Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1926 01 juillet 1926
Description : 1926/07/01 (A15,N103)-1926/07/31. 1926/07/01 (A15,N103)-1926/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460517t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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LE CAOUTCHOUC DANS L'OUEST DE JAVA 23
La compression des frais d'entretien et l'application des
saignées alternées expliquent cette diminution très importante
du nombre d'ouvriers.
Le salaire moyen, d'un coolie ordinaire, varie entre 30 et 40
cents (1), celui d'un saigneur est de 75 cents. D'ailleurs, il n'est
pas possible de donner des chiffres précis. A certaines périodes,
l'indigène est attirée par ses cultures personnelles et se laisse
difficilement distraire de sa rizière où il est occupé à labourer
ou à récolter. Quelques mois plus tard, le recrutement redevient
aisé.
Le Soundanais est un montagnard agriculteur, rustre, plus
fort que le Javanais du centre de l'île. Il est soumis et relati-
vement travailleur, mais, comme beaucoup d'autres peuples
orientaux, ignore l'épargne ; c'est l'avance obligatoire au
moment des grandes fêtes musulmanes. Le Soundanais aime
les fêtes et les divertissements ; un planteur n'a pas hésité à
installer un cinéma pour attirer et maintenir une main-d'œuvre
abondante, et ce n'est pas, certainement, le plus mauvais
système.
Très souvent, le paiement à la tâche est adopté. Le coolie
est payé proportionnellement à la quantité de latex récolté,
à la surface sarclée ou nettoyée.
Les contre-maîtres indigènes touchent 100 à 150 florins par
mois, et un employé européen 300 au moins.
PRIX DE REVIENT. Cette question est très delicate car,
actuellement, la mévente a forcé les planteurs à comprimer
le plus possible le prix de revient, quitte à compromettre les
récoltes futures par l'abandon des soins d'entretien. Dans ce
qui suit, il ne faut pas peidre de vue que 1920 et 1921 sont
des années exceptionnelles.
Je citerai surtout des chiffres se rapportant aux plantations
gouvernementales. Le tableau suivant permet de juger de leur
importante dans la production du caoutchouc dans l'île de
Java :
(1) En Cochinchine, le coolie est payé 0 piastre 40 en moyenne et reçoit sa
ration journalière de riz. Ce salaire est le plus bas après celui de Java. Bien
entendu, nous faisons abstraction de la question du change ; 100 piastres valaient
120 à 130 florins au moment où ce rapport a été écrit.
La compression des frais d'entretien et l'application des
saignées alternées expliquent cette diminution très importante
du nombre d'ouvriers.
Le salaire moyen, d'un coolie ordinaire, varie entre 30 et 40
cents (1), celui d'un saigneur est de 75 cents. D'ailleurs, il n'est
pas possible de donner des chiffres précis. A certaines périodes,
l'indigène est attirée par ses cultures personnelles et se laisse
difficilement distraire de sa rizière où il est occupé à labourer
ou à récolter. Quelques mois plus tard, le recrutement redevient
aisé.
Le Soundanais est un montagnard agriculteur, rustre, plus
fort que le Javanais du centre de l'île. Il est soumis et relati-
vement travailleur, mais, comme beaucoup d'autres peuples
orientaux, ignore l'épargne ; c'est l'avance obligatoire au
moment des grandes fêtes musulmanes. Le Soundanais aime
les fêtes et les divertissements ; un planteur n'a pas hésité à
installer un cinéma pour attirer et maintenir une main-d'œuvre
abondante, et ce n'est pas, certainement, le plus mauvais
système.
Très souvent, le paiement à la tâche est adopté. Le coolie
est payé proportionnellement à la quantité de latex récolté,
à la surface sarclée ou nettoyée.
Les contre-maîtres indigènes touchent 100 à 150 florins par
mois, et un employé européen 300 au moins.
PRIX DE REVIENT. Cette question est très delicate car,
actuellement, la mévente a forcé les planteurs à comprimer
le plus possible le prix de revient, quitte à compromettre les
récoltes futures par l'abandon des soins d'entretien. Dans ce
qui suit, il ne faut pas peidre de vue que 1920 et 1921 sont
des années exceptionnelles.
Je citerai surtout des chiffres se rapportant aux plantations
gouvernementales. Le tableau suivant permet de juger de leur
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Java :
(1) En Cochinchine, le coolie est payé 0 piastre 40 en moyenne et reçoit sa
ration journalière de riz. Ce salaire est le plus bas après celui de Java. Bien
entendu, nous faisons abstraction de la question du change ; 100 piastres valaient
120 à 130 florins au moment où ce rapport a été écrit.
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