Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1906 31 juillet 1906
Description : 1906/07/31 (A6,N61). 1906/07/31 (A6,N61).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378381t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 211
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- .......... Page(s) .......... 214
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- .......... Page(s) .......... 216
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 219
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- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
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- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 205
No 61 : JUILLET 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 221
L'Amélioration du Caoutchouc ouest-
africain et les Écoles de
caoutchouc.
Lettre de M. A. MAURER
La lettre qui suit constitue une démonstra-
tion très élogieuse de l'efficacité des Ecoles
de caoutchouc et des procédés de répression
de la fraude suivis en Afrique Occidentale
Française. Elle complète à ce titre la note
de notre n° 59, exposant les idées de M. Yves
Henry, Inspecteur de l'Agriculture de l'Afri-
que Occidentale Française, sur le même
sujet :
,On m'écrit de Sikano que les indigènes
ont depuis cette année changé leur manière
de coaguler le latex et la préparation des
boules de caoutchouc. Je me plais à consta-
ter gue les envois que j'ai reçus de cette ré-
gion pendant la présente campagne laissent
beaucoup moins à désirer que ceux reçus
l'année dernière dont on ne trouvait pre-
neur que difficilement et à vil prix.
Je ne puis attribuer cette subite améliora-
tion qu'aux conseils donnés aux indigènes
par le service de l'Agriculture et enfin écou-
tés par eux.
Il est à désirer que des écoles de caout-
chouc soient organisées dans la haute Côte
d'Ivoire dans les centres d'Odienné, Zoin-
bougor et Koroko où les indigènes con-
tinuent à fabriquer le caoutchouc en" très
grosses boules dont l'intérieur est blanc et
spongieux, mélangé d'impuretés, et qui sont
de moins en moins appréciées.
Odienné notamment est un centre de
fraude que je me permets de vous signaler,
car si l'on n'y porte remède, les maisons qui
y sont installées n'auront autre chose à faire
qu'à évacuer ce point.
ADOLPHE MAURER.
Bordeaux, 18 avril 1906.
Le « Picador de Paja »
Hache-paille pour émietter sur le champ les
déchets de la canne à sucre
Par M. ALBERTO PEDROSO
Le 29 mai le Sénat de l'île de Cuba a ap-
prouvé un projet de loi offrant un prix de
10.000 dollars, soit 50.000 francs, pour l'in-
vention d'une machine destinée à réduire
sur place, en petits morceaux, les feuilles et
autres détritus de la canne à sucre, restant
après la récolte. Nul doute que la loi ne re-
cueille également les suffrages de la Cham-
bre des Députés.
1. Dans « La Discusion », M. E. BETANCOURT
écrit à ce suj et :
« Un hache-paille de cette espèce sera des
plus utiles pour la culture des champs de re-
jetons (« retonos ») où les feuilles sèches
(« paja »), paille accumulées sur le terrain,
forment, après chaque récolte, un vrai tapis
feutré impénétrable.
» Une fois cette masse hachée menu, on
pourrait économiquement faire travailler la
charrue, les houes et cultivateurs, etc., qui
remettraient en état la terre durcie et ren-
due imperméable par le piétiment des bœufs, -
le poids des charrettes et l'absence prolon-
gée de façons culturales.
» Ces feuilles, tiges, répandues sur la
terre étant coupées en menus morceaux, la
charrue pourrait les enterrer, en les mêlant
à la terre et en, rendant ainsi profitables im-
médiatement à la nouvelle récolte les subs-
tances nutritives qu'elles contiennent; d'au-
tre part, par leur action mécanique, ces
débris augmenteraient la porosité du sol et
par cela le rendraient bien meilleur pour la
canne.
» La facilité de pouvoir labourer le champ
de cannes dans toutes les directions offrira
enfin un moyen efficace de maintenir les
touffes à une distance convenable les unes
des autres; la canne a, comme on sait, la
tendance vicieuse, de se tasser en fourrés
impénétrables, ce qui est mauvais sous tous
les rapports.
» Le labourage devenu possible dans les
vieux champs après la coupe, leur culture
en sera beaucoup facilitée ; deux hommes
pourvus des instruments ou machines néces-
saires pourront probablement maintenir
dans les meilleures conditions de culture un
champ d'une caballeria (13 1/2 hectares).
» Dans les terrains secs, le hache-paille
L'Amélioration du Caoutchouc ouest-
africain et les Écoles de
caoutchouc.
Lettre de M. A. MAURER
La lettre qui suit constitue une démonstra-
tion très élogieuse de l'efficacité des Ecoles
de caoutchouc et des procédés de répression
de la fraude suivis en Afrique Occidentale
Française. Elle complète à ce titre la note
de notre n° 59, exposant les idées de M. Yves
Henry, Inspecteur de l'Agriculture de l'Afri-
que Occidentale Française, sur le même
sujet :
,On m'écrit de Sikano que les indigènes
ont depuis cette année changé leur manière
de coaguler le latex et la préparation des
boules de caoutchouc. Je me plais à consta-
ter gue les envois que j'ai reçus de cette ré-
gion pendant la présente campagne laissent
beaucoup moins à désirer que ceux reçus
l'année dernière dont on ne trouvait pre-
neur que difficilement et à vil prix.
Je ne puis attribuer cette subite améliora-
tion qu'aux conseils donnés aux indigènes
par le service de l'Agriculture et enfin écou-
tés par eux.
Il est à désirer que des écoles de caout-
chouc soient organisées dans la haute Côte
d'Ivoire dans les centres d'Odienné, Zoin-
bougor et Koroko où les indigènes con-
tinuent à fabriquer le caoutchouc en" très
grosses boules dont l'intérieur est blanc et
spongieux, mélangé d'impuretés, et qui sont
de moins en moins appréciées.
Odienné notamment est un centre de
fraude que je me permets de vous signaler,
car si l'on n'y porte remède, les maisons qui
y sont installées n'auront autre chose à faire
qu'à évacuer ce point.
ADOLPHE MAURER.
Bordeaux, 18 avril 1906.
Le « Picador de Paja »
Hache-paille pour émietter sur le champ les
déchets de la canne à sucre
Par M. ALBERTO PEDROSO
Le 29 mai le Sénat de l'île de Cuba a ap-
prouvé un projet de loi offrant un prix de
10.000 dollars, soit 50.000 francs, pour l'in-
vention d'une machine destinée à réduire
sur place, en petits morceaux, les feuilles et
autres détritus de la canne à sucre, restant
après la récolte. Nul doute que la loi ne re-
cueille également les suffrages de la Cham-
bre des Députés.
1. Dans « La Discusion », M. E. BETANCOURT
écrit à ce suj et :
« Un hache-paille de cette espèce sera des
plus utiles pour la culture des champs de re-
jetons (« retonos ») où les feuilles sèches
(« paja »), paille accumulées sur le terrain,
forment, après chaque récolte, un vrai tapis
feutré impénétrable.
» Une fois cette masse hachée menu, on
pourrait économiquement faire travailler la
charrue, les houes et cultivateurs, etc., qui
remettraient en état la terre durcie et ren-
due imperméable par le piétiment des bœufs, -
le poids des charrettes et l'absence prolon-
gée de façons culturales.
» Ces feuilles, tiges, répandues sur la
terre étant coupées en menus morceaux, la
charrue pourrait les enterrer, en les mêlant
à la terre et en, rendant ainsi profitables im-
médiatement à la nouvelle récolte les subs-
tances nutritives qu'elles contiennent; d'au-
tre part, par leur action mécanique, ces
débris augmenteraient la porosité du sol et
par cela le rendraient bien meilleur pour la
canne.
» La facilité de pouvoir labourer le champ
de cannes dans toutes les directions offrira
enfin un moyen efficace de maintenir les
touffes à une distance convenable les unes
des autres; la canne a, comme on sait, la
tendance vicieuse, de se tasser en fourrés
impénétrables, ce qui est mauvais sous tous
les rapports.
» Le labourage devenu possible dans les
vieux champs après la coupe, leur culture
en sera beaucoup facilitée ; deux hommes
pourvus des instruments ou machines néces-
saires pourront probablement maintenir
dans les meilleures conditions de culture un
champ d'une caballeria (13 1/2 hectares).
» Dans les terrains secs, le hache-paille
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