Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1925 01 janvier 1925
Description : 1925/01/01 (A12,N85)-1925/01/31. 1925/01/01 (A12,N85)-1925/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423427p
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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Pages
ÉTUDES ET MÉMOIRES:- .......... Page(s) .......... 33
- J. CARDOT. - Le Coton en Indochine et les besoins de l'Industrie cotonnière française (suite et fin).......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 82
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- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 85
LA SÉLECTION DU PALMIER A HUILE 3
lièrement les mêmes suj ets pour déterminer une moyenne,
seule base exacte de toute appréciation.
La productivité est influencée par les conditions météoro-
logiques et certainement aussi par la périodicité que l'on
observe chez toutes les essences fruitières ; son étude, de la
plus haute importance dans la détermination des sujets repérés,
nécessite une surveillance incessante de plusieurs années.
D'autre part, l'étude de chaque palmier entraîne des exa-
mens répétés, visant l'analyse physique, l'analyse chimique
et l'essai à la presse hydraulique.
Les résultats ne peuvent donc être que lents et progressifs,
d'autant plus que les Stations, en voie de création, ne possèdent
pas encore leur outillage complet.
Classifications. Aucun guide autre que l'observation
directe ne peut venir orienter les premières recherches et en
accélérer la réalisation. Les classifications botaniques sont
prématurées, la plupart des divisions, beaucoup trop nom-
breuses du reste, correspondant à des stades artificiels entre
lesquels on observe tous les intermédiaires parfois même parmi
les fruits d'un même régime. Il faut considérer le palmier
comme un arbre fruitier où les formes sont innombrables et
parmi lesquelles on ne peut admettre qu'un petit nombre
d'entre elles représentant réellement des caractères distinctifs
assez nets. Les classements créés par les indigènes sont prati-,
ques, encore présentent-ils des imperfections car les dénomi-
nations sont, elles aussi, arbitraires. Les appellations daho-
méennes sont les plus claires ; celles de la Cote d'Ivoire sont
trop nombreuses car elles se rapportent à un grand nombre de
dialectes.
Le classement du Dahomey, qui sera provisoirement pris
comme type, est le suivant :
1° Le Dé-Yaya, à fruits noirs, donnant, par diminution de
l'épaisseur de la coque, le Dé-kla, le Dé-Gbakoun et le Votchi,
sans qu'il y ait une délimitation franchement marquée par un
caractère entre ces quatre formes.
Le Dé-Yaya, palmier ordinaire, est celui qui a la plus grosse
coque et le péricarpe le moins charnu, c'est l'ancêtre des pal-
lièrement les mêmes suj ets pour déterminer une moyenne,
seule base exacte de toute appréciation.
La productivité est influencée par les conditions météoro-
logiques et certainement aussi par la périodicité que l'on
observe chez toutes les essences fruitières ; son étude, de la
plus haute importance dans la détermination des sujets repérés,
nécessite une surveillance incessante de plusieurs années.
D'autre part, l'étude de chaque palmier entraîne des exa-
mens répétés, visant l'analyse physique, l'analyse chimique
et l'essai à la presse hydraulique.
Les résultats ne peuvent donc être que lents et progressifs,
d'autant plus que les Stations, en voie de création, ne possèdent
pas encore leur outillage complet.
Classifications. Aucun guide autre que l'observation
directe ne peut venir orienter les premières recherches et en
accélérer la réalisation. Les classifications botaniques sont
prématurées, la plupart des divisions, beaucoup trop nom-
breuses du reste, correspondant à des stades artificiels entre
lesquels on observe tous les intermédiaires parfois même parmi
les fruits d'un même régime. Il faut considérer le palmier
comme un arbre fruitier où les formes sont innombrables et
parmi lesquelles on ne peut admettre qu'un petit nombre
d'entre elles représentant réellement des caractères distinctifs
assez nets. Les classements créés par les indigènes sont prati-,
ques, encore présentent-ils des imperfections car les dénomi-
nations sont, elles aussi, arbitraires. Les appellations daho-
méennes sont les plus claires ; celles de la Cote d'Ivoire sont
trop nombreuses car elles se rapportent à un grand nombre de
dialectes.
Le classement du Dahomey, qui sera provisoirement pris
comme type, est le suivant :
1° Le Dé-Yaya, à fruits noirs, donnant, par diminution de
l'épaisseur de la coque, le Dé-kla, le Dé-Gbakoun et le Votchi,
sans qu'il y ait une délimitation franchement marquée par un
caractère entre ces quatre formes.
Le Dé-Yaya, palmier ordinaire, est celui qui a la plus grosse
coque et le péricarpe le moins charnu, c'est l'ancêtre des pal-
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