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- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 242
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- .......... Page(s) .......... 247
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême-Orient (Ne paraît pas ce mois pour cause de vacances).
- ACTUALITES
- L'exploitation de la Cassie (Acacia Farnesiana) dans le bassin méditerranéen(D'après AUG. CHEVALIER).......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 253
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- .......... Page(s) .......... 255
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1218-1231. Principaux sujets traités:
- FIGURES
NO 02 AOUT 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 231
Dans ces conditions le « Café jaune »
pourra donner à partir de la huitième année,
une moyenne de 3 kilo. de fèves sèches par
pied, et continuer cette production no à 80
ans, pourvu que le planteur lui donne les
éléments nécessaires.
Travail exclusivement mécanique, cueil-
lette facile ; grand rendement, qualité supé-
rieure, il ne faut rien de plus, à ce qu'il me
semble, pour répondre au programme de la
production à bon marché.
Dr GERMANO VERT.
Piracicàba, 15 juillet 1906.
Le fraisier à Cuba
Résumé du témoignage de MM. P. LADD et H. J. SCWfERS. — Commentaires.
Par M. O. LABROY
Le fraisier a fait l'objet d'études bt notes
spéciales dans le « J.d'A. T. » de 1904 (voir
nes 37, 38, 39). Sa culture y a été examinée
dans nombre de régions tropicales telles
que Madagascar, l'Afrique Occidentale, l'In-
de, etc. ; mais les renseignements faisaient
défaut à ce moment pour plusieurs pays où
le fraisier semble être cultivé avec succès,
entre autres Cuba, le Tonkin, l'Indo-Chine,
le Fouta-Djallon, etc.
En ce qui concerne Cuba, la lacune est
actuellement comblée : le fraisier y donne
d'excellents résultats et serait même cultivé
au point de vue commercial.
Une reproduction photographique illus-
trant le n° de mai. 1905 de la « Cuba Re-
view » montre, en effet, un champ de frai-
siers au moment de la récolte; elle est ac-
compagnée de cette courte indication : « Le
fruit est gros, parfumé et abondant ».
D'autre part, M. H. J. SQGIERS, représen-
tant des Etats-Unis à La Havane, rapporte
dans les « Daily Consular Reports » du 19
juin 1905, les renseignements suivants, qui
lui ont été communiqués par M. P. Lum, de
Santiago de las Vegas, siège de la Station
agronomique centrale de Cuba.
« Je possédais l'automne dernier (1904)
une vieille planche d'un millier de fraisiers
sur lesquels s'étaient développés de nom-
breux filets.
» Pour la plantation de ces filets, je choisis
une terre noire, l'expérience m'ayant appris
que la terre rouge desséchait les racines. Le
sol ayant été ameubli profondément et fumé
à forte dose avec des engrais chimiques
appropriés, fut ensuite disposé en billons
pour recevoir les filets de fraisiers.
,» En même temps que ces plants de prove-
nance locale, je mis également en place
quelques pieds représentant les seuls survi-
vants d'une commande de plusieurs milliers
de plants faite aux Etats-Unis. D'autres im-
portations de fraisiers en plantes vivantes
ayant eu précédemment le même sort, l'opé-
ration ne semble pas recommandable; j'ac-
corde donc la préférence au plant du pays
avec lequel j'ai déjà mis trois quarts d'acre
en culture.
» En janvier 1905, la plantation commen-ça
à fructifier sur les pieds (jeunes et vieux)
naturalisés; cette production continuait en-
core à la date du 27 mai, après une durée
ininterrompue de cinq mois. Pendant l'hi-
ver, qui est très sec à Cuba, les fraisiers sont
arrosés et fumés soigneusement. Le prix de
revient s'est élevé à 403 dollars, répartis
comme suit: achat d'engrais, 108 doll.; main
d'œuvre, 150 doll.; matériaux d'emballage,
45 doll.; transport, 80 doll. Les fraises ont
trouvé un écoulement facile sur le marché
delà Havane, au prix de 30 à 40 cents le quart,
(1 lit. 135). A la date du 27 mai, le produit
de la vente s'élevait à 1.000 doit., laissant un
bénéfice net de 597 doll.
» Les pieds anciens sont plus productifs que
les jeunes; j'ai récolté jusqu'à 24 fruits sur
l'un d'eux.»
Il est maintenant acquis que le fraisier
Dans ces conditions le « Café jaune »
pourra donner à partir de la huitième année,
une moyenne de 3 kilo. de fèves sèches par
pied, et continuer cette production no à 80
ans, pourvu que le planteur lui donne les
éléments nécessaires.
Travail exclusivement mécanique, cueil-
lette facile ; grand rendement, qualité supé-
rieure, il ne faut rien de plus, à ce qu'il me
semble, pour répondre au programme de la
production à bon marché.
Dr GERMANO VERT.
Piracicàba, 15 juillet 1906.
Le fraisier à Cuba
Résumé du témoignage de MM. P. LADD et H. J. SCWfERS. — Commentaires.
Par M. O. LABROY
Le fraisier a fait l'objet d'études bt notes
spéciales dans le « J.d'A. T. » de 1904 (voir
nes 37, 38, 39). Sa culture y a été examinée
dans nombre de régions tropicales telles
que Madagascar, l'Afrique Occidentale, l'In-
de, etc. ; mais les renseignements faisaient
défaut à ce moment pour plusieurs pays où
le fraisier semble être cultivé avec succès,
entre autres Cuba, le Tonkin, l'Indo-Chine,
le Fouta-Djallon, etc.
En ce qui concerne Cuba, la lacune est
actuellement comblée : le fraisier y donne
d'excellents résultats et serait même cultivé
au point de vue commercial.
Une reproduction photographique illus-
trant le n° de mai. 1905 de la « Cuba Re-
view » montre, en effet, un champ de frai-
siers au moment de la récolte; elle est ac-
compagnée de cette courte indication : « Le
fruit est gros, parfumé et abondant ».
D'autre part, M. H. J. SQGIERS, représen-
tant des Etats-Unis à La Havane, rapporte
dans les « Daily Consular Reports » du 19
juin 1905, les renseignements suivants, qui
lui ont été communiqués par M. P. Lum, de
Santiago de las Vegas, siège de la Station
agronomique centrale de Cuba.
« Je possédais l'automne dernier (1904)
une vieille planche d'un millier de fraisiers
sur lesquels s'étaient développés de nom-
breux filets.
» Pour la plantation de ces filets, je choisis
une terre noire, l'expérience m'ayant appris
que la terre rouge desséchait les racines. Le
sol ayant été ameubli profondément et fumé
à forte dose avec des engrais chimiques
appropriés, fut ensuite disposé en billons
pour recevoir les filets de fraisiers.
,» En même temps que ces plants de prove-
nance locale, je mis également en place
quelques pieds représentant les seuls survi-
vants d'une commande de plusieurs milliers
de plants faite aux Etats-Unis. D'autres im-
portations de fraisiers en plantes vivantes
ayant eu précédemment le même sort, l'opé-
ration ne semble pas recommandable; j'ac-
corde donc la préférence au plant du pays
avec lequel j'ai déjà mis trois quarts d'acre
en culture.
» En janvier 1905, la plantation commen-ça
à fructifier sur les pieds (jeunes et vieux)
naturalisés; cette production continuait en-
core à la date du 27 mai, après une durée
ininterrompue de cinq mois. Pendant l'hi-
ver, qui est très sec à Cuba, les fraisiers sont
arrosés et fumés soigneusement. Le prix de
revient s'est élevé à 403 dollars, répartis
comme suit: achat d'engrais, 108 doll.; main
d'œuvre, 150 doll.; matériaux d'emballage,
45 doll.; transport, 80 doll. Les fraises ont
trouvé un écoulement facile sur le marché
delà Havane, au prix de 30 à 40 cents le quart,
(1 lit. 135). A la date du 27 mai, le produit
de la vente s'élevait à 1.000 doit., laissant un
bénéfice net de 597 doll.
» Les pieds anciens sont plus productifs que
les jeunes; j'ai récolté jusqu'à 24 fruits sur
l'un d'eux.»
Il est maintenant acquis que le fraisier
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