Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1906 30 juin 1906
Description : 1906/06/30 (A6,N60). 1906/06/30 (A6,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378380d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 187
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1172-1203. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 164
170 ■ JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 60. - JUIN 1906
Le poids de la machine n'atteint pas
500 kilos, et elle est démontable, pour le
transport, en un certain nombre de colis
dont le plus lourd ne pèse que 75 kilos.
Enfin pour les feuilles de Fourcroya et de
certaines espèces d'Agaves, à talon très
épais, il est bon de soumettre d'abord les
feuilles à l'action d'un aplatisseur qui
diminue le travail de mandé à la défibreuse
et augmente par conséquent son débit. —
L'Auto-aplatisseur établi par M. FASIO peu
être facilement actionné à bras, au besoin par
une femme, et peut suffire à alimenter deux
ou trois défibrcuses.
F. MAIN,
Ingénieur Agronome.
Considérations commerciales
sur quelques Cafés nouveaux
Conditions générales pour bien vendre un produit nouveau.
Infériorité persistante des Libéria de Madagascar. — Expertise d'un café nouveau
d'origine africaine. — Qualités et défauts. — C. congensis. ou C. canephora.
Notes de M. H. VERMOND, de M. Aug. CHEVALIER et de la RÉDACTION.
Les considérations que notre collaborateur
commercial M. H. VERMOND présente dans
cette petite note, seront lues avec le plus grand
profit ; tout planteur devrait se pénétrer des
principes qu'il y met en valeur. Nous avons
cependant une réserve à faire, au sujet du café
de Libéria : L'espèce ne fournit-elle pas, à
java, — avec une préparation soignée, utili-
sant des machines spéciales et à la suite d'un
magasinage prolongé, — une marchandise
très supérieure à celles d'autres provenances,
d'origine botanique identique, que M. VER-
MOND semble envisager seules dans sa note ?
Dans sa propre mercuriale mensuelle, M.
VERMOND nous indique du reste généralement
pour le Libéria de choix de Java, une cote
supérieure de 4 à 5 fr., aux 50 kg., à celle du
Libéria d'Afrique.
Quant au Libéria de Madagascar, plusieurs
colons, — et même l'Administration, — ont
soutenu qu'il était supérieur à tous les Libéria
connus, quoique préparé d'une façon primi-
tive; ils attribuaient cette supériorité à une
modification de l'espèce qui se serait produite
dans la colonie sous l'influence du climat ou
de quelque autre cause indéterminée. Malheu-
reusement, il paraît prouvé aujourd'hui, — le
« J. d'A. T. » a publié sur la question plu-
sieurs communications, — que la plus-value
du Libéria de Madagascar sur les marchés
français ne dépasse pas le montant de la
prime (détaxe) douanière et que cette pro-
venance n'offre rien de bien caractéristique.
Des plantèurs de la Réunion ont prétendu
également que le Libéria gagnait beaucoup
en culture, chez eux; M. BOUTILLY a recueilli
cette opinion dans l'opuscule qu'il a fait avec
M. VILBOUCHEVITCH il y aune dizaine d'années
(Le Caféier de Libéria, chez CHALLAMEL) ;
mais il reste à savoir si ladite haute opinion
des Bourbonnais est vraiment fondée.
L'avis de M. VERMOND sur le café qui lui a
été présenté par notre intermédiaire sous le
nom de Coffea congensis est d'autant plus
réconfortant que l'expéditeur même nous
avait écrit : « J'y ai goûté, je le trouve fort
mauvais ». M. VERMOND aura peut-être mieux
su brûler le café ; c'est tout un art. Enfin,
« des goûts et des couleurs il ne faut point
discuter ». Les observations de M. Aug. CIIE-
VALIER, qui a eu connaissance des documents
mis en œuvre dans le présent article, nous
obligent à une certaine réserve ; quant au
nom botanique à appliquer au café dont il
s'agit, on trouvera plus loin les arguments
qui inspirent le doute à ce savant.
N. D. L. R.
*
* *
Note de M. H. rermond.
Il y a quelques mois, un ancien planteur
de cafés à la Guadeloupe, aujourd'hui à
Le poids de la machine n'atteint pas
500 kilos, et elle est démontable, pour le
transport, en un certain nombre de colis
dont le plus lourd ne pèse que 75 kilos.
Enfin pour les feuilles de Fourcroya et de
certaines espèces d'Agaves, à talon très
épais, il est bon de soumettre d'abord les
feuilles à l'action d'un aplatisseur qui
diminue le travail de mandé à la défibreuse
et augmente par conséquent son débit. —
L'Auto-aplatisseur établi par M. FASIO peu
être facilement actionné à bras, au besoin par
une femme, et peut suffire à alimenter deux
ou trois défibrcuses.
F. MAIN,
Ingénieur Agronome.
Considérations commerciales
sur quelques Cafés nouveaux
Conditions générales pour bien vendre un produit nouveau.
Infériorité persistante des Libéria de Madagascar. — Expertise d'un café nouveau
d'origine africaine. — Qualités et défauts. — C. congensis. ou C. canephora.
Notes de M. H. VERMOND, de M. Aug. CHEVALIER et de la RÉDACTION.
Les considérations que notre collaborateur
commercial M. H. VERMOND présente dans
cette petite note, seront lues avec le plus grand
profit ; tout planteur devrait se pénétrer des
principes qu'il y met en valeur. Nous avons
cependant une réserve à faire, au sujet du café
de Libéria : L'espèce ne fournit-elle pas, à
java, — avec une préparation soignée, utili-
sant des machines spéciales et à la suite d'un
magasinage prolongé, — une marchandise
très supérieure à celles d'autres provenances,
d'origine botanique identique, que M. VER-
MOND semble envisager seules dans sa note ?
Dans sa propre mercuriale mensuelle, M.
VERMOND nous indique du reste généralement
pour le Libéria de choix de Java, une cote
supérieure de 4 à 5 fr., aux 50 kg., à celle du
Libéria d'Afrique.
Quant au Libéria de Madagascar, plusieurs
colons, — et même l'Administration, — ont
soutenu qu'il était supérieur à tous les Libéria
connus, quoique préparé d'une façon primi-
tive; ils attribuaient cette supériorité à une
modification de l'espèce qui se serait produite
dans la colonie sous l'influence du climat ou
de quelque autre cause indéterminée. Malheu-
reusement, il paraît prouvé aujourd'hui, — le
« J. d'A. T. » a publié sur la question plu-
sieurs communications, — que la plus-value
du Libéria de Madagascar sur les marchés
français ne dépasse pas le montant de la
prime (détaxe) douanière et que cette pro-
venance n'offre rien de bien caractéristique.
Des plantèurs de la Réunion ont prétendu
également que le Libéria gagnait beaucoup
en culture, chez eux; M. BOUTILLY a recueilli
cette opinion dans l'opuscule qu'il a fait avec
M. VILBOUCHEVITCH il y aune dizaine d'années
(Le Caféier de Libéria, chez CHALLAMEL) ;
mais il reste à savoir si ladite haute opinion
des Bourbonnais est vraiment fondée.
L'avis de M. VERMOND sur le café qui lui a
été présenté par notre intermédiaire sous le
nom de Coffea congensis est d'autant plus
réconfortant que l'expéditeur même nous
avait écrit : « J'y ai goûté, je le trouve fort
mauvais ». M. VERMOND aura peut-être mieux
su brûler le café ; c'est tout un art. Enfin,
« des goûts et des couleurs il ne faut point
discuter ». Les observations de M. Aug. CIIE-
VALIER, qui a eu connaissance des documents
mis en œuvre dans le présent article, nous
obligent à une certaine réserve ; quant au
nom botanique à appliquer au café dont il
s'agit, on trouvera plus loin les arguments
qui inspirent le doute à ce savant.
N. D. L. R.
*
* *
Note de M. H. rermond.
Il y a quelques mois, un ancien planteur
de cafés à la Guadeloupe, aujourd'hui à
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378380d/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378380d/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378380d/f10.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378380d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378380d
Facebook
Twitter