Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1939 01 novembre 1939
Description : 1939/11/01 (A14,N167)-1939/12/31 (A14,N168). 1939/11/01 (A14,N167)-1939/12/31 (A14,N168).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463793t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresI
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 293
- La Culture et le Commerce des Tabacs à Cuba en 1938
De nos Correspondants - La Production des Agrumes: Tunisie, Guinée, Brésil
De nos Correspondants - Tableau des Bois et Ouvrages en bois dont l'exportation et l'importation sont soumises à des autorisations spéciales.
De nos Correspondants - Bibliographie. - Table des Matières 1939.
De nos Correspondants
- Table des Matières
- .......... Page(s) .......... 1
- N° 158
- .......... Page(s) .......... 81
- N° 160
- ANANAS:
- .......... Page(s) .......... 122
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 144
- Fumure de l'Ananas. - Cueillette des Ananas. - Le problème de l'emballage pour les jus d'Ananas. - L'emploi de l'acétylène pour favoriser la floraison de l'Ananas. - Réunion du Comité Français de l'Ananas du 19 février 1939. - La politique d'encouragement et de soutien aux produits coloniaux. - Production et Vente des jus d'Ananas.
- A travers le Monde: Brésil. - Inde Française. - Indes Anglaises. - Japon. - Natal.
- Bibliographie.
- N° 161
- BOIS COLONIAUX:
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 168
- Les Bois de l'Empire Colonial Français: L'aménagement des palmeraies de rôniers cultivés au Sénégal. - Pour la revalorisation économique de l'Annam. Un intéressant effort de régénération forestière. - Protection de la forêt contre les incendies en Indochine. - Les Bois de la Guyane. Leur utilité. - Le reboisement à Madagascar.
- Colonies Etrangères: Nigéria Britannique, Somalie, Kenya. - Mesures fiscales et douanières prises en A. O. F. en faveur des Véhicules à Gazogène et du Matériel de Carbonisation. - DE NOS CORRESPONDANTS.
- Nos 162-163
- EXPORTATIONS ALGERIENNES:
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 206
- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 228
- .......... Page(s) .......... 232
- 2e Salon de la France d'Outre-Mer. - Communiqués financiers. - Bibliographie.
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 243
- Tabacs: Cuba, Congo Belge, Indochine.
- Chronique bananière.
- Soja: Nationalisation de cette industrie au Manchoukouo. - La tige de Soja, matière première pour la fabrication de fibres et de pulpe. - Le lait de Soja. - La culture du Soja.
- Bois Coloniaux: Australie, Brésil.
- Chronique des gazogènes.
- .......... Page(s) .......... 252 à 278
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 293
- La Culture et le Commerce des Tabacs à Cuba en 1938. - La Production des Agrumes: Tunisie, Guinée, Brésil. - Tableau des bois et Ouvrages en bois dont l'exportation et l'importation sont soumises à des autorisations spéciales. - DE NOS CORRESPONDANTS.
- Bibliographie. - Table des Matières 1939.
290 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
coup de charbon de bois. Il serait intéressant d'orienter dès mainte-
nant, les charbonniers vers la fabrication du charbon pour gazogène.
Le charbon de bois est fabriqué par les Indochinois dans des fours
en terre qui permettent d'obtenir des produits supérieurs à ceux obte-
nus par le procédé des moules et équivalents à ceux produits dans les
fours portatifs.
Malheureusement, les consommateurs ont l'habitude de n'acheter
le charbon de bois que s'il se présente en belles bûches denses et peu
friables, ce qui oblige les producteurs à n'utiliser pour la fabrication
que de gros troncs. Ces troncs sont cuits très lentement et, en général,
le centre est incomplètement carbonisé. Le producteur y trouve d'ail-
leurs, son avantage, car il vend sa marchandise au poids, et le charbon
incomplètement cuit pèse plus lourd.
Or, la plupart des gazogènes sont prévus pour consommer du char-
bon complètement carbonisé, tel qu'on le vend en France. Le charbon
que l' on trouve dans le commerce en Indochine provoque, par suite
de ses incuits, la formation de goudrons qui colmatent rapidement les
filtres. Il faudrait obtenir du fabricant qu'il livre du charbon plus cuit.
C'est d'ailleurs là une opération qu'on peut réaliser sans la moindre
difficulté : il faut seulement s'attendre à ce qu'il demande de ce char-
bon mieux cuit, un prix plus élevé, par suite de la perte sur le poids.
En revanche, puisque le gazogène ne consomme que du charbon en
petits morceaux, on peut utiliser la plupart des bois que l'on rejetait
jusqu'ici, parce qu'ils se fendaient à la cuisson et ne pouvaient four-
nir les bûches denses réclamées par le commerce. En fait, seules cer-
taines espèces, assez peu fréquentes, étaient considérées comme aptes
à fournir un bon charbon de bois. C'était une des raisons du prix rela-
tivement élevé de ce charbon car on devait, ou bien travailler dans des
régions inondées et malsaines, ou bien exploiter des arbres isolés et
parfois éloignés les uns des autres de plusieurs centaines de mètres.
Le charbon de bois pour gazogène, qui peut être fait avec n'importe
quelle essence, permet une exploitation systématique et toute la forêt
qui se trouve à proximité du four, ce qui rend cette exploitation beau-
coup plus économique.
En mars 1938, un charbonnier indochinois spécialisé dans la fabri-
cation du charbon pour gazogène vendait, pris à la charbonnière, 220
francs la tonne le charbon non concassé et 280 frs le charbon concassé
et prêt à servir.
A cette époque, le charbonnier venait à peine de transformer son
mode de fabrication et utilisait encore exclusivement les bois spéciaux
nécessaires à la fabrication du charbon commercial. Il est vraisem-
blable que lorsqu'il aurait commencé à utiliser les bois communs, son
prix de revient baisserait beaucoup.
Il est aussi à noter que les modes actuels d'exploitation des bois
peuvent être beaucoup améliorés. Il s'agit là de perfectionnements
dont l'état de développement économique du pays permet d'envisager
la réalisation à bref délai, si l'on juge, par les progrès récents des
modes d'exploitation de bois d'oeuvre.
coup de charbon de bois. Il serait intéressant d'orienter dès mainte-
nant, les charbonniers vers la fabrication du charbon pour gazogène.
Le charbon de bois est fabriqué par les Indochinois dans des fours
en terre qui permettent d'obtenir des produits supérieurs à ceux obte-
nus par le procédé des moules et équivalents à ceux produits dans les
fours portatifs.
Malheureusement, les consommateurs ont l'habitude de n'acheter
le charbon de bois que s'il se présente en belles bûches denses et peu
friables, ce qui oblige les producteurs à n'utiliser pour la fabrication
que de gros troncs. Ces troncs sont cuits très lentement et, en général,
le centre est incomplètement carbonisé. Le producteur y trouve d'ail-
leurs, son avantage, car il vend sa marchandise au poids, et le charbon
incomplètement cuit pèse plus lourd.
Or, la plupart des gazogènes sont prévus pour consommer du char-
bon complètement carbonisé, tel qu'on le vend en France. Le charbon
que l' on trouve dans le commerce en Indochine provoque, par suite
de ses incuits, la formation de goudrons qui colmatent rapidement les
filtres. Il faudrait obtenir du fabricant qu'il livre du charbon plus cuit.
C'est d'ailleurs là une opération qu'on peut réaliser sans la moindre
difficulté : il faut seulement s'attendre à ce qu'il demande de ce char-
bon mieux cuit, un prix plus élevé, par suite de la perte sur le poids.
En revanche, puisque le gazogène ne consomme que du charbon en
petits morceaux, on peut utiliser la plupart des bois que l'on rejetait
jusqu'ici, parce qu'ils se fendaient à la cuisson et ne pouvaient four-
nir les bûches denses réclamées par le commerce. En fait, seules cer-
taines espèces, assez peu fréquentes, étaient considérées comme aptes
à fournir un bon charbon de bois. C'était une des raisons du prix rela-
tivement élevé de ce charbon car on devait, ou bien travailler dans des
régions inondées et malsaines, ou bien exploiter des arbres isolés et
parfois éloignés les uns des autres de plusieurs centaines de mètres.
Le charbon de bois pour gazogène, qui peut être fait avec n'importe
quelle essence, permet une exploitation systématique et toute la forêt
qui se trouve à proximité du four, ce qui rend cette exploitation beau-
coup plus économique.
En mars 1938, un charbonnier indochinois spécialisé dans la fabri-
cation du charbon pour gazogène vendait, pris à la charbonnière, 220
francs la tonne le charbon non concassé et 280 frs le charbon concassé
et prêt à servir.
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mode de fabrication et utilisait encore exclusivement les bois spéciaux
nécessaires à la fabrication du charbon commercial. Il est vraisem-
blable que lorsqu'il aurait commencé à utiliser les bois communs, son
prix de revient baisserait beaucoup.
Il est aussi à noter que les modes actuels d'exploitation des bois
peuvent être beaucoup améliorés. Il s'agit là de perfectionnements
dont l'état de développement économique du pays permet d'envisager
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