854 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
on se trouvera bien d'en donner peu à la fois et plus souvent.
Aux Indes, on a employé avec succès un mélange renfermant
10 p. 100 de potasse et 10 p. 100 d'acide phosphorique à la dose
de 700 lbs par acre (772 kilos par hectare) ; l'azote est donné,
suivant les besoins, sous forme de nitrate de soude.
On a pu se rendre compte des excellents résultats obtenus,
dans ces essais entrepris aux Indes, avec les engrais artificiels.
Une maladie commune du bananier, qui en diminue considé-
rablement la valeur, est une sorte d'escarre qui se forme sur la
racine ; il a été démontré qu'elle ne se produisait que sur les
plantes qui souffrent du manque de nourriture et on peut y
remédier par une forte fumure apportée à temps.
Le bananier est exigeant aussi en humidité ; originaire des
îles, il aime non seulement un sol humide, mais une atmosphère
suffisamment riche en vapeur d'eau pendant la plus grande
partie de l'année. Il peut supporter des froids accidentels mais
pour la formation complète de ses fruits une haute température
est indispensable; il peut croître encore sous d'assez hautes
altitudes, mais il ne fructifie plus alors que tous les 2 ou 3 ans,
et les bananes récoltées sont de petite taille et par suite diffici-
lement vendables.
(L'Éveil économique.)
Le kapok et son avenir.
Il n 'y a pas très longtemps que le kapok est devenu un produit
courant sur le marché français. L'Europe septentrionale, et
particulièrement la Hollande qui en est le principal importateur,
en font, depuis près de quarante ans une consommation notable
et qui va croissant. On sait que ce produit colonial est un duvet
qui entoure les graines de certains arbres de la famille des
Malvacées, un Eriodendrum etunBombax. Sa douceur et sa
légèreté l'ont fait depuis longtemps utiliser dans les pays d'où il
est originaire : les Indes anglaises et néerlandaises et l'Indochine,
pour la confection des matelas et des coussins.
C'est également comme matière de rembourrage, au même
titre que la laine et le coton, qu'il a été employé lors de son
apparition en Europe, mais ses remarquables propriétés lui ont
valu depuis des usages extrêmement variés.
Le kapok est pratiquement imperméable à l'eau ; on s'en
on se trouvera bien d'en donner peu à la fois et plus souvent.
Aux Indes, on a employé avec succès un mélange renfermant
10 p. 100 de potasse et 10 p. 100 d'acide phosphorique à la dose
de 700 lbs par acre (772 kilos par hectare) ; l'azote est donné,
suivant les besoins, sous forme de nitrate de soude.
On a pu se rendre compte des excellents résultats obtenus,
dans ces essais entrepris aux Indes, avec les engrais artificiels.
Une maladie commune du bananier, qui en diminue considé-
rablement la valeur, est une sorte d'escarre qui se forme sur la
racine ; il a été démontré qu'elle ne se produisait que sur les
plantes qui souffrent du manque de nourriture et on peut y
remédier par une forte fumure apportée à temps.
Le bananier est exigeant aussi en humidité ; originaire des
îles, il aime non seulement un sol humide, mais une atmosphère
suffisamment riche en vapeur d'eau pendant la plus grande
partie de l'année. Il peut supporter des froids accidentels mais
pour la formation complète de ses fruits une haute température
est indispensable; il peut croître encore sous d'assez hautes
altitudes, mais il ne fructifie plus alors que tous les 2 ou 3 ans,
et les bananes récoltées sont de petite taille et par suite diffici-
lement vendables.
(L'Éveil économique.)
Le kapok et son avenir.
Il n 'y a pas très longtemps que le kapok est devenu un produit
courant sur le marché français. L'Europe septentrionale, et
particulièrement la Hollande qui en est le principal importateur,
en font, depuis près de quarante ans une consommation notable
et qui va croissant. On sait que ce produit colonial est un duvet
qui entoure les graines de certains arbres de la famille des
Malvacées, un Eriodendrum etunBombax. Sa douceur et sa
légèreté l'ont fait depuis longtemps utiliser dans les pays d'où il
est originaire : les Indes anglaises et néerlandaises et l'Indochine,
pour la confection des matelas et des coussins.
C'est également comme matière de rembourrage, au même
titre que la laine et le coton, qu'il a été employé lors de son
apparition en Europe, mais ses remarquables propriétés lui ont
valu depuis des usages extrêmement variés.
Le kapok est pratiquement imperméable à l'eau ; on s'en
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