Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1898 05 juillet 1898
Description : 1898/07/05 (A2,N14,T3). 1898/07/05 (A2,N14,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64196914
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
24 REVUE DES CULTURES COLONIALES
0,0566 de soude; 0,107 d'acide phosphorique; 0,2157 d'azote; 41,11 de matières
solubles; 58,89 de matières insolubles.
(A suivre).
LE CAFÉ DE LIBÉRIA
(Suite. )
La Revue allemande Der Tropenflanzer, à laquelle nous avons plus d'une fois déjà
emprunté d'intéressantes études ou informations, donne les renseignements suivants
sur un nouveau dépulpeur pour le café de Libéria:
Le dépulpeur de Butin Sohaap.
Une des grosses difficultés de la préparation du Liberia a été, jusqu'ici,
l'absence d'une bonne machine à dépulper. La grosseur des grains du Liberia, la
dureté et la nature fibreuse des coques empêchent qu'on puisse,en aucune façon,
utiliser pour ce produit les machines ordinaires à l'usage du café d'Arabie.
Depuis trois ou quatre ans différents modèles avaient bien été présentés, parmi
lesquels l' « Improved Liberia Pulper », de John Gordon (London), et le dépul-
peur à cinq tamis de Walker Sons et Cie (Ceylan) ont été les plus estimés;
mais toutes ces machines étaient imparfaites. Aussi, déjà en 1893, une associa-
tion de planteurs de Java avait-elle, mais en vain, offert de décerner un prix à
qui inventerait une bonne machine à dépulper le Liberia. Cette idée fut reprise
en janvier 1896 par le Soekaboemische Landbowereeniging, qui institua; de
concert avec le Bataviaschen Lanbowereeniging,un prix de 5.000 florins qui, plus
tard, grâce à l'adhésion du Malangschen Pflanzerverein et de diverses sociétés
commerciales et privées fut porté à 6.290 florins. L'échéance du concours fut
fixée au 15 décembre 1897. Voici quelles en étaient les conditions:
1° Minimum de café à préparer par heure, 2 piculs, avec une force maximum
de trois chevaux ;
2° Hauteur maximum de la machine, 2 mètres ;
3° Séparation absolue de la pulpe et des graines ;
4° 1 au maximum de graines brisées ou endommagées;
5° La parche absolument intacte;
6° Solidité et durée.
Il se présenta trois concurrents : D. Butin Schaap, de Kandangan ; J. M. Lyon,
de Singapour; et F. Fertig, de Hambourg. Le prix fut accordé à M. Schaap, à
l'unanimité. La machine de Fertig entraînait non seulement la plus grande partie
de la pulpe avec les grains, mais un grand nombre des grains étaient brisés tout
à fait ou en partie; elle ne produisait d'autre part qu'un picul à l'heure. Celle de
Lyon était déjà, à n'en pas douter, de beaucoup supérieure. Toutes les cerises
étaient dépulpées, le bris ou autres dommages des grains n'atteignaient que
1 , la solidité ne laissait rien à désirer, la hauteur était de Im90 et la machine
produisait sans grand effort 2 piculs de grains en 28 minutes; mais la parche
était abîmée dans la proportion de 5 et d'autre part le décorticage laissait
beaucoup à désirer.
Le rapport de la Commission sur le dépulpeur de M. Butin Schaap constate
d'abord que l'époque choisie pour le cQncours était des plus défavorables aux
concurrents.
0,0566 de soude; 0,107 d'acide phosphorique; 0,2157 d'azote; 41,11 de matières
solubles; 58,89 de matières insolubles.
(A suivre).
LE CAFÉ DE LIBÉRIA
(Suite. )
La Revue allemande Der Tropenflanzer, à laquelle nous avons plus d'une fois déjà
emprunté d'intéressantes études ou informations, donne les renseignements suivants
sur un nouveau dépulpeur pour le café de Libéria:
Le dépulpeur de Butin Sohaap.
Une des grosses difficultés de la préparation du Liberia a été, jusqu'ici,
l'absence d'une bonne machine à dépulper. La grosseur des grains du Liberia, la
dureté et la nature fibreuse des coques empêchent qu'on puisse,en aucune façon,
utiliser pour ce produit les machines ordinaires à l'usage du café d'Arabie.
Depuis trois ou quatre ans différents modèles avaient bien été présentés, parmi
lesquels l' « Improved Liberia Pulper », de John Gordon (London), et le dépul-
peur à cinq tamis de Walker Sons et Cie (Ceylan) ont été les plus estimés;
mais toutes ces machines étaient imparfaites. Aussi, déjà en 1893, une associa-
tion de planteurs de Java avait-elle, mais en vain, offert de décerner un prix à
qui inventerait une bonne machine à dépulper le Liberia. Cette idée fut reprise
en janvier 1896 par le Soekaboemische Landbowereeniging, qui institua; de
concert avec le Bataviaschen Lanbowereeniging,un prix de 5.000 florins qui, plus
tard, grâce à l'adhésion du Malangschen Pflanzerverein et de diverses sociétés
commerciales et privées fut porté à 6.290 florins. L'échéance du concours fut
fixée au 15 décembre 1897. Voici quelles en étaient les conditions:
1° Minimum de café à préparer par heure, 2 piculs, avec une force maximum
de trois chevaux ;
2° Hauteur maximum de la machine, 2 mètres ;
3° Séparation absolue de la pulpe et des graines ;
4° 1 au maximum de graines brisées ou endommagées;
5° La parche absolument intacte;
6° Solidité et durée.
Il se présenta trois concurrents : D. Butin Schaap, de Kandangan ; J. M. Lyon,
de Singapour; et F. Fertig, de Hambourg. Le prix fut accordé à M. Schaap, à
l'unanimité. La machine de Fertig entraînait non seulement la plus grande partie
de la pulpe avec les grains, mais un grand nombre des grains étaient brisés tout
à fait ou en partie; elle ne produisait d'autre part qu'un picul à l'heure. Celle de
Lyon était déjà, à n'en pas douter, de beaucoup supérieure. Toutes les cerises
étaient dépulpées, le bris ou autres dommages des grains n'atteignaient que
1 , la solidité ne laissait rien à désirer, la hauteur était de Im90 et la machine
produisait sans grand effort 2 piculs de grains en 28 minutes; mais la parche
était abîmée dans la proportion de 5 et d'autre part le décorticage laissait
beaucoup à désirer.
Le rapport de la Commission sur le dépulpeur de M. Butin Schaap constate
d'abord que l'époque choisie pour le cQncours était des plus défavorables aux
concurrents.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 28/36
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64196914/f28.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64196914/f28.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64196914/f28.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64196914
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64196914
Facebook
Twitter