Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1906 31 juillet 1906
Description : 1906/07/31 (A6,N61). 1906/07/31 (A6,N61).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378381t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 216
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 219
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- .......... Page(s) .......... 222
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- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 205
Tso 61 - JUILLET 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 223
Emballage de Fruits coloniaux
dans de la Tourbe
D'après M. le Prof. SCHWEINFURTH. A propos
de l'Exposition coloniale de Marseille.
Au cours d'une interview rapportée par
M. RENÉ FRASER dans la « Dépêche Colo-.
niale » du 9 juin, M. le Prof. G. SCHWEIN-
FURTH, le grand explorateur du Centre Afri-
cain, s'est exprimé en termes très élogieux
sur l'Exposition coloniale de Marseille qu'il
venait de visiter.
« Je me rappelle, dit-il, l'Exposition colo-
niale de Londres qui eut lieu en 1885, s'il
m'en souvient bien, et qui fut si intéressante,
grâce aux admirables collections ethnogra-
phiques rapportées de l'Inde, de l'Australie,
cette colonie qui est un continent à elle
seule déjà, grâce encore au Palais du Do-
minion of Canada, du Cap de Bonne-Espé-
rance avec ses cafres lavant des diamants,
etc., etc. Eh bien, je crois ne pas exagérer
en disant que Marseille offre aujourd'hui
bien plus de choses à l'admiration du
visiteur, avec son Exposition nationale des
colonies françaises, que n'en offrait alors
l'immense métropole anglaise, -avec les preu-
ves de vitalité de colonies bien plus consi-
dérables encore. Il est vrai qu'il faut tenir
compte de la différence d'époque, mais il
n'y a pas de doute que Marseille a aujour-
d'hui à son actif un effort vraiment sérieux
et de la plus grande portée et tel que Ham-
bourg même ne saurait surpasser, eussions-
nous d'abord à notre disposition un empire
colonial éq ui valent».
M. SCHWEINFURTH a été particulièrement
frappé de la richesse des collections bota-
niques et scientifiques présentées par le
Gouvernement de l'Indo-Chine.
Parlant en général des végétaux des co-
lonies et de l'intérêt qu'ils offrent pour le
visiteur, M. SCHWEINFURTH s'est étendu en-
suite sur l'expédition des fruits frais dans
de la tourbe ; nous croyons utile de repro-
duire ce passage, d'autant plus que depuis
plusieurs années nous entendons parler de
ce procédé avec éloges, par des collabora-
teurs et amis du Journal :
« Pourquoi donc ne pas profiter de la
facilité des communications postales pour
présenter au public les végétaux coloniaux
dans leur état de fraîcheur locale? Je reçois
très souvent à Berlin, de mon ami SLATIM
PACHA, gouverneur général du Soudan égyp-
tien, des fruits de palmier Borassus encore
d'une fraîcheur admirable, malgré le long
voyage depuis le Nil supérieur jusqu'à la
Postdamerstrasse, par Khartoum, le Caire
et Trieste. Il suffirait de quatre de ces fruits
dans une des salles pour charmer les yeux
avec leur couleur orange vif et répandre de
partout ce parfum, pénétrant d'ananas qui
les caractérise.
» Personne n'a vu des dattes fraîches en
Europe. Ces fruits délicieux ne parviennent
ici que desséchés. Ne serait-ce pas une oc-
casion unique pour les présenter au public?
Tozzeur, la capitale du pays des dattes, est
à 50 kilomètres à peine de Gafsa, que le che-
min de fer relie, en huit heures avec Sfax,
et en septembre, au moment de la grosse
récolte, ce serait un jeu de les amener régu-
lièrement à Marseille pour les exposer et
les vendre aux alentours du palais de la
Tunisie..
» Les fruits emballés dans de la tourbe se
conservent admirablement. C'est ainsi qu'à
700 kilomètres de Conakry on a reçu des
raisins frais emballés en vrac dans de la
tourbe et ayant plus de quarante jours de
voyage ! A Hambourg, au gros de l'hiver,
nous recevons depuis un an, à des prix dé-
risoires, de ces superbes raisins sucrés du
Cap, que la Compagnie « Ost-Africa Linie-»
nous apporte de Capetown.»
Le Caoutchouc en Sicile
BORZI (PROF.) : Studi ecl esperienze sulla col
tura del Fico da gomma elastica in Sieilia,
8° 37 pp., av. superbe planche nbire pliée.
Publié comme rapport du directeur du
Jardin botanique de Palerme au Ministre
de l'Agriculture. Tipografia Priulla. Pa-
lerme. Mai 1906.
Dans notre n° 52, pp. 305-306, nous avons
déjà résumé un rapport antérieur de M. le
prof. BORZI sur le même sujet. Celui que
nous venons de recevoir, est bien plus com-
Emballage de Fruits coloniaux
dans de la Tourbe
D'après M. le Prof. SCHWEINFURTH. A propos
de l'Exposition coloniale de Marseille.
Au cours d'une interview rapportée par
M. RENÉ FRASER dans la « Dépêche Colo-.
niale » du 9 juin, M. le Prof. G. SCHWEIN-
FURTH, le grand explorateur du Centre Afri-
cain, s'est exprimé en termes très élogieux
sur l'Exposition coloniale de Marseille qu'il
venait de visiter.
« Je me rappelle, dit-il, l'Exposition colo-
niale de Londres qui eut lieu en 1885, s'il
m'en souvient bien, et qui fut si intéressante,
grâce aux admirables collections ethnogra-
phiques rapportées de l'Inde, de l'Australie,
cette colonie qui est un continent à elle
seule déjà, grâce encore au Palais du Do-
minion of Canada, du Cap de Bonne-Espé-
rance avec ses cafres lavant des diamants,
etc., etc. Eh bien, je crois ne pas exagérer
en disant que Marseille offre aujourd'hui
bien plus de choses à l'admiration du
visiteur, avec son Exposition nationale des
colonies françaises, que n'en offrait alors
l'immense métropole anglaise, -avec les preu-
ves de vitalité de colonies bien plus consi-
dérables encore. Il est vrai qu'il faut tenir
compte de la différence d'époque, mais il
n'y a pas de doute que Marseille a aujour-
d'hui à son actif un effort vraiment sérieux
et de la plus grande portée et tel que Ham-
bourg même ne saurait surpasser, eussions-
nous d'abord à notre disposition un empire
colonial éq ui valent».
M. SCHWEINFURTH a été particulièrement
frappé de la richesse des collections bota-
niques et scientifiques présentées par le
Gouvernement de l'Indo-Chine.
Parlant en général des végétaux des co-
lonies et de l'intérêt qu'ils offrent pour le
visiteur, M. SCHWEINFURTH s'est étendu en-
suite sur l'expédition des fruits frais dans
de la tourbe ; nous croyons utile de repro-
duire ce passage, d'autant plus que depuis
plusieurs années nous entendons parler de
ce procédé avec éloges, par des collabora-
teurs et amis du Journal :
« Pourquoi donc ne pas profiter de la
facilité des communications postales pour
présenter au public les végétaux coloniaux
dans leur état de fraîcheur locale? Je reçois
très souvent à Berlin, de mon ami SLATIM
PACHA, gouverneur général du Soudan égyp-
tien, des fruits de palmier Borassus encore
d'une fraîcheur admirable, malgré le long
voyage depuis le Nil supérieur jusqu'à la
Postdamerstrasse, par Khartoum, le Caire
et Trieste. Il suffirait de quatre de ces fruits
dans une des salles pour charmer les yeux
avec leur couleur orange vif et répandre de
partout ce parfum, pénétrant d'ananas qui
les caractérise.
» Personne n'a vu des dattes fraîches en
Europe. Ces fruits délicieux ne parviennent
ici que desséchés. Ne serait-ce pas une oc-
casion unique pour les présenter au public?
Tozzeur, la capitale du pays des dattes, est
à 50 kilomètres à peine de Gafsa, que le che-
min de fer relie, en huit heures avec Sfax,
et en septembre, au moment de la grosse
récolte, ce serait un jeu de les amener régu-
lièrement à Marseille pour les exposer et
les vendre aux alentours du palais de la
Tunisie..
» Les fruits emballés dans de la tourbe se
conservent admirablement. C'est ainsi qu'à
700 kilomètres de Conakry on a reçu des
raisins frais emballés en vrac dans de la
tourbe et ayant plus de quarante jours de
voyage ! A Hambourg, au gros de l'hiver,
nous recevons depuis un an, à des prix dé-
risoires, de ces superbes raisins sucrés du
Cap, que la Compagnie « Ost-Africa Linie-»
nous apporte de Capetown.»
Le Caoutchouc en Sicile
BORZI (PROF.) : Studi ecl esperienze sulla col
tura del Fico da gomma elastica in Sieilia,
8° 37 pp., av. superbe planche nbire pliée.
Publié comme rapport du directeur du
Jardin botanique de Palerme au Ministre
de l'Agriculture. Tipografia Priulla. Pa-
lerme. Mai 1906.
Dans notre n° 52, pp. 305-306, nous avons
déjà résumé un rapport antérieur de M. le
prof. BORZI sur le même sujet. Celui que
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