Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1935 01 janvier 1935
Description : 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31. 1935/01/01 (A10,N109)-1935/01/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6418440t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2013
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- SOMMAIRE
- ANTILLES - GUYANE - RÉUNION
- La situation bananière en Guadeloupe
Henri BÉRENGER Ambassadeur de France Sénateur de la Guadeloupe........... Page(s) .......... 1 - .......... Page(s) .......... 5
- Guadeloupe: Situation du commerce extérieur à la fin du premier semestre 1934
De notre Correspondant.......... Page(s) .......... 7 - .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 29
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 19
Les bois de la Guyane Française
Le MANIL et le PARCOURIL
Par M. DEMOUGEOT.
Mû par un penchant pour les bois bien conformés et susceptibles d'un large
emploi, je regarde, après l'Angélique, le Manil et le Parcouril avec complai-
sence. Le botaniste sursautera de voir assimiler deux essences à son point de
vue bien distinctes (1). Mais au mien, qui se borne à leurs applications prati-
ques, rien ne choque, comme on s'en rendra compte, à les accoupler. Certes,
même sans y regarder de trop près, elles présentent chacune leurs particularités
d'aspect et de structure. Cependant, la disposition générale et la nature des
éléments, ainsi que la teinte, sont pratiquement les mêmes dans les deux espè-
ces. Il n'en résulte pas que les différences soient négligeables. Dans les travaux
où des notions précises de force, de résistance et d'aptitude interviennent, il
faudra bien en tenir compte. Mais ces cas sont assez rares dans les emplois
courants des bois. Il suffit donc, en pratique, de signaler qu'elles existent.
L'arbre et son habitat
Il faut bien croire d'ailleurs que les deux essences ont un air de parenté
assez marqué, puisque les Guyanais, selon les régions, confondent leurs noms.
Ce qui est Manil sur le Maroni et la Mana devient Parcouril sur le Sinnamary
ou l'Approuague, le redevient sur le Kourou ou l'Oyapok et vice-versa. Il
arrive même que dans la même région, l'acte de baptême soit très incertain.
Si l'on s'en étonne, les habitants se contentent, en guise de réponse, d'ébaucher
un geste mi-indifférent, mi-résigné.
Sans éprouver ni approuver ce détachement, j'avoue humblement cependant
que leur identification sur pied, à moins d'une longue pratique, est déconcertante.
Il faudrait être singe pour aller cueillir des feuilles à 20 ou 30 mètres au-dessus
du sol, afin de la mener à bien. Et quand à isoler à cette hauteur dans l'enche-
vêtrement des feuillages entremêlés de plusieurs espèces celui qui appartient à
l'arbre dont on a repéré le tronc, autant y renoncer neuf fois sur dix.
Or, les deux arbres poussent aux mêmes endroits et se divisent l'un et l'autre
(1) Pour la description botanique et physiologique complète de ces bois, je signale
au lecteur l'ouvrage du Commandant A. Bertin « Les Bois de la Guyane », éd. Larose,
Paris, et les fiches dressées sous les auspices du Comité des Bois Coloniaux et de l'Asso-
ciation Colonies-Sciences, 6, rue Taitbout, Paris (9e), par M. T. Collardet. Pour le travail
des bois de la Guyane française, on consultera aussi avec grand profit l'ouvrage da
M. Maurice Renaud « Contribution à l'étude des bois de la Guyane française ».
Les bois de la Guyane Française
Le MANIL et le PARCOURIL
Par M. DEMOUGEOT.
Mû par un penchant pour les bois bien conformés et susceptibles d'un large
emploi, je regarde, après l'Angélique, le Manil et le Parcouril avec complai-
sence. Le botaniste sursautera de voir assimiler deux essences à son point de
vue bien distinctes (1). Mais au mien, qui se borne à leurs applications prati-
ques, rien ne choque, comme on s'en rendra compte, à les accoupler. Certes,
même sans y regarder de trop près, elles présentent chacune leurs particularités
d'aspect et de structure. Cependant, la disposition générale et la nature des
éléments, ainsi que la teinte, sont pratiquement les mêmes dans les deux espè-
ces. Il n'en résulte pas que les différences soient négligeables. Dans les travaux
où des notions précises de force, de résistance et d'aptitude interviennent, il
faudra bien en tenir compte. Mais ces cas sont assez rares dans les emplois
courants des bois. Il suffit donc, en pratique, de signaler qu'elles existent.
L'arbre et son habitat
Il faut bien croire d'ailleurs que les deux essences ont un air de parenté
assez marqué, puisque les Guyanais, selon les régions, confondent leurs noms.
Ce qui est Manil sur le Maroni et la Mana devient Parcouril sur le Sinnamary
ou l'Approuague, le redevient sur le Kourou ou l'Oyapok et vice-versa. Il
arrive même que dans la même région, l'acte de baptême soit très incertain.
Si l'on s'en étonne, les habitants se contentent, en guise de réponse, d'ébaucher
un geste mi-indifférent, mi-résigné.
Sans éprouver ni approuver ce détachement, j'avoue humblement cependant
que leur identification sur pied, à moins d'une longue pratique, est déconcertante.
Il faudrait être singe pour aller cueillir des feuilles à 20 ou 30 mètres au-dessus
du sol, afin de la mener à bien. Et quand à isoler à cette hauteur dans l'enche-
vêtrement des feuillages entremêlés de plusieurs espèces celui qui appartient à
l'arbre dont on a repéré le tronc, autant y renoncer neuf fois sur dix.
Or, les deux arbres poussent aux mêmes endroits et se divisent l'un et l'autre
(1) Pour la description botanique et physiologique complète de ces bois, je signale
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Paris, et les fiches dressées sous les auspices du Comité des Bois Coloniaux et de l'Asso-
ciation Colonies-Sciences, 6, rue Taitbout, Paris (9e), par M. T. Collardet. Pour le travail
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M. Maurice Renaud « Contribution à l'étude des bois de la Guyane française ».
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