820 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Le franc-Guyane est tombé au-dessous du franc-Paris, en
raison de l'excédent du chiffre des importations sur celui
des exportations. La Banque de la Guyane prélève une taxe
de change de 10 p. 100 sur le montant des traites qui lui
sont remises, et cela ne facilite guère les affaires. Aussi,
toutes les grosses maisons ont-elles suspendu leurs comman-
des, beaucoup même ont été annulées; on voit le marasme
qui va en résulter. Si on ajoute à cela l'émotion que sou-
lève ici l'arrestation et, probablement, la fail'ite de GALMOT,
le député de la Guyane, qui vraisemblablement, entraînera
d'autres maisons cayennaises dans sa chute, l'on conviendra
que le moment n'est guère favorable.
Et encore, ce ne sont là que difficultés momentanées, qui
seraient peut-être négligeables dans un avenir plus ou moins
rapproché, si ce pays était en pleine expansion. Or, ce n'est
pas le cas. et cela ne changera pas tant que la population
(la main-d'œuvre) ne se sera pas accrue dans des proportions
sérieuses permettant enfin la mise en valeur des richesses
innombrables du sol et du sous-sol. En un mot, rien de
comparable avec ce qui se passe dans d'autres colonies en
plein développement, telles que l'A.O.F., l'Indochine P-t, sur-
tout, le Maroc; ici, c'est la stagnation totale.
(La Dépêche Coloniale, 5 juillet 1921.)
Tourisme colonial.
GUYANE FRANÇAISE
Le 12 avril dernier, au cours d'une réunion publique tenue
à la mairie de Saint - Laurent, sous la présidence de M. le
Directeur de l'Administration pénitentiaire, M. le Commandant
DUTERTRE a entretenu l'auditoire d'un projet de création d'uu
Syndicat d'initiative en Guyane française.
Ce Syndicat aurait pour but:
1° De faire connaître par campagne de presse, par l'orga-
nisation de conférences et même de réclames, les richesses
naturelles de la colonie, ses ressources diverses, ses moyens;
ses besoins aussi, de façon à y attirer les capitaux françaiS
et éventuellement les capitaux étrangers;
2° Grouper les forces vives locales de façon à obtcmr
un rendement maximum des ressources du IH) s, amener et
utiliser au mieux la main-d'œuvre nécessaire, organisé
Le franc-Guyane est tombé au-dessous du franc-Paris, en
raison de l'excédent du chiffre des importations sur celui
des exportations. La Banque de la Guyane prélève une taxe
de change de 10 p. 100 sur le montant des traites qui lui
sont remises, et cela ne facilite guère les affaires. Aussi,
toutes les grosses maisons ont-elles suspendu leurs comman-
des, beaucoup même ont été annulées; on voit le marasme
qui va en résulter. Si on ajoute à cela l'émotion que sou-
lève ici l'arrestation et, probablement, la fail'ite de GALMOT,
le député de la Guyane, qui vraisemblablement, entraînera
d'autres maisons cayennaises dans sa chute, l'on conviendra
que le moment n'est guère favorable.
Et encore, ce ne sont là que difficultés momentanées, qui
seraient peut-être négligeables dans un avenir plus ou moins
rapproché, si ce pays était en pleine expansion. Or, ce n'est
pas le cas. et cela ne changera pas tant que la population
(la main-d'œuvre) ne se sera pas accrue dans des proportions
sérieuses permettant enfin la mise en valeur des richesses
innombrables du sol et du sous-sol. En un mot, rien de
comparable avec ce qui se passe dans d'autres colonies en
plein développement, telles que l'A.O.F., l'Indochine P-t, sur-
tout, le Maroc; ici, c'est la stagnation totale.
(La Dépêche Coloniale, 5 juillet 1921.)
Tourisme colonial.
GUYANE FRANÇAISE
Le 12 avril dernier, au cours d'une réunion publique tenue
à la mairie de Saint - Laurent, sous la présidence de M. le
Directeur de l'Administration pénitentiaire, M. le Commandant
DUTERTRE a entretenu l'auditoire d'un projet de création d'uu
Syndicat d'initiative en Guyane française.
Ce Syndicat aurait pour but:
1° De faire connaître par campagne de presse, par l'orga-
nisation de conférences et même de réclames, les richesses
naturelles de la colonie, ses ressources diverses, ses moyens;
ses besoins aussi, de façon à y attirer les capitaux françaiS
et éventuellement les capitaux étrangers;
2° Grouper les forces vives locales de façon à obtcmr
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