Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-05-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1929 01 mai 1929
Description : 1929/05/01-1929/05/31. 1929/05/01-1929/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743134p
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Les Annales Coloniales
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boëtte, trouvèrent tout bonnement le moyen
de s'en passer. Ils découvrirent un nouvel
appât, supérieur même à la boëtte, le bulot,
mollusque qui existe en quantité sur les
bancs mêmes, et qu'ils n'eurent que la peine
de ramasser, si nous pouvons ainsi dire.
Cependant, ils n'étaient pas au bout de
leurs tribulations. Ayant triomphé du Bait-
Bill, ils se trouvèrent quelque temps plus
tard en face du Bill-Hazen. Ce bill, édicté
par les Canadiens contre les navires de pê-
che étrangers n'ayant pas de traités spé-
ciaux avec l'Angleterre et le Dominion, leur
interdisait de se réapprovisionner dans les
ports du Canada en charbon, en vivres, en
quoi que ce soit. Nous n'avions même plus le
droit d'y débarquer ou d'y embarquer des
membres de l'équipage ou des passagers.
Ce bill, il faut bien le dire, ne visait que les
chalutiers. Les Canadiens, hostiles au chalu-
tage, voulaient l'entraver par tous les
moyens. Mais les gens de Terre-Neuve fai-
sant, au contraire, assez bon accueil aux cha-
lutiers, le Bill-Hazen, quoique promulgué,
ne fut pas appliqué. Au reste, nous avions
aussitôt invoqué une convention de pêche
passée entre le Canada et le Japon, qui per-
mettait aux navires de ces deux nations de se
réparer, de débarquer leurs malades, de faire
du charbon et de s'approvisionner dans les
ports des deux pays. Et nous avions invoqué
le traitement de la nation la plus favorisée,
qui ne pouvait nous être refusé.
Enfin, en 1904, l'accord Delcassé nous pri-
va des droits particuliers que nous avions sur
le French Shore.
La guerre mondiale,elle-même,
n'a pas apaisé les rivalités
On serait tenté de croire que la guerre
mondiale, au cours de laquelle s'est affirmée
si vibrante, si sincère et si précieuse l'amitié
franco-anglaise, a mis un terme définitif aux
ambitions des habitants de Terre-Neuve.
Mais non ! En pleine guerre, dès le com-
mencement de 1916, une ardente campagne
de presse était entreprise par les journaux
de Terre-Neuve, pour envisager, à la faveur
du traité à intervenir, la cession de Saint-
Pierre et Miquelon à Terre-Neuve.
Un journal Américain, le Shipping lllits-
Iratedj reprenant la thèse anglaise, pouvait
écrire, le 20 mai 1916 : « On est en train de
« discuter dans les cercles officiels, comme
« résultant des conditions nouvelles créées
« par le conflit européen, l'acquisition par
« Terre-Neuve, de la colonie de Saint-Pierre
« et Miquelon, étant donné que depuis de
« très longues années cette colonie a été
<( comme une épine au Pied de Terre-Neu-
(1 ve. » Notre confrère américain distinguait
parfaitement « l'épine » cte Sainf-Pierre et
Miquelon, mais il n'avait sans doute jamais
entendu parler de celles de Jersey, de Guer-
nesey, de Gibraltar, pour ne citer que celles-
là !
The trade Revient, de Saint-Jean de Terre-
Neuve, écrivait, le 30 novembre 1918
« L'heure est venue pour nous d'exposer no-
« tre cas au sujet de la restauration et du dé
« veloppement futurs du commerce de Terre
cc Neuve. Durant la guerre, Terre-Neuve a
« combattu au côté de la France, dans l'inté-
« rêt général, mais le jour de la déclaration
(< de paix nous retombons à nos conditions
(( d'avant-guerre ; en conséquence notre an-
<( tagonisme revient à la surface (sic). De-
(( vons-nous reprendre nos anciennes animo-
« sités ? »
Les bons camarades de Terre-Neuve ne
voyaient qu'un moyen de ne pas reprendre
ces anciennes animosités : celui de nous
chasser de nos possessions séculaires.
Quelques jours plus tard. en novembre
1918, un autre journal : VEvening Herald,
toujours de Saint-Jean de Terre-Neuve, écri-
vait encore « Il est dans l'ordre naturel et
géographique des choses que Saint-Pierre et
Miquelon appartiennent à Terre-Neuve. Nous
ne doutons pas que le rôle joué par la
Grande-Bretagne pour sauver la France de
l'invasion, dans les premiers jours de la
guerre, comptera en faveur d'un échange de
territoire autre part. Terre-Neuve veut ces
îles, et leur acquisition présente un avantage
pour les intérêts commerciaux de la côte sud.
Si nous sommes d'accord qu'elles doivent
Une goélette terre-neuvienne entre dans la rade de Saint-Pierre.
tomber sous notre contrôle, il n'y a pas un
moment plus opportun que II' présent. »
Cette campagne se poursuivit, créant un
mouvement d'opinion de nature à émouvoir,
au moment surtout où les « Granc!s-Quatre »
discutaient, dans le secret le plus absolu, les
futures clauses du traité de paix, qui devaient
bouleverser la cnte du monde.
La Chambre de Commerce de Fécamp,
alertée dès janvier 1919, mandatait aussitôt
le représentant de Fécamp à la Chambre,
l'auteur de ces lignes, pour intervenir auprès
du Gouvernement, et pour protester avec la
plus grande énergie contre les agissements
des voisins de Terre-Neuve.
Nous avions agi par avance. Redou-
tant une décision élaborée en secret par
les « Grands-Quatre », et afin d'éviter
que la France se trouvât, une fois de plus,
devant le fait accompli, nous avions, dès dé-
cembre 1918, avec nos collègues Guernier,
Guist'hau, Chaumet, Dior et Garat, députés
des circonscriptions intéressées, déposé sur le
bureau de la Chambre, une proposition de
loi, portant le n° 5.500, tendant à rattacher
directement au territoire de la Métropole les
îles de Saint-Pierre et Miquelon, au même ti-
tre que l'Algérie.
De pressantes démarches furent faites pat
nous, auprès du ministre des Affaires Etran-
gères, qui nous assura que tous les bruits qui
avaient pu circuler sur la cession éventuelle
de Saint-Pierre et Miquelon, étaient sans
fondement. C'était la réponse officielle. Nous
la retînmes, en priant le ministre de vouloir
bien nous la confirmer par écrit.
Nous reçûmes, quelques jours plus tard, la
lettre suivante de M. Pichon, alors ministre
des Affaires Etrangères :
« Monsieur le Député,
« Vous avez bien voulu me faire part de
« l'émotion provoquée chez les armateurs pai
I( les bruits qui circulent d'abandon éventuel
« par la France, de Saint-Pierre et Mique-
« Ion. Je m'empresse de vous faire savoir
« qu'à aucun moment le Gouvernement n'a
« envisagé la question dont vous m'entrete-
« nez. Vous pouvez donc faire savoir aux
« Chambres de Commerce des ports intéres-
« sés, que les rumeurs dont eiles se sont
« préoccupées ne reposent sur aucun fonde-
<( ment.
« Agréez, etc...
« Signé : PICHON. »
Ce document nous est une garantie pour
l'avenir. Saint-Pierre et Miquelon étaient
sauvés. Il n'est point défendu, toutefois, de
penser que les énergiques interventions fran-
çaises qui se sont manifestées à ce moment
critique, n'ont peut-être pas été étrangères
au rejet des prétentions si violemment affir-
mées par les Terre-Neuviens.
Que l'on ne dise point que l'émotion qui
s'était alors emparée des pêcheurs français
était exagérée. Ils ne pouvaient oublier, eux,
que depuis le XVIIe siècle la France avait été
successivement éliminée de ses possessions de
l'Amérique du Nord, du Canada, de Terre-
Neuve et du French Shore. Il ne lui restait
plus de cet immense domaine que Saint-
Pierre et Miquelon, base indispensable à son
industrie morutière, et ils tenaient à ce que
ces îles ne suivissent point le sort de nos an-
ciennes possessions. Ils entendaient les con-
server. Bien plus (tue la boëtte que les Terre-
Neuviens réclamaient « comme un droit de
naissance », ils voulaient conserver Saint.
Pierre et Miquelon, comme un droit plu-
sieurs fois séculaire.
Une série de règlements et décrets sont
successivement Intervenus pour réglementer
la pêche. Le décret du 2 mars 1852 est celui
sous le régime duquel, sauf quelques modifi-
cations de détail, nous vivons actuellement.
Le « Zazpiakbat », voilier à moteurs.
(Ptoto M. F. Reproduction interdite).
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boëtte, trouvèrent tout bonnement le moyen
de s'en passer. Ils découvrirent un nouvel
appât, supérieur même à la boëtte, le bulot,
mollusque qui existe en quantité sur les
bancs mêmes, et qu'ils n'eurent que la peine
de ramasser, si nous pouvons ainsi dire.
Cependant, ils n'étaient pas au bout de
leurs tribulations. Ayant triomphé du Bait-
Bill, ils se trouvèrent quelque temps plus
tard en face du Bill-Hazen. Ce bill, édicté
par les Canadiens contre les navires de pê-
che étrangers n'ayant pas de traités spé-
ciaux avec l'Angleterre et le Dominion, leur
interdisait de se réapprovisionner dans les
ports du Canada en charbon, en vivres, en
quoi que ce soit. Nous n'avions même plus le
droit d'y débarquer ou d'y embarquer des
membres de l'équipage ou des passagers.
Ce bill, il faut bien le dire, ne visait que les
chalutiers. Les Canadiens, hostiles au chalu-
tage, voulaient l'entraver par tous les
moyens. Mais les gens de Terre-Neuve fai-
sant, au contraire, assez bon accueil aux cha-
lutiers, le Bill-Hazen, quoique promulgué,
ne fut pas appliqué. Au reste, nous avions
aussitôt invoqué une convention de pêche
passée entre le Canada et le Japon, qui per-
mettait aux navires de ces deux nations de se
réparer, de débarquer leurs malades, de faire
du charbon et de s'approvisionner dans les
ports des deux pays. Et nous avions invoqué
le traitement de la nation la plus favorisée,
qui ne pouvait nous être refusé.
Enfin, en 1904, l'accord Delcassé nous pri-
va des droits particuliers que nous avions sur
le French Shore.
La guerre mondiale,elle-même,
n'a pas apaisé les rivalités
On serait tenté de croire que la guerre
mondiale, au cours de laquelle s'est affirmée
si vibrante, si sincère et si précieuse l'amitié
franco-anglaise, a mis un terme définitif aux
ambitions des habitants de Terre-Neuve.
Mais non ! En pleine guerre, dès le com-
mencement de 1916, une ardente campagne
de presse était entreprise par les journaux
de Terre-Neuve, pour envisager, à la faveur
du traité à intervenir, la cession de Saint-
Pierre et Miquelon à Terre-Neuve.
Un journal Américain, le Shipping lllits-
Iratedj reprenant la thèse anglaise, pouvait
écrire, le 20 mai 1916 : « On est en train de
« discuter dans les cercles officiels, comme
« résultant des conditions nouvelles créées
« par le conflit européen, l'acquisition par
« Terre-Neuve, de la colonie de Saint-Pierre
« et Miquelon, étant donné que depuis de
« très longues années cette colonie a été
<( comme une épine au Pied de Terre-Neu-
(1 ve. » Notre confrère américain distinguait
parfaitement « l'épine » cte Sainf-Pierre et
Miquelon, mais il n'avait sans doute jamais
entendu parler de celles de Jersey, de Guer-
nesey, de Gibraltar, pour ne citer que celles-
là !
The trade Revient, de Saint-Jean de Terre-
Neuve, écrivait, le 30 novembre 1918
« L'heure est venue pour nous d'exposer no-
« tre cas au sujet de la restauration et du dé
« veloppement futurs du commerce de Terre
cc Neuve. Durant la guerre, Terre-Neuve a
« combattu au côté de la France, dans l'inté-
« rêt général, mais le jour de la déclaration
(< de paix nous retombons à nos conditions
(( d'avant-guerre ; en conséquence notre an-
<( tagonisme revient à la surface (sic). De-
(( vons-nous reprendre nos anciennes animo-
« sités ? »
Les bons camarades de Terre-Neuve ne
voyaient qu'un moyen de ne pas reprendre
ces anciennes animosités : celui de nous
chasser de nos possessions séculaires.
Quelques jours plus tard. en novembre
1918, un autre journal : VEvening Herald,
toujours de Saint-Jean de Terre-Neuve, écri-
vait encore « Il est dans l'ordre naturel et
géographique des choses que Saint-Pierre et
Miquelon appartiennent à Terre-Neuve. Nous
ne doutons pas que le rôle joué par la
Grande-Bretagne pour sauver la France de
l'invasion, dans les premiers jours de la
guerre, comptera en faveur d'un échange de
territoire autre part. Terre-Neuve veut ces
îles, et leur acquisition présente un avantage
pour les intérêts commerciaux de la côte sud.
Si nous sommes d'accord qu'elles doivent
Une goélette terre-neuvienne entre dans la rade de Saint-Pierre.
tomber sous notre contrôle, il n'y a pas un
moment plus opportun que II' présent. »
Cette campagne se poursuivit, créant un
mouvement d'opinion de nature à émouvoir,
au moment surtout où les « Granc!s-Quatre »
discutaient, dans le secret le plus absolu, les
futures clauses du traité de paix, qui devaient
bouleverser la cnte du monde.
La Chambre de Commerce de Fécamp,
alertée dès janvier 1919, mandatait aussitôt
le représentant de Fécamp à la Chambre,
l'auteur de ces lignes, pour intervenir auprès
du Gouvernement, et pour protester avec la
plus grande énergie contre les agissements
des voisins de Terre-Neuve.
Nous avions agi par avance. Redou-
tant une décision élaborée en secret par
les « Grands-Quatre », et afin d'éviter
que la France se trouvât, une fois de plus,
devant le fait accompli, nous avions, dès dé-
cembre 1918, avec nos collègues Guernier,
Guist'hau, Chaumet, Dior et Garat, députés
des circonscriptions intéressées, déposé sur le
bureau de la Chambre, une proposition de
loi, portant le n° 5.500, tendant à rattacher
directement au territoire de la Métropole les
îles de Saint-Pierre et Miquelon, au même ti-
tre que l'Algérie.
De pressantes démarches furent faites pat
nous, auprès du ministre des Affaires Etran-
gères, qui nous assura que tous les bruits qui
avaient pu circuler sur la cession éventuelle
de Saint-Pierre et Miquelon, étaient sans
fondement. C'était la réponse officielle. Nous
la retînmes, en priant le ministre de vouloir
bien nous la confirmer par écrit.
Nous reçûmes, quelques jours plus tard, la
lettre suivante de M. Pichon, alors ministre
des Affaires Etrangères :
« Monsieur le Député,
« Vous avez bien voulu me faire part de
« l'émotion provoquée chez les armateurs pai
I( les bruits qui circulent d'abandon éventuel
« par la France, de Saint-Pierre et Mique-
« Ion. Je m'empresse de vous faire savoir
« qu'à aucun moment le Gouvernement n'a
« envisagé la question dont vous m'entrete-
« nez. Vous pouvez donc faire savoir aux
« Chambres de Commerce des ports intéres-
« sés, que les rumeurs dont eiles se sont
« préoccupées ne reposent sur aucun fonde-
<( ment.
« Agréez, etc...
« Signé : PICHON. »
Ce document nous est une garantie pour
l'avenir. Saint-Pierre et Miquelon étaient
sauvés. Il n'est point défendu, toutefois, de
penser que les énergiques interventions fran-
çaises qui se sont manifestées à ce moment
critique, n'ont peut-être pas été étrangères
au rejet des prétentions si violemment affir-
mées par les Terre-Neuviens.
Que l'on ne dise point que l'émotion qui
s'était alors emparée des pêcheurs français
était exagérée. Ils ne pouvaient oublier, eux,
que depuis le XVIIe siècle la France avait été
successivement éliminée de ses possessions de
l'Amérique du Nord, du Canada, de Terre-
Neuve et du French Shore. Il ne lui restait
plus de cet immense domaine que Saint-
Pierre et Miquelon, base indispensable à son
industrie morutière, et ils tenaient à ce que
ces îles ne suivissent point le sort de nos an-
ciennes possessions. Ils entendaient les con-
server. Bien plus (tue la boëtte que les Terre-
Neuviens réclamaient « comme un droit de
naissance », ils voulaient conserver Saint.
Pierre et Miquelon, comme un droit plu-
sieurs fois séculaire.
Une série de règlements et décrets sont
successivement Intervenus pour réglementer
la pêche. Le décret du 2 mars 1852 est celui
sous le régime duquel, sauf quelques modifi-
cations de détail, nous vivons actuellement.
Le « Zazpiakbat », voilier à moteurs.
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