Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
138 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 59 -, MAI 1906
niques; on sait qu'il en a été inventé récem-
ment; il y en a déjà dans la colonie.
M. FRANÇOIS signale la. difficulté qu'ont
les commerçants à se défendre contre les
fraudes. des indigènes qui plongent pendant
plusieurs jours dans l'eau les amandes (cel-
les-ci sont généralement vendues au poids),
ajoutent à l'huile des matières étrangères
de l'eau,de la farine de maïs délayée,etc.Nul
douteque les produits loyaux de planteurs ou
d'industriels européens ne soient accueillis
parle commerce avec une faveur très grande.
C. NOURY.
Paris, Avril 1906.
Le Greffage du Manguier
En fente au collet. - En approche -herbacée. — L'écussonnage. Ses variantes. Conditions
pour le réussir. (Exposé critique de recherches faites en serre à Washington.) —
Difficulté du bouturage.— Sëmis.
Par M. O. LABROY. - D'après GEORGE W. OLIVER.
La brochure de M. GEORGE W. OLIVER
intitulée: The propagation of the tropical
fruit trees, dont il a été rendu compte dans.
le no 44 du « J.. d'A. T. », § 766, contient
entre autres un chapitre intéressant sur la
multiplication du manguier. Avant de résu-
mer les passages importants de cette note,
il convient de rappeler que M. CH. BALTET
dans son excellent traité : L'Art de greffer,
signale comme applicables au manguier le
greffage en fente, au collet, dès que la sève
monte et le greffage en approche herbacé,
d'octobre à décembre.
« Aux Indes et en Cochinchine, ajoute-t-il
on greffe à l'air libre, en fente ou en cou-
ronne, de préférence à l'état mi-herbacé.
» Les indigènes intelligents emploient le ,
greffage en approche sur de jeunes suj ets
obtenus par semis autour d'un manguier
de bonne variété. A Bombay, on élève les
sujets en pots pour rendre leur transport
plus facile à l'endroit où ils doivent être
greffés. Aux Antilles, le greffage a lieu en
décembre-janvier et le. sevrage 3 mois plus
tard ; le sujet préféré est le manguier vert
ou le manguier pêche. »
M. G. OLIVER signale également le greffa-
ge en approche comme le seul procédé em-
ployé couramment dans l'Inde. Il remarque
que les sujets sont parfois accouplés dans le
même pot pour recevoir la branche à greffer.
Au lien de la greffe par approche de côté
ordinaire, on emploie dans certains cas la
greffe par approche à ganglaise. Ces diffé-
rents procédés peuvent donner un pourcen- U"'
tage assez élevé à la reprise, mais présen-
tent ce défaut commun de ne réaliser qu'une
soudure imparfaite et disgracieuse ; pour
éviter le décollement de la greffe, il faut
tuteurer les arbres, au moins pendant les
premières années.
L'écussonnage du manguier dont il n'est
pas fait mention dans L'art de greffer, a été
l'objet de nombreux essais dans les serres
du Département de l'Agriculture des Etats-
Unis, à Washington.
On s'est d'abord appliqué à rechercher
quel était le meilleur bois à employer pour
le greffage et l'écussonnage.
Il a été reconnu que les écussons devaient
être prélevés, non pas sur du bois de l'an-
née, mais sur des branches âgées de 1 à 6
ans. Ce fait doit être attribué à l'intermit-
tence de la végétation du manguier qui,
dans la même.saison, présente jusqu'à sept
pousses consécutives, interrompues par des
périodes d'arrêt de quelques semaines ; il
en résulte que le bois mûrit beaucôup plus
lentement que dans nos essences fruitières
telles que le pêcher, le poirier, etc.
La difficulté principale de l'opération'
tient à l'épaisseur de l'écorce du manguier
qui s'oppose à la parfaite adhésion de l'é-
cusson sur l'aubier du sujet. Si l'écusson
est levé à la façon ordinaire sous forme
d'une lamelle d'écorce longue et étroite
pourvue d'un œil vers son. centre, pn le voit
généralement se soulever en plusieurs
niques; on sait qu'il en a été inventé récem-
ment; il y en a déjà dans la colonie.
M. FRANÇOIS signale la. difficulté qu'ont
les commerçants à se défendre contre les
fraudes. des indigènes qui plongent pendant
plusieurs jours dans l'eau les amandes (cel-
les-ci sont généralement vendues au poids),
ajoutent à l'huile des matières étrangères
de l'eau,de la farine de maïs délayée,etc.Nul
douteque les produits loyaux de planteurs ou
d'industriels européens ne soient accueillis
parle commerce avec une faveur très grande.
C. NOURY.
Paris, Avril 1906.
Le Greffage du Manguier
En fente au collet. - En approche -herbacée. — L'écussonnage. Ses variantes. Conditions
pour le réussir. (Exposé critique de recherches faites en serre à Washington.) —
Difficulté du bouturage.— Sëmis.
Par M. O. LABROY. - D'après GEORGE W. OLIVER.
La brochure de M. GEORGE W. OLIVER
intitulée: The propagation of the tropical
fruit trees, dont il a été rendu compte dans.
le no 44 du « J.. d'A. T. », § 766, contient
entre autres un chapitre intéressant sur la
multiplication du manguier. Avant de résu-
mer les passages importants de cette note,
il convient de rappeler que M. CH. BALTET
dans son excellent traité : L'Art de greffer,
signale comme applicables au manguier le
greffage en fente, au collet, dès que la sève
monte et le greffage en approche herbacé,
d'octobre à décembre.
« Aux Indes et en Cochinchine, ajoute-t-il
on greffe à l'air libre, en fente ou en cou-
ronne, de préférence à l'état mi-herbacé.
» Les indigènes intelligents emploient le ,
greffage en approche sur de jeunes suj ets
obtenus par semis autour d'un manguier
de bonne variété. A Bombay, on élève les
sujets en pots pour rendre leur transport
plus facile à l'endroit où ils doivent être
greffés. Aux Antilles, le greffage a lieu en
décembre-janvier et le. sevrage 3 mois plus
tard ; le sujet préféré est le manguier vert
ou le manguier pêche. »
M. G. OLIVER signale également le greffa-
ge en approche comme le seul procédé em-
ployé couramment dans l'Inde. Il remarque
que les sujets sont parfois accouplés dans le
même pot pour recevoir la branche à greffer.
Au lien de la greffe par approche de côté
ordinaire, on emploie dans certains cas la
greffe par approche à ganglaise. Ces diffé-
rents procédés peuvent donner un pourcen- U"'
tage assez élevé à la reprise, mais présen-
tent ce défaut commun de ne réaliser qu'une
soudure imparfaite et disgracieuse ; pour
éviter le décollement de la greffe, il faut
tuteurer les arbres, au moins pendant les
premières années.
L'écussonnage du manguier dont il n'est
pas fait mention dans L'art de greffer, a été
l'objet de nombreux essais dans les serres
du Département de l'Agriculture des Etats-
Unis, à Washington.
On s'est d'abord appliqué à rechercher
quel était le meilleur bois à employer pour
le greffage et l'écussonnage.
Il a été reconnu que les écussons devaient
être prélevés, non pas sur du bois de l'an-
née, mais sur des branches âgées de 1 à 6
ans. Ce fait doit être attribué à l'intermit-
tence de la végétation du manguier qui,
dans la même.saison, présente jusqu'à sept
pousses consécutives, interrompues par des
périodes d'arrêt de quelques semaines ; il
en résulte que le bois mûrit beaucôup plus
lentement que dans nos essences fruitières
telles que le pêcher, le poirier, etc.
La difficulté principale de l'opération'
tient à l'épaisseur de l'écorce du manguier
qui s'oppose à la parfaite adhésion de l'é-
cusson sur l'aubier du sujet. Si l'écusson
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