Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Le Coton en Indochine et les besoins de l'Industrie cotonnière française
Conférence faite al'" Institut National - d'Agronomie Coloniale"
par
J. CARDOT
Chef du Service scientifique al'" Agence Économique de, l'Indochine (Suite et fin) (1)
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L'étude de ces parasites reste encore, en grande partie, à faire pour l'Indochine. On a signalé à différentes reprises l'existence au Cambodge et au Tonkin d'un petit Lépidoptère, le Gelechia ou Depressaria gossypiella, dont la larve, connue sous le nom de « ver rose » ou « chenille rose » (Pink Bollworm des Anglo-Saxons) cause tant de ravages dans les cultures coton- nières de divers pays. Disons toutefois que tous les exemplaires envoyés sous ce. nom d'Indochine à la Station entomologique de Paris ont été reconnus pour appartenir à un autre papillon, le Pyroderces simplex, dont la chenille, beaucoup moins redou- table que celle du Gelechia, ne s'attaque guère qu'aux capsules déjà malades.
D'autre part, M. VINCENS, phytopathologiste de l'Institut scientifique de Saigon, a reconnu l'existence au Cambodge d'un Coléoptère du genre Anthonome, et d'un Hémiptère (Dysdercus angulatus), qui s'attaquent également aux capsules ; d'une Pyrale (Sylepta derogata), dont la chenille dévore les feuilles, et enfin de plusieurs maladies cryptogamiques causées par des champignons des genres Ramularia, Glomerella et Mycosphae-
(1) Voir l'Agronomie Coloniale nO 84, p. 161. et n° 85, p. 15.
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