Le Cheptel ovin dans les Colonies françaises Par ANTONIN ROLET, * Ingénieur Agronome, Professeur à l'Ecole d'Agriculture d'Antibes.
En Afrique du Nord Il est difficile de chiffrer la population ovine actuelle de l'Afrique du Nord.
En ce qui concerne l'Algérie, on a dit que l'effectif total avait diminué de 25 p. 100 en 1926 ; qu'un recensement fait au début de 1928 avait donné 5 613 937 unités, ce qui représente une augmen- tation de 530 746 sur 1927.
En Tunisie, en 1913, on ne comptait que 615 684 têtes, contre 1 145 000 en 1894. Certains estiment qu'il y en a actuellement 2 mil- lions.
Quant au Maroc, il nourrissait, en 1925, 8 à 10 millions d'ovins.
Mais on parle aussi de 20, et même 40 millions.
Il est évident qu'une statistique tant soit peu précise est difficile à établir dans les populations dissidentes.
Quoi qu'il en soit, on s'accorde pour reconnaître que l'ensemble du cheptel n'est pas en rapport avec la capacité de production des régions considérées.
Les causes de l'infériorité des effectifs.
Parmi les causes de la diminution du cheptel, ou tout au moins de l'infériorité de son importance, nous citerons : Les exigences de l'approvisionnement de nos armées pendant la guerre, les progrès de la colonisation, l'extension rapide des cultures,
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