafés du Cameroun
    .......... Page(s) .......... 223
  - Les moyens et méthodes employés pour permettre l'utilisation de l'alcool dans les moteurs modernes E. DESPARMET Ingénieur Chimiste E. C. I. L. Licencié ès-sciences
    .......... Page(s) .......... 230

230 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX

Lesmoyensetméthodes employés
pour permettre l'utilisation de l'alcool
dans les moteurs modernes

C'est évidemment grâce à l' essence, produit naturel qu'il suffit de raffiner,
qu'est né le moteur à explosion et c'est par l'essence qu'il est, en général, ali-
menté. Aussi a-t-on réalisé les plus grands progrès mécaniques, en tant que
moteurs et carburateurs quant à l' utilisation de l'essence.

Mais ces perfectionnements ont rapidement amené des constatations troublan-
tes, en particulier en ce qui concerne le taux de compression utilisable. Tandis
qu'il s'affirmait que la puissance engendrée par un moteur était d'autant plus
grande que le taux de compression initial du mélange gazeux était plus élevé,
on constatait malheureusement que le taux de compression maxima compatible
avec l'essence était de 4 kgs 500. Car, au-dessus, apparaissait le phénomène
de la détonation.

Néanmoins, le taux de compression s'annonçait si avantageux pour l'aug-
mentation de puissance qu'on s'ingéniait à trouver le moyen de repousser vers
de plus hautes limites la détonance. Et c'est de là que sont nés les antidétonants
dont l' Amérique du Nord, grande productrice d'essence, s'est fait le protago-
niste, en préconisant dans ce but le plomb-tétra-éthyle qui permet, en mélange
à l'essence, de repousser la limite normale de détonance de l' essence de
4 kgs 500 à 6 et 17 kgs.

Seulement, comme en France et dans ses colonies, de même que dans les
pays agricoles européens, les transports, la douane, etc., grèvent cette marchan-
dise de frais souvent prohibitifs, il apparaît que dans ces pays l'intérêt de l'es-
sence et du plomb-tétra-éthyle diminue et que les succédanés nouvellement
parus de l'essence dans la carburation prennent ainsi une place prédominante.

Tel est en particulier le cas de l'alcool.

L'écoulement de l'alcool est devenu en France une nécessité impérieuse
depuis 1918, pour l'Etat qui s'en est réservé le monopole de vente. Aussi a-t-il
créé des carburants alcoolisés et d'abord, hâtivement, le Carburant National
(à 50 d'alcool et 50 d'essence).

Mais ce Carburant National n'a rencontré, il faut le reconnaître, qu'un médio-
cre succès auprès de l'usager automobiliste, parce que les moteurs à essence
n'étaient ni étudiés, ni prêts à le digérer. Des essais de carburation très inté-
ressants avaient été faits par le Service des Poudres et par l'Office National

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