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- TRAVAUX DU SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: Résumés parle professeur F. HEIM
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SERVICE D'ÉTUDES 625
Nous avons limité cette comparaison aux caoutchoucs :
ffevea ou Para sauvage, Para de plantation, Funtumia, consi-
dérés comme les plus importants caoutchoucs d'arbres, et aux
caoutchoucs de: Landolphia onariensis et de L.Heudelotii, con-
sidérés comme les caoutchoucs typiques de lianes.
Pour chaque sorte, nous avons pris les caoutchoucs donnant
les valeurs limites extrêmes du coefficient qui caractérise à la
fois les propriétés d'extensibilité et d'élasticité : d'ailleurs, à peu
de chose près, les coefficients caractéristiques des diverses qua-
lités techniques, varient dans le même sens.
Le tableau précédent, montre q:re le caoutchouc de Ceara, est
un bon caoutchouc intermédiaire entre le Para et le caoutchouc
de Funtumia.
Il est particulièrement nerveux et élastique, assez tenace et
extensible, et figure en bonne place à côté des Paras et surtout
des Funtumia.
Il est nettement supérieur aux caoutchoucs de lianes, dont il
a parfois les qualités de souplesse que ceux-ci apportent dans des
mélanges de gommes
En résumé, le caoutchouc de Ceara de 1 Oubangui, tel qu'il
nous a été remis, est un bon caoutchouc moyen ; ses qualités
seraient sans doute améliorées par un mode de coagulation plus
approprié. Il est donc déjà extrêmement intéressant, non seule-
ment parce qu'il est directement utilisable par l'industrie, mais
surtout parce qu'il est susceptible de perfectionnement.
(Travail effectué au Laboratoire des Productions coloniales).
INFORMATIONS
Conférences publiques au Musée.
Les collections du Musée commercial de l'Agence générale des
Colonies sont actuellement l'objet d un regroupement méthodique
et rationnel. Elles sont formées des produits originaires des
Colonies françaises et représentent, soit des matières premières
non industrialisées connues, soit des produits ayant reçu une
première préparation ou transformation dans la colonie elle-même.
Ces collections sont riches; elles empruntent leur intérêt beaucoup
Nous avons limité cette comparaison aux caoutchoucs :
ffevea ou Para sauvage, Para de plantation, Funtumia, consi-
dérés comme les plus importants caoutchoucs d'arbres, et aux
caoutchoucs de: Landolphia onariensis et de L.Heudelotii, con-
sidérés comme les caoutchoucs typiques de lianes.
Pour chaque sorte, nous avons pris les caoutchoucs donnant
les valeurs limites extrêmes du coefficient qui caractérise à la
fois les propriétés d'extensibilité et d'élasticité : d'ailleurs, à peu
de chose près, les coefficients caractéristiques des diverses qua-
lités techniques, varient dans le même sens.
Le tableau précédent, montre q:re le caoutchouc de Ceara, est
un bon caoutchouc intermédiaire entre le Para et le caoutchouc
de Funtumia.
Il est particulièrement nerveux et élastique, assez tenace et
extensible, et figure en bonne place à côté des Paras et surtout
des Funtumia.
Il est nettement supérieur aux caoutchoucs de lianes, dont il
a parfois les qualités de souplesse que ceux-ci apportent dans des
mélanges de gommes
En résumé, le caoutchouc de Ceara de 1 Oubangui, tel qu'il
nous a été remis, est un bon caoutchouc moyen ; ses qualités
seraient sans doute améliorées par un mode de coagulation plus
approprié. Il est donc déjà extrêmement intéressant, non seule-
ment parce qu'il est directement utilisable par l'industrie, mais
surtout parce qu'il est susceptible de perfectionnement.
(Travail effectué au Laboratoire des Productions coloniales).
INFORMATIONS
Conférences publiques au Musée.
Les collections du Musée commercial de l'Agence générale des
Colonies sont actuellement l'objet d un regroupement méthodique
et rationnel. Elles sont formées des produits originaires des
Colonies françaises et représentent, soit des matières premières
non industrialisées connues, soit des produits ayant reçu une
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Ces collections sont riches; elles empruntent leur intérêt beaucoup
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