Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Les Annales Coloniales
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MADAGASCARET DEPENDANCES
- PRODUCTIONS *
l'Ouest est complété; de nouvelles pistes sont tra- cées de Farafangana à Ihosy, et de Fort Dau- phin à Ihosy viâ Behoka. Une piste est tracée de Maevatanana à Majunga le long des chantiers, en attendant la route défini- tive; on peut aller de Ta- nanarive à Majunga en deux jours, au moins pen- dant la saison sèche.
La région de Tamatave va être équipée électri- quement; de même, l'ex- tension des réseaux d'élec- tricité et d'eau à Tanana- rive est envisagée ; de même pour l'électricité de Diégo, de Majunga; on prépare l'électrification des chemins de fer.
Le programme des tra- vaux à exécuter sur fonds d'emprunt a été rédigé et envoyé au Département le 27 juin 1928; il comprend 650 millions de travaux, dont 155 au titre des pres- tations en nature.
Nous ne parlons que des travaux publics qui ont trait à l'amélioration de la vie économique en laissant de côté le nouvel Hôpital indigène, l'Ecole de Médecine, etc. Tel- les sont les données du rapport sur « Le Service des Travaux publics à Madagascar en 1927- 1928 >. La réorganisation administrative du service est chose faite, celle de la comptabilité aussi ; M. Marcel Olivier a étendu le principe du service mi- litaire obligatoire à des travaux de paix, et subs- titué au système du Tele- poloandro ( travailleurs pour 30 jours), très impo- pulaire parmi les indigè- nes, celui du Smotig, (Service de la main-d'œu- vre des travaux d'intérêt général), beaucoup mieux compris, et qui, combiné avec celui des engagements d'un an, assure un rende- ment tout à fait supé- rieur.
Il serait trop long d'énumérer ici les travaux du service maritime, d'hy- draulique agricole, d'élec- trification, de bâtiments, etc., etc. Dans un de ces d i s c o urs, substantiels, clairs, méthodiques, qu'il a prononcés aux Déléga- tions économiques et fi- nancières, et auxquels il faudra recourir lorsqu'on voudra écrire l'histoire du développement de Mada- gascar, M. Marcel Oli- vier indiquait avec beau- coup d'à-propos que « sur le service des tra- vaux publics repose la vie courante du pays et ses possibilités de travail io. Comment il a réussi à pourvoir ce service d'un état-major de spécialistes et de techniciens, com-
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