Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 175
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- .......... Page(s) .......... 189
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- .......... Page(s) .......... 191
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- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
N0 60 - JUIN 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 169
physique considérable, très comparable à
celui qu'exige la défibration du bananier
au moyen des outils des indigènes Philip-
pins. — Mais cette résistance n'est due
qu'au mode de fonctionnement des ma-
chines et à la forme de leurs organes. Dans
la Monodéfibreuse Fasio, la vitesse du tam-
bour et la conformation du contrebatteur
ont été étudiées de façon à ce que le travail
de séparation mécanique de la fibre et de
la pulpe soit fait presque complètement à
l'entrée de la feuille dans la machine, et les
chocs du batteur sont assez rapprochés pour
que l'opérateur puisse, à un moment quel-
conque du travail, arrêter sans effort la
marche en avant de la feuille, la partie
exposée au battage étant déjà réduite aux
.fibres seules, sans épaisseur ni résistance
appréciables; dans ces conditions, le retour
-en arrière du faisceau de fibres ne néces-
site pas d'effort, car ce faisceau n'est pour
ainsi dire soumis qu'à un brossage, aucune
adhérence mécanique n'existant plus entre
la fibre et le parenchyme ; le résultat de
cette sorte de brossage est de livrer des
faisceaux de fibres aussi présentables que
s'ils sortaient du peignage.
Au point de vue de son travail, la Mono-
défibreuse Fasio se distingue de la plupart
des machines similaires en ce que le con-
trobatteur (ou contregratteur) , au lieu
(l'embrasser le tambour sur un quart ou un
tiers de sa circonférence, ne présente qu'une
très faible surface longitudinale, et son
action dépend uniquement de sa forme. Il
s'ensuit que la longueur des feuilles n'innue
pas sur la qualité du travail, et que le dia-
mètre du tambour a pu être réduit, entraî-
nant ainsi une grande réduction dans toutes
les autres dimensions de la machine et dans
son poids.
Alors que, dans les machines à batteur
enveloppant,la longueur maximades feuilles
est égale au double de la longueur du con-
trebatteur, nous avons pu défibrer avec
succès à la machine Fasio, des gaines
foliaires d'abaca (M. teætilis) de 2m80 des
matériaux de cette dimension étant peu
maniables, la défibration était naturel-
lement plus lente que pour des agav.es,
mais elle était parfaitement possible .et
aussi bonne; nous 1 conservons encore :de
beaux échantillons ainsi obtenus.
Nous avons vu travailler cet hiver, à
Paris, deux types de machines Fasio : l'un
est le type primitif, à bâti en fer, destiné à
fonctionner uniquement au moteur. Bien
que donnant des résultats excellents, cette
défibreuse ne répondait pas complètement
aux aspirations du constructeur qui, visant
surtout l'exploitation des peuplements na-
turels et les pays dépourvus de moyens de
transport et peu accessibles aux installations
de force motrice, cherchait surtout à établir
un modèle fonctionnant réellement et pra-
tiquement à bras.
o Le résultat est actuellement atteint. La
machine appelée par son inventeur la ((Mo-
nodéfibreuse », fonctionne d'une façon sa-
tisfaisante avec 4 ou 6 hommes sur les ma-
nivelles, mais pour se placer dans les con-
ditions les meilleures, il est recommandé
d'employer, suivant la force des indigènes,
des équipes de 6 ou 8 hommes, se relayant à
intervalles fixes, pour laisser touj ours au
tambour sa vitesse convenable.
Pour arriver à ce but, les roulements ont
été spécialement étudiés, les frottements
réduits à leur minimum, si bien que le tam-
bour, amené à sa vitesse normale et aban-
donné à lui-même, met plus d'une minute
à s'arrêter; nous avons même pu, dans ces
conditions et sans personne sur les mani-
velles, défibrer convenablement quelques
feuilles de Sansevières rien qu'avec la
vitesse acquise du tambour. L
On comprendra facilement l'avantage
énorme qu'on peut retirer de cette particu-
larité dans les pays où on ne dispose que
de bras d'homme pour toute force motrice.
Des manivelles spéciales, d'un modèle très
pratique, peuvent être montées sur la ma-
chine et permettent d'utiliser la force de
8 .hommes sans qu'ils se gênent mutuelle-
ment. — Avec un manège, on arrive sans
peine à maintenir une vitesse régulière du
tambour même avec des animaux peu
robustes.
physique considérable, très comparable à
celui qu'exige la défibration du bananier
au moyen des outils des indigènes Philip-
pins. — Mais cette résistance n'est due
qu'au mode de fonctionnement des ma-
chines et à la forme de leurs organes. Dans
la Monodéfibreuse Fasio, la vitesse du tam-
bour et la conformation du contrebatteur
ont été étudiées de façon à ce que le travail
de séparation mécanique de la fibre et de
la pulpe soit fait presque complètement à
l'entrée de la feuille dans la machine, et les
chocs du batteur sont assez rapprochés pour
que l'opérateur puisse, à un moment quel-
conque du travail, arrêter sans effort la
marche en avant de la feuille, la partie
exposée au battage étant déjà réduite aux
.fibres seules, sans épaisseur ni résistance
appréciables; dans ces conditions, le retour
-en arrière du faisceau de fibres ne néces-
site pas d'effort, car ce faisceau n'est pour
ainsi dire soumis qu'à un brossage, aucune
adhérence mécanique n'existant plus entre
la fibre et le parenchyme ; le résultat de
cette sorte de brossage est de livrer des
faisceaux de fibres aussi présentables que
s'ils sortaient du peignage.
Au point de vue de son travail, la Mono-
défibreuse Fasio se distingue de la plupart
des machines similaires en ce que le con-
trobatteur (ou contregratteur) , au lieu
(l'embrasser le tambour sur un quart ou un
tiers de sa circonférence, ne présente qu'une
très faible surface longitudinale, et son
action dépend uniquement de sa forme. Il
s'ensuit que la longueur des feuilles n'innue
pas sur la qualité du travail, et que le dia-
mètre du tambour a pu être réduit, entraî-
nant ainsi une grande réduction dans toutes
les autres dimensions de la machine et dans
son poids.
Alors que, dans les machines à batteur
enveloppant,la longueur maximades feuilles
est égale au double de la longueur du con-
trebatteur, nous avons pu défibrer avec
succès à la machine Fasio, des gaines
foliaires d'abaca (M. teætilis) de 2m80 des
matériaux de cette dimension étant peu
maniables, la défibration était naturel-
lement plus lente que pour des agav.es,
mais elle était parfaitement possible .et
aussi bonne; nous 1 conservons encore :de
beaux échantillons ainsi obtenus.
Nous avons vu travailler cet hiver, à
Paris, deux types de machines Fasio : l'un
est le type primitif, à bâti en fer, destiné à
fonctionner uniquement au moteur. Bien
que donnant des résultats excellents, cette
défibreuse ne répondait pas complètement
aux aspirations du constructeur qui, visant
surtout l'exploitation des peuplements na-
turels et les pays dépourvus de moyens de
transport et peu accessibles aux installations
de force motrice, cherchait surtout à établir
un modèle fonctionnant réellement et pra-
tiquement à bras.
o Le résultat est actuellement atteint. La
machine appelée par son inventeur la ((Mo-
nodéfibreuse », fonctionne d'une façon sa-
tisfaisante avec 4 ou 6 hommes sur les ma-
nivelles, mais pour se placer dans les con-
ditions les meilleures, il est recommandé
d'employer, suivant la force des indigènes,
des équipes de 6 ou 8 hommes, se relayant à
intervalles fixes, pour laisser touj ours au
tambour sa vitesse convenable.
Pour arriver à ce but, les roulements ont
été spécialement étudiés, les frottements
réduits à leur minimum, si bien que le tam-
bour, amené à sa vitesse normale et aban-
donné à lui-même, met plus d'une minute
à s'arrêter; nous avons même pu, dans ces
conditions et sans personne sur les mani-
velles, défibrer convenablement quelques
feuilles de Sansevières rien qu'avec la
vitesse acquise du tambour. L
On comprendra facilement l'avantage
énorme qu'on peut retirer de cette particu-
larité dans les pays où on ne dispose que
de bras d'homme pour toute force motrice.
Des manivelles spéciales, d'un modèle très
pratique, peuvent être montées sur la ma-
chine et permettent d'utiliser la force de
8 .hommes sans qu'ils se gênent mutuelle-
ment. — Avec un manège, on arrive sans
peine à maintenir une vitesse régulière du
tambour même avec des animaux peu
robustes.
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