Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
v ARrÉTJts 59
« II ne semble pas que la filature au mouillé soit possible pour cette fibre, car il faut une immersion trop prolongée, et dans de l'eau trop chaude, pour amener la dissociation des fibres ce qui empêcherait de les filer sur le matériel au mouillé du Lin, tel qu'il existe. »
« En résumé : belle fibre, ayant besoin d'une meilleure prépa- ration pour éviter les pertes exagérées au peignage. Pourrait remplacer le Lin dans les numéros moyens au sec. Pourrait vrai- semblablement être travaillée sur les peigneuses à Lin et sur le matériel de filature au sec du Lin. »
Il n'est peut-être pas inutile de faire remarquer que dans une préparation industrielle de la fibre, effectuée sur les lieux de production, avec des moyens appropriés, il serait facile d'obte- nir une matière donnant un déchet moindre au peignage.
C. C.
LA MALADIE DES TACHES BRUNES" DE L'ARACHIDE Dans un travail paru dans le nO 73 de VAgronomie Coloniale (janvier 1924), nous avons attiré l'attention sur les champi- gnons parasites de l'Arachide et fait remarquer combien nous étions mal renseignés sur ceux qui se rencontrent dans nos colonies.
Notamment la « maladie des taches brunes des feuilles», pro- duite par le Cercospora personata, bien que très répandue et connue en Afrique en divers points de la côte occidentale (Congo, Côte d'Or), était considérée par A. CHEVALIER comme n'existant pas au Sénégal. Faute de renseignements sûrs, nous n'avions pu élucider la question, bien que l'absence d'un para- site très commun en une région où la culture de l'Arachide a pris tant d'extension pût paraître singulière. Et de fait l'Institut National d'Agronomie Coloniale a reçu, récemment, des échan- tillons de Cercospora personata provenant de Ziguinchor (cercle de la Casamance). Il est donc désormais certain que la maladie des taches brunes existe au Sénégal ; nous n'avons, il est vrai, aucun renseignement précis sur son extension, ni sur les dégâts qu'elle cause. A. M.
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