Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1906 31 juillet 1906
Description : 1906/07/31 (A6,N61). 1906/07/31 (A6,N61).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378381t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 219
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- .......... Page(s) .......... 222
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- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 205
N* 61 — JUILLET 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 199
contre le soleil pour le caféier et le ca-
caoyer ; il ressemble en effet beaucoup à
celui du Manioc et on sait que le feuillage
de ce dernier est des plus favorable au ca-r
caoyer, n'ayant que l'inconvénient d'être
trop bas et de ne durer que deux ou trois
ans.
Son tronc est remarquablement disposé
pour faciliter les travaux de saignée et le
atei en découle est plus facile à coa-
guler et à sécher que celui des autres caout-
choutiers, du Kikxia en particulier.
Le sol et le climat du Bas-Congo semblent
lui être particulièrement favorables.
Ce dernier point mérite un certain déve-
loppement parce qu'à mon sens il est capi-
tal. En ce qui concerne le climat, inutile
d'insister, puisque nous sommes ici à la
même latitude que l'Amazonie et dans des
conditions d'altitude à peu près identiques;
en effet, on ne rencontre nulle part, même
dans. ce que l'on est convenu d'appeler les11
montagnes du Mayumbe, des altitudes su-
périeures à 500 mètres; les similitudes de
! climat s'expliquent donc aisément : dans les
deux cas, c'est le climat équatorial chaud et
humide, aux deux saisons sèches et deux
saisons des pluies.
Pour ce qui est du sol, ce qui m'a frappé,
c'est la similitude, souvent signalée, des
exigences de l'Hevea et du cacaoyer ; or on
sait ici, souvent par une expérience chère-
ment achetée, que celles du cacaoyer sont
grandes et qu'il ne vient bien que dans les
plaines argilo-sablonneuses- non inondées,
dont le terrain allirvionii-aire est couvert do
forêts; c'était le eas; poiir cette vallée de la
Nimbo où je vous af montré tout à l'heure
les jeunes plants de cacaoyers et d'Heveâs
croissant ensemble, avec tant de vigueur.
D'un autre côté, le cacaoyer ne vient pas
ou vient mal sur les pentes raides et dans
les bas-fonds inondés, et je vous ai montré
le triste aspect des Heveas du bas fond
inondé de Touba et le ralentissement de
croissance de ceux de Mandji sur la pente.
Pour moi, je suis convaincu que, 'ou le
cacaoyer prospère,'5l'Hevea doit prospérer
aussi (.1).
J'ai interrogé M CIBOT qui a si bien
étudié l'Hevea dans son habitat naturel,
(voir « J. d'A. T.n: 1902, 1903, 1904), pour
savoir quelles y étaient ses exigences au
point de vue sol..sous-sol, ration, dfeau,
etc. 1 et, j'ai eu le plaisir de constater que
ses observations cadraient avec les miennes ;
voici en effet ce qu'il trru'écrivait dernière-
ment: -
« Sol. — Un humus profond est certes le
meilleur terrain mkis je l'ai vu prospérer'
aussi dans des terrains sablo-argileux.
Quand au sous^sol, H n'e faudrait pas plah-
tes en terrain trop humide. Les fonds bien
drainés sont les .meilleurs terrains pour,
THevea »., : ;■ **
BER'FHELOT DU CHESNAY. !,
- , t..- ! ,.¡
Plantation du Kilounga, SO. juillet 190o. :,
..,. -. 1.. o.. ..J
:..
(I Tel n'est pas l'avis d'Auc. CHEVALTEK. — N. joi L. R
, i :'" > , f
Les Légumes d'Europe en Indochine t
f 4 * î J
Situation générale de la culture maraichère :
dans la colonie. - Essais à condamner. —'Plantes et variétés e:.::J?:' rapport. J
D'après une conférence de M. D. Boie • : • :
Dans notre n° 55, nous avons donné le pro-
gramme des Conférences coloniales surl'In-,
do-Chinè organisées cette année à Paris, au
Muséum d'Histoire Naturelle. La conférence,
de M. DÉsIRÉ Bois sur les cultures alimentai-
res de la colonie, faite le 31 mai, a été l'une
; Cm: ; ,< : ! : :. !.-
des. meilleures de t la séf i-e-;, { £ ), aujourd'hui
épuisée, et il-est vsaimejjit regrettable q,ue«ees.
conférences soient si fréquentées ;,Q,n se
demande à quoi peut,bien tenir ce çn^que.
,1) La leçon sur la ramic, que nous attendions- ..a"\tC',
impatience, n'a pas été faite. — N. D. L. R. ,
t
contre le soleil pour le caféier et le ca-
caoyer ; il ressemble en effet beaucoup à
celui du Manioc et on sait que le feuillage
de ce dernier est des plus favorable au ca-r
caoyer, n'ayant que l'inconvénient d'être
trop bas et de ne durer que deux ou trois
ans.
Son tronc est remarquablement disposé
pour faciliter les travaux de saignée et le
atei en découle est plus facile à coa-
guler et à sécher que celui des autres caout-
choutiers, du Kikxia en particulier.
Le sol et le climat du Bas-Congo semblent
lui être particulièrement favorables.
Ce dernier point mérite un certain déve-
loppement parce qu'à mon sens il est capi-
tal. En ce qui concerne le climat, inutile
d'insister, puisque nous sommes ici à la
même latitude que l'Amazonie et dans des
conditions d'altitude à peu près identiques;
en effet, on ne rencontre nulle part, même
dans. ce que l'on est convenu d'appeler les11
montagnes du Mayumbe, des altitudes su-
périeures à 500 mètres; les similitudes de
! climat s'expliquent donc aisément : dans les
deux cas, c'est le climat équatorial chaud et
humide, aux deux saisons sèches et deux
saisons des pluies.
Pour ce qui est du sol, ce qui m'a frappé,
c'est la similitude, souvent signalée, des
exigences de l'Hevea et du cacaoyer ; or on
sait ici, souvent par une expérience chère-
ment achetée, que celles du cacaoyer sont
grandes et qu'il ne vient bien que dans les
plaines argilo-sablonneuses- non inondées,
dont le terrain allirvionii-aire est couvert do
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Nimbo où je vous af montré tout à l'heure
les jeunes plants de cacaoyers et d'Heveâs
croissant ensemble, avec tant de vigueur.
D'un autre côté, le cacaoyer ne vient pas
ou vient mal sur les pentes raides et dans
les bas-fonds inondés, et je vous ai montré
le triste aspect des Heveas du bas fond
inondé de Touba et le ralentissement de
croissance de ceux de Mandji sur la pente.
Pour moi, je suis convaincu que, 'ou le
cacaoyer prospère,'5l'Hevea doit prospérer
aussi (.1).
J'ai interrogé M CIBOT qui a si bien
étudié l'Hevea dans son habitat naturel,
(voir « J. d'A. T.n: 1902, 1903, 1904), pour
savoir quelles y étaient ses exigences au
point de vue sol..sous-sol, ration, dfeau,
etc. 1 et, j'ai eu le plaisir de constater que
ses observations cadraient avec les miennes ;
voici en effet ce qu'il trru'écrivait dernière-
ment: -
« Sol. — Un humus profond est certes le
meilleur terrain mkis je l'ai vu prospérer'
aussi dans des terrains sablo-argileux.
Quand au sous^sol, H n'e faudrait pas plah-
tes en terrain trop humide. Les fonds bien
drainés sont les .meilleurs terrains pour,
THevea »., : ;■ **
BER'FHELOT DU CHESNAY. !,
- , t..- ! ,.¡
Plantation du Kilounga, SO. juillet 190o. :,
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Les Légumes d'Europe en Indochine t
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Situation générale de la culture maraichère :
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Dans notre n° 55, nous avons donné le pro-
gramme des Conférences coloniales surl'In-,
do-Chinè organisées cette année à Paris, au
Muséum d'Histoire Naturelle. La conférence,
de M. DÉsIRÉ Bois sur les cultures alimentai-
res de la colonie, faite le 31 mai, a été l'une
; Cm: ; ,< : ! : :. !.-
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