Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 décembre 1898 05 décembre 1898
Description : 1898/12/05 (A2,N19,T3). 1898/12/05 (A2,N19,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196966
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matières189
- TABLE DES SOMMAIRES
- N° 14 (5 juillet 1898).
- SOMMAIRE: Le paludisme aux Colonies: CH. NAUDIN. de l'Institut. - L'Ouvirandra Bernieriana de Madagascar, et sur la valeur nutritive de son tubercule: P r EDOUARD HECKEL. - Culture et préparation du manioc: PERRET.
- VARIÉTÉS. - Culture de la Canaigre en Californie. - La culture du café au Brésil. - Le café de Libéria ( suie ).
- BIBLIOGRAPHIE. - PETITE CORRESPONDANCE.
- .......... Page(s) .......... 32
- N° 15 (5 août).
- SOMMAIRE: Notice sur la "coulure du café": V. BOUTILLY. - Les maladies du caféier: D r DELACROIX. - La réussite des semis de cannes à sucre: G. LANDES.
- VARIÉTÉS. - L'institut botanique de Buitenzorg: J. CHAILLEY-BERT. - Culture et multiplication du Castilloa elastica cervant: V. DAVIN. - Les Jardins d'essais au Soudan français: L. CAZALBOU.
- BIBLIOGRAPHIE. - NOUVELLES ET CORRESPONDANCES. - PETITE CORRESPONDANCE.
- N° 16 (5 septembre).
- SOMMAIRE: La circulaire du ministre des colonies: A. MILHE-POUTINGON. - Sur la situation agricole et industrielle de nos vieilles colonies françaises: P r E. HECKEL. - Les maladies du caféier ( suite ): D r DELACROIX. - De la culture et des différentes préparations du manioc: Ch. CHALOT.
- VARIÉTÉS. - La station agronomique de Nanisana: EM. PRUDHOMME. - La culture du café au Brésil ( suite ).
- BIBLIOGRAPHIE. - NOUVELLES ET CORRESPONDANCES. - PETITE CORRESPONDANCE.
- N° 17 (5 octobre).
- SOMMAIRE: Les maladies du Caféier ( suite ): D r DELACROIX. - Le Manihot Glaziovii: J. BOUYSSOU. - Le café de Liberia: F.-D. COCHINS.
- VARIÉTÉS. - Les jardins d'essai du Soudan français, arbres à caoutchouc: CAZALBOU. - Coffea stenophylla.
- BIBLIOGRAPHIE. - NOUVELLES ET CORRESPONDANCES: Le Manioc à la Réunion. - L'Hevea et l'Isonandra Gutta à la Côte occidentale d'Afrique. - La culture du Poivrier en Cochinchine. - PETITE CORRESPONDANCE.
- N° 18 (5 novembre).
- SOMMAIRE: Mise à l'étude de la création d'un jardin d'essai colonial: A. MILHE-POUTINGON. - Diffusion des dattiers algériens: Australie et Jamaïque: Charles RIVIÈRE. - Culture potagère dans les postes du Haut-Niger: Philippe DE VILMORIN. - Le café de Liberia ( fin ): F.-D. COCHINS.
- VARIÉTÉS. - Notes sur un voyage à Fernando-Po: Ch. CHALOT. - Emploi de l'éléphant dans la colonisation africaine: Paul BOURDARIE. - Culture du café au Brésil ( suite. )
- BIBLIOGRAPHIE. - NOUVELLES ET CORRESPONDANCES. - PETITE CORRESPONDANCE.
- N° 19 (5 décembre).
- SOMMAIRE: La " Revue" bi-mensuelle: LA DIRECTION. - La vigne au Brésil: CH. NAUDIN, de l'Institut. - Sur la gomme de M'Beppe ou Kongosita: P r Edouard HECKEL. - La pomme de terre au Congo: ÉMILE LAURENT.
- VARIÉTÉS. - La farine au Soudan: BLOT. - Note sur la culture du café créole à la Martinique.
- BIBLIOGRAPHIE. - NOUVELLES ET CORRESPONDANCES. - PETITE CORRESPONDANCE.
- TABLE DES MATIÈRES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
- .......... Page(s) .......... 27
- B
- BLÉ ET FARINE du Soudan français
- BIBLIOGRAPHIE:
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 179
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 180
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 162
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 34
- .......... Page(s) .......... 118
- CAFÉIERS: Bâtiment et matériel industriel pour une plantation de 100 hectares.
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 176
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 46
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 176
- .......... Page(s) .......... 17
- .......... Page(s) .......... 182
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 172
- .......... Page(s) .......... 136
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 153
VARIÉTÉS 175
Cette façon de procéder est très rationnelle, car toute la sève de la plante se con-
centre dans les dix paires de branches conservées ; les fruits sont bien venus, beaux et
d'excellente qualité ; le vide constitué en laissant autour de la tige cet espace annulaire
de 0m10 permet à l'air et au soleil de circuler pour le plus grand bien des feuilles et
des fruits ; enfin il facilite beaucoup la cueillette en permettant d'atteindre les fruits
sans froisser les branches. L'arbuste limité dans sa production reste sain et vigoureux,
produit chaque année la même quantité de fruits
et la plantation dure fort longtemps (t).
A trois ans, la récolte commence sans qu'on ait eu
d'autre peine que celle d'écimer et de tailler les
arbustes et de couper au sabre d'abatis les repousses
des arbres abattus et les broussailles qui apparaissent.
C'est cette culture, des plus primitives il est vrai,
mais qui réussit toujours au Venezuela et en Colom-
bie, qu'il faudrait propager à la Martinique, en repré-
sentant aux agriculteurs que tous leurs efforts pour
créer des plantations sur les terres basses, dénudées
et brûlantes sont appelées à rester infructueux.
Pour s'en persuaderai suffit de comparer les ar-
bustes venus sur les hauteurs et ceux qui ont poussé
à une altitude insuffisante; les premiers sont sains,
vigoureux et chargés de fruits, tandis que les autres
sont attaqués par le Lemiostoma coffella sitôt leur levée
et meurent le plus souvent avant d'avoir atteint leur
complet développement.
L'auteur de l'article cité plus haut dit aussi une
chose fort juste : ceux qui abandonnent les vieilles
colonies, sous prétexte qu'elles sont épuisées, pour
déverser leurs capitaux sur nos nouvelles posses-
sions, se trompent fort souvent.
D'abord, ainsi que je l'ai fait remarquer plus haut,
en ce qui concerne la Martinique, la plus grande
partie de l'île attend encore d'être défrichée ; de plus,
comme le dit un vieux proverbe : « L'expérience est
un habit fait sur mesure et qui coûte fort cher» ; nos
ancêtres martiniquais ont payé cet habit pour nous,
les pionniers de Madagascar et du Soudan en feront
les frais pour leurs successeurs.
Je crois donc, en ce qui a trait à la culture du caféier, qu'il vaut encore mieux
placer ses capitaux dans un pays dont les produits ont une réputation universelle et
dont les habitants sont habitués au travail, plutôt que de les risquer dans un pays neuf
et sans expérience où le travail est presque inconnu et les écoles désastreuses.
Mais, dira-t-on, puisque le succès est infaillible, pourquoi ne pas essayer cette cul-
ture avec des capitaux du pays ?
Deux causes ont tari pour longtemps à la Martinique la source des capitaux dispo-
nibles : d'abord la baisse continue des prix du sucre, qui rend improductives les
sommes importantes enfouies dans les vingt-deux usines centrales d'un capital moyen
de deux millions de francs; ensuite le désastreux cyclone du 18 août 1891, qui a fait
perdre au pays une quarantaine de millions et dont les effets se font sentir jusqu'à
maintenant.
(1) Ce ne sont pas, à la vérité, tous les planteurs qui prennent autant de soins pour leurs planta-
tions, mais cette manière de faire est suivie par les planteurs intelligents qui veulent ménager
l'avenir; parmi eux je dois citer M. Ospina-Alvarez, dont les plantations sont situées dans les envi-
rons de Bogota.
Cette façon de procéder est très rationnelle, car toute la sève de la plante se con-
centre dans les dix paires de branches conservées ; les fruits sont bien venus, beaux et
d'excellente qualité ; le vide constitué en laissant autour de la tige cet espace annulaire
de 0m10 permet à l'air et au soleil de circuler pour le plus grand bien des feuilles et
des fruits ; enfin il facilite beaucoup la cueillette en permettant d'atteindre les fruits
sans froisser les branches. L'arbuste limité dans sa production reste sain et vigoureux,
produit chaque année la même quantité de fruits
et la plantation dure fort longtemps (t).
A trois ans, la récolte commence sans qu'on ait eu
d'autre peine que celle d'écimer et de tailler les
arbustes et de couper au sabre d'abatis les repousses
des arbres abattus et les broussailles qui apparaissent.
C'est cette culture, des plus primitives il est vrai,
mais qui réussit toujours au Venezuela et en Colom-
bie, qu'il faudrait propager à la Martinique, en repré-
sentant aux agriculteurs que tous leurs efforts pour
créer des plantations sur les terres basses, dénudées
et brûlantes sont appelées à rester infructueux.
Pour s'en persuaderai suffit de comparer les ar-
bustes venus sur les hauteurs et ceux qui ont poussé
à une altitude insuffisante; les premiers sont sains,
vigoureux et chargés de fruits, tandis que les autres
sont attaqués par le Lemiostoma coffella sitôt leur levée
et meurent le plus souvent avant d'avoir atteint leur
complet développement.
L'auteur de l'article cité plus haut dit aussi une
chose fort juste : ceux qui abandonnent les vieilles
colonies, sous prétexte qu'elles sont épuisées, pour
déverser leurs capitaux sur nos nouvelles posses-
sions, se trompent fort souvent.
D'abord, ainsi que je l'ai fait remarquer plus haut,
en ce qui concerne la Martinique, la plus grande
partie de l'île attend encore d'être défrichée ; de plus,
comme le dit un vieux proverbe : « L'expérience est
un habit fait sur mesure et qui coûte fort cher» ; nos
ancêtres martiniquais ont payé cet habit pour nous,
les pionniers de Madagascar et du Soudan en feront
les frais pour leurs successeurs.
Je crois donc, en ce qui a trait à la culture du caféier, qu'il vaut encore mieux
placer ses capitaux dans un pays dont les produits ont une réputation universelle et
dont les habitants sont habitués au travail, plutôt que de les risquer dans un pays neuf
et sans expérience où le travail est presque inconnu et les écoles désastreuses.
Mais, dira-t-on, puisque le succès est infaillible, pourquoi ne pas essayer cette cul-
ture avec des capitaux du pays ?
Deux causes ont tari pour longtemps à la Martinique la source des capitaux dispo-
nibles : d'abord la baisse continue des prix du sucre, qui rend improductives les
sommes importantes enfouies dans les vingt-deux usines centrales d'un capital moyen
de deux millions de francs; ensuite le désastreux cyclone du 18 août 1891, qui a fait
perdre au pays une quarantaine de millions et dont les effets se font sentir jusqu'à
maintenant.
(1) Ce ne sont pas, à la vérité, tous les planteurs qui prennent autant de soins pour leurs planta-
tions, mais cette manière de faire est suivie par les planteurs intelligents qui veulent ménager
l'avenir; parmi eux je dois citer M. Ospina-Alvarez, dont les plantations sont situées dans les envi-
rons de Bogota.
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