Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 175
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- .......... Page(s) .......... 191
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- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
SIXIÈME ANNÉE. N° ÔO 30 JUIN 1906.
Journal d'Agriculture Tropicale
La récolte mécanique du Coton
Importance du problème. — Prix élevé de la cueillette à la main. — Appareils
proposés : outils, instruments, machines. — Le coton-picker de LOWRY.
Par M. F. MAIN.
Tandis que pour la culture proprement
dite du coton, et ensuite pour son travail
industriel, les machines se sont considéra-
blement développées depuis quinze ans, on
est surpris de constater que partout, la cueil-
lette se fait à la main.
Cette opération est en effet très dispen-
dieuse, puisqu'un bon ouvrier ne peut guère
récolter que 45 kilos de coton dans sa jour-
née. Cela entraîne une dépense qui entre
pour 20 °/o dans le prix de revient du co-
ton (1), mais qui ne semble pas facile à ré-
duire, étant donné la délicatesse du travail,
un principe intelligent devant toujours pré-
sider au choix des capsules à cueillir. Il
n'est pas douteux toutefois qu'une inven-
tion permettant de remplacer en tout ou en
partie la main de l'homme pour ce travail
aurait une répercussion énorme sur la cul-
ure du coton dont elle permettrait l'exten-
sion en même temps qu'elle ferait baisser
le prix de ce textile, dont la grande con-
sommation a fait un objet de première né-
cessité dans les pays non producteurs. —
En outre, on peut dire que cette machine
-vÍ-e-ndrait bien à son heure, si on songe aux
-efforts actuellement -faits par divers pays
pour introduire ou développer la culture du
cotonnier dans leurs colonies.
La question n'est pas. nouvelle; elle date
We bien avant la guerre de Sécession, et
déjà, en 1882, un de nos confrères (« Scien-
tific American ») put réunir, dans une étu-
de sur ce sujet, des renseignements et des
-dessins concernant une douzaine d'appa-
reils, instruments ou machines destinés à
(1) On estime qu'aux États-Unis la cueillette seule en-
traîne une dépense annuelle de 350 millions de francs.
la récolte mécanique du coton. Quelques-
uns, sont basés sur des principes qui n'ont pas
donné de résultats à cette époque, mais qui,
repris et à peine modifiés, sont aujourd'hui
sur le point de toucher au succès.
Quelques-uns des systèmes proposés 'ne
sont ni des machines ni même des outils,
mais de simples dispositifs avant pour objet
de soulager l'ouvrier, et par conséquent
d'augmenter le rendement de son travail
quotidien. De ce nombre sont les béquiHcs
fixées à une ceinture passée- sous., las ais- :
celles du travailleur et supportant le poids
de son corps lorsqu'il est courbé sur les
plantes pour choisir les capsules. — Nous
ne considérons pas non plus comme un outil
proprement dit les gants armés de petits
crochets que l'ouvrier promène sur les touf-
fes de cotonnier et qui arrachent au pas-
sage le contenu des capsules mures, ni le
chariot recouvert d'un grillage sur. lequel
on bat les tiges arrachées en totalité, et dans
lequel passent les capsules accompagnées
d'ungrancl nombre de débris, tandis que tiges
et- feuilles sont abandonnées sur le champ.
A côté de ces dispositifs, se placent pour-
tant dès cette époque de véritables machi-
nes, dont l'étude en question nous présente-
cinq modèles, à 3 et 1 roues, attelés d'.a'h
ou plusieurs animaux." toutefois, nous .som-
mes tentés de croire que ces machines n'ont
jamais fonctionné, et n'ont peut-être même
jamais été construites, bien que des brcvels
aient été pris. — Enfin, dans le nombre figu-
rent quelques instruments à bras dont quel-
ques-uns sont basés sur des principes ingé-
nieux ; parmi eux nous trouvons un appa-
reil pneumatique, dont la machine du
Journal d'Agriculture Tropicale
La récolte mécanique du Coton
Importance du problème. — Prix élevé de la cueillette à la main. — Appareils
proposés : outils, instruments, machines. — Le coton-picker de LOWRY.
Par M. F. MAIN.
Tandis que pour la culture proprement
dite du coton, et ensuite pour son travail
industriel, les machines se sont considéra-
blement développées depuis quinze ans, on
est surpris de constater que partout, la cueil-
lette se fait à la main.
Cette opération est en effet très dispen-
dieuse, puisqu'un bon ouvrier ne peut guère
récolter que 45 kilos de coton dans sa jour-
née. Cela entraîne une dépense qui entre
pour 20 °/o dans le prix de revient du co-
ton (1), mais qui ne semble pas facile à ré-
duire, étant donné la délicatesse du travail,
un principe intelligent devant toujours pré-
sider au choix des capsules à cueillir. Il
n'est pas douteux toutefois qu'une inven-
tion permettant de remplacer en tout ou en
partie la main de l'homme pour ce travail
aurait une répercussion énorme sur la cul-
ure du coton dont elle permettrait l'exten-
sion en même temps qu'elle ferait baisser
le prix de ce textile, dont la grande con-
sommation a fait un objet de première né-
cessité dans les pays non producteurs. —
En outre, on peut dire que cette machine
-vÍ-e-ndrait bien à son heure, si on songe aux
-efforts actuellement -faits par divers pays
pour introduire ou développer la culture du
cotonnier dans leurs colonies.
La question n'est pas. nouvelle; elle date
We bien avant la guerre de Sécession, et
déjà, en 1882, un de nos confrères (« Scien-
tific American ») put réunir, dans une étu-
de sur ce sujet, des renseignements et des
-dessins concernant une douzaine d'appa-
reils, instruments ou machines destinés à
(1) On estime qu'aux États-Unis la cueillette seule en-
traîne une dépense annuelle de 350 millions de francs.
la récolte mécanique du coton. Quelques-
uns, sont basés sur des principes qui n'ont pas
donné de résultats à cette époque, mais qui,
repris et à peine modifiés, sont aujourd'hui
sur le point de toucher au succès.
Quelques-uns des systèmes proposés 'ne
sont ni des machines ni même des outils,
mais de simples dispositifs avant pour objet
de soulager l'ouvrier, et par conséquent
d'augmenter le rendement de son travail
quotidien. De ce nombre sont les béquiHcs
fixées à une ceinture passée- sous., las ais- :
celles du travailleur et supportant le poids
de son corps lorsqu'il est courbé sur les
plantes pour choisir les capsules. — Nous
ne considérons pas non plus comme un outil
proprement dit les gants armés de petits
crochets que l'ouvrier promène sur les touf-
fes de cotonnier et qui arrachent au pas-
sage le contenu des capsules mures, ni le
chariot recouvert d'un grillage sur. lequel
on bat les tiges arrachées en totalité, et dans
lequel passent les capsules accompagnées
d'ungrancl nombre de débris, tandis que tiges
et- feuilles sont abandonnées sur le champ.
A côté de ces dispositifs, se placent pour-
tant dès cette époque de véritables machi-
nes, dont l'étude en question nous présente-
cinq modèles, à 3 et 1 roues, attelés d'.a'h
ou plusieurs animaux." toutefois, nous .som-
mes tentés de croire que ces machines n'ont
jamais fonctionné, et n'ont peut-être même
jamais été construites, bien que des brcvels
aient été pris. — Enfin, dans le nombre figu-
rent quelques instruments à bras dont quel-
ques-uns sont basés sur des principes ingé-
nieux ; parmi eux nous trouvons un appa-
reil pneumatique, dont la machine du
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