Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1931-12-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 décembre 1931 01 décembre 1931
Description : 1931/12/01 (A2,N18)-1931/12/31. 1931/12/01 (A2,N18)-1931/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6388919t
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2014
- Aller à la page de la table des matières885
- SOMMAIRE
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- TABLE DES MATIÈRES du Tome Deuxième (deuxième Semestre 1931)
- Pages Fasc.
- .......... Page(s) .......... 601
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- .......... Page(s) .......... 887
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- .......... Page(s) .......... 850
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- .......... Page(s) .......... 548
- .......... Page(s) .......... 621
- .......... Page(s) .......... 625
- .......... Page(s) .......... 778
- .......... Page(s) .......... 855
- .......... Page(s) .......... 947
- .......... Page(s) .......... 953
- .......... Page(s) .......... 673
- .......... Page(s) .......... 700
- .......... Page(s) .......... 775
- .......... Page(s) .......... 661
- .......... Page(s) .......... 831
- .......... Page(s) .......... 687
- .......... Page(s) .......... 567
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- .......... Page(s) .......... 497
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 503
- TABLE SYSTÉMATIQUE
- Agriculture générale.
- Pages
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 16
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- .......... Page(s) .......... 15
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- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 14
LE MILDIOU DE LA VIGNE 893
d'hiver. Si les foyers primaires de Mildiou sont peu nombreux, les
attaques resteront longtemps localisées car la dispersion des conidies
est moins rapide qu'on ne pourrait le supposer. La rareté des œufs
d'hiver doit donc s'opposer à la généralisation rapide du Mildiou
même si la pluviométrie de l'année est favorable. La maladie reste
localisée aux seuls points où existaient ces œufs et elle cause dans
ces seuls foyers des dégâts sérieux.
Des périodes chaudes et sèches d'une certaine durée, courant
avril ou mai, peuvent. aussi arrêter le Mildiou avant qu'il n'ait
commis des dégâts notables ou alors que ses attaques sont encore
localisées autour des foyers primaires. C'est ce qui se produit fré-
quemment en Tunisie et ce qui explique sans doute l'absence d'at-
taques sérieuses en 1908 et en 1923. La sécheresse relative d'avril
1929 explique aussi que le Mildiou n'ait pas eu cette année-là l'im-
portance que les pluies de mai lui auraient permis de prendre.
Certaines années enfin, qui, comme 1907 et surtout 1911, ont
un printemps plutôt humide sont pourtant peu favorables au Mil-
diou. L'absence de pluies importantes fin mars ou début avril, en
n'assurant pas la germination des œufs d'hiver, peut être le facteur
primordial qui limite, à lui seul, la gravité des attaques.
On voit en somme que les pluies, si elles constituent le facteur
essentiel qui conditionne le développement du Mildiou, ne jouent
pas cependant un rôle exclusif. D'autres facteurs interviennent,
parmi lesquels la chaleur, et surtout le siroco qui jugule mieux que
tout traitement des attaques naissantes. On est aussi amené à
penser qu'il n'y a pas tous les ans, au printemps, disséminés par
tout le vignoble, des œufs d'hiver en quantité suffisante pour per-
mettre d'emblée le développement rapide du Mildiou. Il est excep-
tionnel que ces facteurs jouent tous à la fois dans un sens favorable
au Mildiou. C'est ce qui explique la rareté des « années à Miltliou»
avec lesquelles il faut pourtant compter.
Lutte contre le Mildiou de la vigne en Tunisie.
Le vignoble tunisien étant à l'heure actuelle obligatoirement
constitué par des cépages appartenant à l'espèce Vitis vinifera, la
d'hiver. Si les foyers primaires de Mildiou sont peu nombreux, les
attaques resteront longtemps localisées car la dispersion des conidies
est moins rapide qu'on ne pourrait le supposer. La rareté des œufs
d'hiver doit donc s'opposer à la généralisation rapide du Mildiou
même si la pluviométrie de l'année est favorable. La maladie reste
localisée aux seuls points où existaient ces œufs et elle cause dans
ces seuls foyers des dégâts sérieux.
Des périodes chaudes et sèches d'une certaine durée, courant
avril ou mai, peuvent. aussi arrêter le Mildiou avant qu'il n'ait
commis des dégâts notables ou alors que ses attaques sont encore
localisées autour des foyers primaires. C'est ce qui se produit fré-
quemment en Tunisie et ce qui explique sans doute l'absence d'at-
taques sérieuses en 1908 et en 1923. La sécheresse relative d'avril
1929 explique aussi que le Mildiou n'ait pas eu cette année-là l'im-
portance que les pluies de mai lui auraient permis de prendre.
Certaines années enfin, qui, comme 1907 et surtout 1911, ont
un printemps plutôt humide sont pourtant peu favorables au Mil-
diou. L'absence de pluies importantes fin mars ou début avril, en
n'assurant pas la germination des œufs d'hiver, peut être le facteur
primordial qui limite, à lui seul, la gravité des attaques.
On voit en somme que les pluies, si elles constituent le facteur
essentiel qui conditionne le développement du Mildiou, ne jouent
pas cependant un rôle exclusif. D'autres facteurs interviennent,
parmi lesquels la chaleur, et surtout le siroco qui jugule mieux que
tout traitement des attaques naissantes. On est aussi amené à
penser qu'il n'y a pas tous les ans, au printemps, disséminés par
tout le vignoble, des œufs d'hiver en quantité suffisante pour per-
mettre d'emblée le développement rapide du Mildiou. Il est excep-
tionnel que ces facteurs jouent tous à la fois dans un sens favorable
au Mildiou. C'est ce qui explique la rareté des « années à Miltliou»
avec lesquelles il faut pourtant compter.
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Le vignoble tunisien étant à l'heure actuelle obligatoirement
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