Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1939 01 juin 1939
Description : 1939/06/01 (A14,N162)-1939/07/31 (A14,N163). 1939/06/01 (A14,N162)-1939/07/31 (A14,N163).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64637910
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresI
- SOMMAIRE
- Exportations algériennes:
- Chronique bananière:
210 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Chronique Bananière
I. - Le transport des bananes
Les bananes sont une matière vivante, à évolution très rapide, évolution qu'il
convient d'arrêter pendant le voyage, mais en lui laissant la possibilité de repren-
dre son processus normal après le débarquement des fruits.
Ce résultat ne peut être obtenu que si les bananes sont maintenues toute la
traversée à une température sensiblement constante, voisine de 120 C et que si
l' acide carbonique dégagé par les fruits est convenablement évacué. Au-dessus
de 12°, les bananes risquent d'arriver avariées, au-dessous, la « frisure » les
rend impropres à la consommation.
Pour répondre à ce programme, les cales des navires bananiers sont isolées,
réfrigérées, ventilées et fractionnées en nombreux compartiments dont chacun
peut être soumis à un traitement thermique spécial.
Comme, dans certaines colonies, les plantations se trouvent à plusieurs cen-
taines de kilomètres du port d'embarquement, les fruits doivent être coupés dans
un certain état de maturité difficile à déterminer.
Cette détermination de l'état de maturité au moment de la coupe exige que
le navire transporteur de bananes respecte un horaire régulier et signale son
arrivée plusieurs jours à l'avance par T. S. F.
Il est essentiel, pour s'assurer la bonne arrivée d'une cargaison, d'éviter l'em-
barquement de fruits trop mûrs pour supporter le voyage, et qui comprometttrait
la conservation des fruits chargés simultanément. C'est pourquoi dans chaque
port d'embarquement, aux colonies, fonctionne « une commission de condition-
nement » qui ne laisse embarquer que des fruits sains et de bonne qualité.
« Un contrôle de conditionnement » des bananes à leur arrivée dans la métro-
pole a été organisé sur des bases analogues par un décret promulgué le 14-1-37.
Un des points très délicats à régler est la température à laquelle il faut refroi-
dir les cales avant l' embarquement des fruits. Ceux-ci arrivant généralement à
une température voisine de 30°, on les introduit dans des cales qui ont été qua-
rante-huit heures avant l'embarquement refroidies à 8° ; les fruits perdent alors
progressivement leurs calories, et, peu à peu, l'équilibre de la circulation d'air
s'établit à 12°, température que l'on maintient pendant toute la traversée.
Quand les navires rejoignent durant l'hiver le port de débarquement, il est
parfois nécessaire de réchauffer l' air introduit dans les cales.
Les cargaisons de fruits ne présentent qu'exceptionnellement un tout homogène
cueilli au même point de maturité, évoluant à bord avec la même rapidité.
Il est donc nécessaire de fractionner le chargement en nombreux lots, de les
Chronique Bananière
I. - Le transport des bananes
Les bananes sont une matière vivante, à évolution très rapide, évolution qu'il
convient d'arrêter pendant le voyage, mais en lui laissant la possibilité de repren-
dre son processus normal après le débarquement des fruits.
Ce résultat ne peut être obtenu que si les bananes sont maintenues toute la
traversée à une température sensiblement constante, voisine de 120 C et que si
l' acide carbonique dégagé par les fruits est convenablement évacué. Au-dessus
de 12°, les bananes risquent d'arriver avariées, au-dessous, la « frisure » les
rend impropres à la consommation.
Pour répondre à ce programme, les cales des navires bananiers sont isolées,
réfrigérées, ventilées et fractionnées en nombreux compartiments dont chacun
peut être soumis à un traitement thermique spécial.
Comme, dans certaines colonies, les plantations se trouvent à plusieurs cen-
taines de kilomètres du port d'embarquement, les fruits doivent être coupés dans
un certain état de maturité difficile à déterminer.
Cette détermination de l'état de maturité au moment de la coupe exige que
le navire transporteur de bananes respecte un horaire régulier et signale son
arrivée plusieurs jours à l'avance par T. S. F.
Il est essentiel, pour s'assurer la bonne arrivée d'une cargaison, d'éviter l'em-
barquement de fruits trop mûrs pour supporter le voyage, et qui comprometttrait
la conservation des fruits chargés simultanément. C'est pourquoi dans chaque
port d'embarquement, aux colonies, fonctionne « une commission de condition-
nement » qui ne laisse embarquer que des fruits sains et de bonne qualité.
« Un contrôle de conditionnement » des bananes à leur arrivée dans la métro-
pole a été organisé sur des bases analogues par un décret promulgué le 14-1-37.
Un des points très délicats à régler est la température à laquelle il faut refroi-
dir les cales avant l' embarquement des fruits. Ceux-ci arrivant généralement à
une température voisine de 30°, on les introduit dans des cales qui ont été qua-
rante-huit heures avant l'embarquement refroidies à 8° ; les fruits perdent alors
progressivement leurs calories, et, peu à peu, l'équilibre de la circulation d'air
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Quand les navires rejoignent durant l'hiver le port de débarquement, il est
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