Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 184
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- .......... Page(s) .......... 186
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- .......... Page(s) .......... 187
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- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
168 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 60 — JUIN 1906
La Monodéfibreuse Fasio
Construction et fonctionnement de la machine. — Le contrebatteur.
Force motrice nécessaire. — Pour et contre l'alimentation automatique.
Les feuilles à talon épais. L'Auto-Aplatisseur.
Par M. F. MAIN
Durant toute l'année dernière ont eu lieu
à Paris dés expériences publiques de défi-
bration à l'aide de la défibreuse FASIO. À
part les essais officiels qui ont eu lieu quel-
quefois à la Station d'Essais de Machines,
c'est croyons-nous, la première fois qu'un
constructeur met à la disposition des inté-
ressés, une machine en fonctionnement et
les matériaux nécessaires à des essais com-
plets. Non-seulement en effet la machine a
été mise au service de ceux qui désiraient
travailler des feuilles ou plantes de leur
choix, mais encore un approvisionnement
constant de feuilles fraîches a toujours per-
mis de satisfaire la curiosité des planteurs,
quelle que soit l'époque de leur présence à
Paris.
Grâce à la proximité d'Alger et aux bonnes
dispositions prises par le constructeur, nous
avons pu voir défibrer, devant un public
nombreux- et sans cesse renouvelé, des Agave
de diverses espèces', du Foureroya, des
Sansevieria, du Yucca, etc. — Nous devons
féliciter ici M. FASIO de son intelligente
initiative, qui d'ailleurs a porté ses fruits,
un certain nombre de défibreuses étant
parties, à la suite de ces essais, pour di-
verses régions tropicales.
La défibreuse FASIO rentre dans la caté-
gorie des machines à reprise, c'est-à-dire
dans lesquelles la feuille (ou la tige) à tra-
vailler est défibrée en deux fois, par moitiés.
Nous n'avons pas l'intenfion de discuter ici
la supériorité ou l'infériorité de ce type de
machines sur les machines entièrement
automatiques, à grand travail; nous avons
eu l'occasion de voir travailler des ma-
chines des deux types et pensons que, ne
répondant pas aux mêmes conditions éco-
nomiques, elles ne sont pas absolument
opposables les unes aux autres; chacune
d'elles a des avantages et s'impose dans un
certain nombre de cas bien définis. Nous
n'entrerons donc pas dans l'examen de
l'opportunité de l'existence même de la
machine.
La défibreuse n'est munie d'aucun organe
d'alimentation automatique. Nous avons
déjà eu l'occasion d'examiner, dans ce
journal même les différents organes de pré-
hension et d'alimentation en usage avec
les défibreuses, et de constater les mérites
et les défauts de chaque système: M. FASIO',
sans discuter leurs mérites, leur reproche
à tous la lenteur de leur manœuvre, et les
a supprimés intentionnellement, après avoir
reconnu que dans les machines où elles
existent, les ouvriers négligent, au bout de
peu de temps, de s'en servir.
A cela, les partisans des organes d'ali-
mentation mécanique opposent deux objec-
tions : le danger qu'il y a pour l'opérateur à
présenter les feuilles à la main, ce qui
l'expose à avoir l'avant bras entraîné dans
la machiné, et la force considérable qui est
nécessaire pour retirer la feuille soumise à
l'action du tambour batteur. — La première
obj ection tombe d'elle-même car la cape en
tôle qui recouvre le tambour descend assez
bas pour que la main de l'opérateur s'arrête
forcément contre elle lorsque la feuille à
défibrer est engagée à fond dans la machine.
Si on délire avoir encore -plus de sécurité,
il est facile de munir le bord de l'ouverture
d'une plaque de bois, garnie ou non de
caoutchouc, dont on règle les dimensions
d'après la plus grande épaisseur des feuilles
à défibrer.
Le deuxième reproche est, à première
vue, plus sérieux; on sait que les raspa-
dors et les grattes exigent, de Ja part de
l'ouvrier chargé de les alimenter, un effort
La Monodéfibreuse Fasio
Construction et fonctionnement de la machine. — Le contrebatteur.
Force motrice nécessaire. — Pour et contre l'alimentation automatique.
Les feuilles à talon épais. L'Auto-Aplatisseur.
Par M. F. MAIN
Durant toute l'année dernière ont eu lieu
à Paris dés expériences publiques de défi-
bration à l'aide de la défibreuse FASIO. À
part les essais officiels qui ont eu lieu quel-
quefois à la Station d'Essais de Machines,
c'est croyons-nous, la première fois qu'un
constructeur met à la disposition des inté-
ressés, une machine en fonctionnement et
les matériaux nécessaires à des essais com-
plets. Non-seulement en effet la machine a
été mise au service de ceux qui désiraient
travailler des feuilles ou plantes de leur
choix, mais encore un approvisionnement
constant de feuilles fraîches a toujours per-
mis de satisfaire la curiosité des planteurs,
quelle que soit l'époque de leur présence à
Paris.
Grâce à la proximité d'Alger et aux bonnes
dispositions prises par le constructeur, nous
avons pu voir défibrer, devant un public
nombreux- et sans cesse renouvelé, des Agave
de diverses espèces', du Foureroya, des
Sansevieria, du Yucca, etc. — Nous devons
féliciter ici M. FASIO de son intelligente
initiative, qui d'ailleurs a porté ses fruits,
un certain nombre de défibreuses étant
parties, à la suite de ces essais, pour di-
verses régions tropicales.
La défibreuse FASIO rentre dans la caté-
gorie des machines à reprise, c'est-à-dire
dans lesquelles la feuille (ou la tige) à tra-
vailler est défibrée en deux fois, par moitiés.
Nous n'avons pas l'intenfion de discuter ici
la supériorité ou l'infériorité de ce type de
machines sur les machines entièrement
automatiques, à grand travail; nous avons
eu l'occasion de voir travailler des ma-
chines des deux types et pensons que, ne
répondant pas aux mêmes conditions éco-
nomiques, elles ne sont pas absolument
opposables les unes aux autres; chacune
d'elles a des avantages et s'impose dans un
certain nombre de cas bien définis. Nous
n'entrerons donc pas dans l'examen de
l'opportunité de l'existence même de la
machine.
La défibreuse n'est munie d'aucun organe
d'alimentation automatique. Nous avons
déjà eu l'occasion d'examiner, dans ce
journal même les différents organes de pré-
hension et d'alimentation en usage avec
les défibreuses, et de constater les mérites
et les défauts de chaque système: M. FASIO',
sans discuter leurs mérites, leur reproche
à tous la lenteur de leur manœuvre, et les
a supprimés intentionnellement, après avoir
reconnu que dans les machines où elles
existent, les ouvriers négligent, au bout de
peu de temps, de s'en servir.
A cela, les partisans des organes d'ali-
mentation mécanique opposent deux objec-
tions : le danger qu'il y a pour l'opérateur à
présenter les feuilles à la main, ce qui
l'expose à avoir l'avant bras entraîné dans
la machiné, et la force considérable qui est
nécessaire pour retirer la feuille soumise à
l'action du tambour batteur. — La première
obj ection tombe d'elle-même car la cape en
tôle qui recouvre le tambour descend assez
bas pour que la main de l'opérateur s'arrête
forcément contre elle lorsque la feuille à
défibrer est engagée à fond dans la machine.
Si on délire avoir encore -plus de sécurité,
il est facile de munir le bord de l'ouverture
d'une plaque de bois, garnie ou non de
caoutchouc, dont on règle les dimensions
d'après la plus grande épaisseur des feuilles
à défibrer.
Le deuxième reproche est, à première
vue, plus sérieux; on sait que les raspa-
dors et les grattes exigent, de Ja part de
l'ouvrier chargé de les alimenter, un effort
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