Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1906 31 juillet 1906
Description : 1906/07/31 (A6,N61). 1906/07/31 (A6,N61).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378381t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 219
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- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 205
1
200 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 61 — JUILLET 1906
d'assiduité des coloniaux à des leçons extrê-
mement utiles, généralement très bien faites
et', dont- ils ne sauraient trouver ailleurs
l'équivalent.
Nous sommes heureux de pouvoir donner
iClun résumé de là première partie de la confé-
rence de M. Bois consacrée aux légumes des
climats tempérés qu'il est possible de produire
avec profit en Indo-Chine ; nous en avons
déjà touché un mot il y a quelques années en
signalant la brochure que le conférencier a
publiée sur ce sujet à sonretour d'Indo-Chine ;
nous,reparlerons encore., dans nos prochains
numéros, de quelques autres plantes potagères
et vïvrières particulières à l'Asie méridionale;
plusieurs sont d'une qualité indiscutable et
méritent d'être connues et répandues partout
où leur culture sera possible.
Nous ne saurions terminer ce petit avant-
propos sans rappeler la belle série de notices
sur les cultures potagères et vivrières en
In-tlo-Chine publiée cette année par le Direc-
teur de l'Agriculture de Hanoï et la Chambre
d'Agriculture de la Cochinchine ; nous en
avons analyse le contenu dans notre n° 58,
voir les§§ 1116, 1117, 1118 et 1119 du Bulle-
tin bibliographique. — N. D. L. R.
■A
: * *
Dans cette leçon, le conférencier ne veut
pas s'occuper des produits alimentaires de
grande consommation en Indo-Chine, tels
que le riz, le maïs, le thé dont il a déjà été
question dans des conférences précédentes
de- la même série. Il s'attachera à faire
connaître les légumes et les fruits les plus
répandus dans les possessions françaises
d'Extrême-Orient,
Parmi les légumes il faut considérer :
1° Ceux qui sont'originaires d'Europe ;
2° Les espèces indigènes. -
La place qu'occupent les plantes potagères
d'Europe dans les jardins de l'Indo-Chine
est très inférieure à ce qu'elle devrait être.
La* culture maraîchère est abandonnée aux
Annamites et aux Chinois et l'on a pris, d'ail-
leurs, l'habitude de faire venir de la Chine,
par Hong-Kong la plupart des légumes qui
approvisionnent les marchés ; certains per-
dentfttien de leur fraîcheur pendant ce long
voyage. ■ ■
De plus, leur ingestion n'est pas toujours
sans danger, surtout lorsqu'il s'agit de plan-
tes qui se consomment à l'état cru comme les
salades, les radis, etc. En effet les cultiva-
teurs chinois les obtiennent à l'aide d'en-
grais'humains et ils peuvent ainsi propager
les germes de maladies graves.
Il conviendrait donc de cultiver sur place
les légumes dont on peut avoir besoin ;
malheureusement, toutes les plantes potagè-
res des pays tempérés n'acceptent pas le
climat tropical. Il en est même qui y sont
pour ainsi dire incultivables. C'est le cas de
l'artichaut ; de même, dans une certaine
mesure, de la pomme de terre qu'on arrive à
produire, mais avec un rendement trop
insuffisanL
D'autres ne donnent que des produits, pres-
que nuls dans les parties basses les plus
rapprochées de l'équateur où la chaleur et
l'humidité règnent d'une manière constante
pendant toute l'année. Mais ces plantes
donnent des récoltes suffisantes et quelque-
fois même excellentes lorsqu'on les cultive
à de" grandes altitudes ou dans les régions à
saison sèche et fraîche assez longue et assez
accentuée pour leur permettre de s'y déve-
lopper.
Les essais qui ont été faits au Lang-Bian
(Annam) par M. d'ANDRÉ, inspecteur de
l'agriculture, les résultats que l'on obtient
au Torikin, montrent que l'Indo-Chine peut
arriver à produire elle-même les légumes
des pays tempérés dont elle a besoin. :.
-En Cochinchine et au Cambodge, un bon
nombre de ces légumes peuvent être culti-
vés avec succès pendant la saison sèche, qui
dure du 15 octobre à la fin du mois de mars ;
Pendant cette saison M. Bois a vu aux envi-
rons de Saïgon, entre cette ville et Cholen,
des jardins maraîchers cultivés par des
Chinois. Les légumes y étaient relativement
très beaux.
Pour obtenir ces résultats, dans ces ré-
gions, il est naturellement indispensable
d'avoir de l'eau à sa disposition pour les
arrosages, et d'abriter les jeunes plantes à
l'aide de claies ou de branchages pour les
protéger contre les rayons trop ardents du «-
soleil.
200 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 61 — JUILLET 1906
d'assiduité des coloniaux à des leçons extrê-
mement utiles, généralement très bien faites
et', dont- ils ne sauraient trouver ailleurs
l'équivalent.
Nous sommes heureux de pouvoir donner
iClun résumé de là première partie de la confé-
rence de M. Bois consacrée aux légumes des
climats tempérés qu'il est possible de produire
avec profit en Indo-Chine ; nous en avons
déjà touché un mot il y a quelques années en
signalant la brochure que le conférencier a
publiée sur ce sujet à sonretour d'Indo-Chine ;
nous,reparlerons encore., dans nos prochains
numéros, de quelques autres plantes potagères
et vïvrières particulières à l'Asie méridionale;
plusieurs sont d'une qualité indiscutable et
méritent d'être connues et répandues partout
où leur culture sera possible.
Nous ne saurions terminer ce petit avant-
propos sans rappeler la belle série de notices
sur les cultures potagères et vivrières en
In-tlo-Chine publiée cette année par le Direc-
teur de l'Agriculture de Hanoï et la Chambre
d'Agriculture de la Cochinchine ; nous en
avons analyse le contenu dans notre n° 58,
voir les§§ 1116, 1117, 1118 et 1119 du Bulle-
tin bibliographique. — N. D. L. R.
■A
: * *
Dans cette leçon, le conférencier ne veut
pas s'occuper des produits alimentaires de
grande consommation en Indo-Chine, tels
que le riz, le maïs, le thé dont il a déjà été
question dans des conférences précédentes
de- la même série. Il s'attachera à faire
connaître les légumes et les fruits les plus
répandus dans les possessions françaises
d'Extrême-Orient,
Parmi les légumes il faut considérer :
1° Ceux qui sont'originaires d'Europe ;
2° Les espèces indigènes. -
La place qu'occupent les plantes potagères
d'Europe dans les jardins de l'Indo-Chine
est très inférieure à ce qu'elle devrait être.
La* culture maraîchère est abandonnée aux
Annamites et aux Chinois et l'on a pris, d'ail-
leurs, l'habitude de faire venir de la Chine,
par Hong-Kong la plupart des légumes qui
approvisionnent les marchés ; certains per-
dentfttien de leur fraîcheur pendant ce long
voyage. ■ ■
De plus, leur ingestion n'est pas toujours
sans danger, surtout lorsqu'il s'agit de plan-
tes qui se consomment à l'état cru comme les
salades, les radis, etc. En effet les cultiva-
teurs chinois les obtiennent à l'aide d'en-
grais'humains et ils peuvent ainsi propager
les germes de maladies graves.
Il conviendrait donc de cultiver sur place
les légumes dont on peut avoir besoin ;
malheureusement, toutes les plantes potagè-
res des pays tempérés n'acceptent pas le
climat tropical. Il en est même qui y sont
pour ainsi dire incultivables. C'est le cas de
l'artichaut ; de même, dans une certaine
mesure, de la pomme de terre qu'on arrive à
produire, mais avec un rendement trop
insuffisanL
D'autres ne donnent que des produits, pres-
que nuls dans les parties basses les plus
rapprochées de l'équateur où la chaleur et
l'humidité règnent d'une manière constante
pendant toute l'année. Mais ces plantes
donnent des récoltes suffisantes et quelque-
fois même excellentes lorsqu'on les cultive
à de" grandes altitudes ou dans les régions à
saison sèche et fraîche assez longue et assez
accentuée pour leur permettre de s'y déve-
lopper.
Les essais qui ont été faits au Lang-Bian
(Annam) par M. d'ANDRÉ, inspecteur de
l'agriculture, les résultats que l'on obtient
au Torikin, montrent que l'Indo-Chine peut
arriver à produire elle-même les légumes
des pays tempérés dont elle a besoin. :.
-En Cochinchine et au Cambodge, un bon
nombre de ces légumes peuvent être culti-
vés avec succès pendant la saison sèche, qui
dure du 15 octobre à la fin du mois de mars ;
Pendant cette saison M. Bois a vu aux envi-
rons de Saïgon, entre cette ville et Cholen,
des jardins maraîchers cultivés par des
Chinois. Les légumes y étaient relativement
très beaux.
Pour obtenir ces résultats, dans ces ré-
gions, il est naturellement indispensable
d'avoir de l'eau à sa disposition pour les
arrosages, et d'abriter les jeunes plantes à
l'aide de claies ou de branchages pour les
protéger contre les rayons trop ardents du «-
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