Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1898-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1898 05 août 1898
Description : 1898/08/05 (A2,N15,T3). 1898/08/05 (A2,N15,T3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419692j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 55
fimes nos boutures en godet de un pouce sous cloche, en nous servant de la terre
de bruyère pure et siliceuse. Tous les matins, on essuyait les parois intérieures
de la cloche où se produit toujours une abondante condensation de vapeur d'eau;
un mois après environ, nos boutures avaient émis de nouvelles racines; ces
jeunes plantes recevaient ensuite le traitement dont nous venons de parler. Un
point très important à observer dans le bouturage, c'est de le pratiquer pendant
la période de pleine végétation. -
V. DAVIN,
Chef de culture au Jardin botanique de Marseille.
LES JARDINS D'ESSAIS AU SOUDAN
M. le colonel de Trentinian, lieutenant-gouverneur du Soudan français, a,
depuis deux années, organisé dans notre colonie africaine des jardins d'essais
de cultures. Ces jardins, au nombre de quatre, ont été installés dans des condi-
tions climatériques différentes :
Le premier, à Kayes, déjà ancien, créé et entretenu par les différents chefs du
service vétérinaire qui se sont succédé dans la colonie , est situé aux portes du
Soudan, dans un milieu plutôt sénégalais que soudanais (sable et chaleur accu-
sés);
Le deuxième, à Goundam, à 40 kilomètres environ au sud-ouest de Tombouc-
tou, dans une belle région de lacs qui revêt un caractère agricole particulier, est
situé à la limite des régions saharienne et soudanaise;
Le troisième, à Siguiri, sur le Haut-Niger, près du Fouta-Djallon et de la ligne
de partage des fleuves tributaires de l'Océan et des affluents du Niger, à une
altitude d'environ 500 mètres, est dans un milieu plus arrosé et moins chaud ;
Le quatrième, à Kati, à 11 kilomètres au nord-ouest de Bammako, est situé au
centre de la partie de la colonie dans laquelle on peut, grâce à une paix com-
plète, utilement travailler aujourd'hui, à 400 mètres d'altitude et dans des condi-
tions moyennes de température et d'humidité. - -
Etant donnée cette répartition, on voit déjà que les résultats à obtenir doivent
comprendre toute l'échelle des cultures possibles dans une colonie située tout -
entière en plein milieu de la zone tropicale boréale (de 8° à 17° lat. nord).
Il sera surtout traité dans cette note des jardins de Kati, pour lesquels notre
situation de directeur nous a donné tous les renseignements nécessaires sur les
travaux qui y ont été exécutés et surtout sur les premiers résultats y obtenus.
JARDINS DE KATI
Kati est un gros village habité par des gens du Ouassoulou, de la grande
famille mandingue, situé à 11 kilomètres au nord-ouest de Bammako, sur la
vallée qui conduit au bassin du Niger.
Il est bâti au pied d'un plateau qui s'élève par gradation insensible jusqu'à
4 kilomètres de la belle plaine du grand fleuve où il se termine très brusque-
ment; c'est, en petit, la conformation des.Alpes françaises qui, lentes àatteindre
la ligne de faîte, tombent d'un coup dans les plaines de la Lombardie.
Ce plateau, à l'origine duquel est construit un grand campement, est, comme
fimes nos boutures en godet de un pouce sous cloche, en nous servant de la terre
de bruyère pure et siliceuse. Tous les matins, on essuyait les parois intérieures
de la cloche où se produit toujours une abondante condensation de vapeur d'eau;
un mois après environ, nos boutures avaient émis de nouvelles racines; ces
jeunes plantes recevaient ensuite le traitement dont nous venons de parler. Un
point très important à observer dans le bouturage, c'est de le pratiquer pendant
la période de pleine végétation. -
V. DAVIN,
Chef de culture au Jardin botanique de Marseille.
LES JARDINS D'ESSAIS AU SOUDAN
M. le colonel de Trentinian, lieutenant-gouverneur du Soudan français, a,
depuis deux années, organisé dans notre colonie africaine des jardins d'essais
de cultures. Ces jardins, au nombre de quatre, ont été installés dans des condi-
tions climatériques différentes :
Le premier, à Kayes, déjà ancien, créé et entretenu par les différents chefs du
service vétérinaire qui se sont succédé dans la colonie , est situé aux portes du
Soudan, dans un milieu plutôt sénégalais que soudanais (sable et chaleur accu-
sés);
Le deuxième, à Goundam, à 40 kilomètres environ au sud-ouest de Tombouc-
tou, dans une belle région de lacs qui revêt un caractère agricole particulier, est
situé à la limite des régions saharienne et soudanaise;
Le troisième, à Siguiri, sur le Haut-Niger, près du Fouta-Djallon et de la ligne
de partage des fleuves tributaires de l'Océan et des affluents du Niger, à une
altitude d'environ 500 mètres, est dans un milieu plus arrosé et moins chaud ;
Le quatrième, à Kati, à 11 kilomètres au nord-ouest de Bammako, est situé au
centre de la partie de la colonie dans laquelle on peut, grâce à une paix com-
plète, utilement travailler aujourd'hui, à 400 mètres d'altitude et dans des condi-
tions moyennes de température et d'humidité. - -
Etant donnée cette répartition, on voit déjà que les résultats à obtenir doivent
comprendre toute l'échelle des cultures possibles dans une colonie située tout -
entière en plein milieu de la zone tropicale boréale (de 8° à 17° lat. nord).
Il sera surtout traité dans cette note des jardins de Kati, pour lesquels notre
situation de directeur nous a donné tous les renseignements nécessaires sur les
travaux qui y ont été exécutés et surtout sur les premiers résultats y obtenus.
JARDINS DE KATI
Kati est un gros village habité par des gens du Ouassoulou, de la grande
famille mandingue, situé à 11 kilomètres au nord-ouest de Bammako, sur la
vallée qui conduit au bassin du Niger.
Il est bâti au pied d'un plateau qui s'élève par gradation insensible jusqu'à
4 kilomètres de la belle plaine du grand fleuve où il se termine très brusque-
ment; c'est, en petit, la conformation des.Alpes françaises qui, lentes àatteindre
la ligne de faîte, tombent d'un coup dans les plaines de la Lombardie.
Ce plateau, à l'origine duquel est construit un grand campement, est, comme
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 23/36
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6419692j/f23.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6419692j/f23.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6419692j/f23.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6419692j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6419692j
Facebook
Twitter