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pouvoir augmenter la culture du maïs et celle de l'orge, surtout dans tous les
grands producteurs, c'est-à-dire l'Allemagne, le Canada et la France. La large
mécanisation de la traction dans tous les pays favorise la diminution de la culture
de l'avoine et sa basse productivité par unité de surface par rapport aux autres
céréales et en particulier du maïs, la prédestine à être remplacée par d'autres
céréales. Ce processus de réduction de l'avoine a cependant ses limites dans le
large emploi de l'avoine dans l'industrie des aliments concentrés et des produits
alimentaires.
La consommation du maïs est, la plupart du temps, constante dans le groupe
des pays importateurs et également producteurs de maïs, tandis que dans le groupe
des pays non producteurs, elle présente de très fortes oscillations.
En ce qui concerne l'orge, la consommation des deux groupes est plus constante
que celle du maïs. La consommation d'orge du groupe des pays non producteurs
de maïs est particulièrement constante, parce qu'elle dépend seulement de la
propre production d'orge. Pour ce groupe de pays, on peut faire plus facilement
en conséquence, une prévision du montant de l'importation d'orge.
La tendance à la réduction de la consommation de l'avoine est manifeste dans
les deux groupes de pays. Cette céréale présente du reste un volume d'échanges
internationaux très limité.
La production relativement élevée aussi bien d'orge que d'avoine obtenue en
1938, permet de prévoir que la campagne commerciale en cours de ces deux
céréales se terminera avec des quantités importées très limitées. D'autre part, le
prix relativement élevé du maïs favorisera une consommation d'orge et d'avoine
plus forte que celle qu'on aurait pu attendre en se basant sur les seules données
de production de ces céréales.
Comme nous le laissaient prévoir les données de la production du maïs et
particulièrement celles de l'orge et de l'avoine en 1938, les importations du maïs
de la campagne argentine, mai 1938-avril 1939, ont montré une réduction sensi-
ble dans les deux groupes des pays considérés.
Les 18 pays considérés (à l'exclusion de l'Espagne) ont importé en effet 82
millions de quintaux pendant la campagne mai 1938-avril 1939 contre 105
millions de quintaux pendant la campagne précédente et 91 millions en moyenne
pendant la période quinquennale 1930-31-1934-35.
Pendant la campagne 1938-39, le plus grand importateur du monde a été le
Royaume-Uni avec 27,6 millions de quintaux suivi à très grande distance par
l'Allemagne avec 14,7 millions. En ce qui concerne l'Allemagne, cette dernière a
notablement diminué ses importations après l'abolition de l'obligation du mélange
de la farine de maïs à celle de blé. Les importations de l'Allemagne pendant les
mois de mai et de juin de cette année, laissent prévoir des importations plutôt
faibles, au moins pour les mois prochains. La troisième place d'importation
appartient également à un pays du groupe des non-producteurs de maïs, aux
Pays-Bas, avec 8,1 millions de quintaux pendant la campagne 1938-39 contre 9,7
millions pendant la campagne précédente.
La quatrième place revient au contraire à un pays producteur de maïs, la
France, avec 6,9 millions de quintaux contre 7,3 pendant la campagne précédente
et 9,0 millions de quintaux pendant la moyenne.
Parmi les variations constatées pendant la dernière campagne, on doit mettre
en relief les points suivants :
pouvoir augmenter la culture du maïs et celle de l'orge, surtout dans tous les
grands producteurs, c'est-à-dire l'Allemagne, le Canada et la France. La large
mécanisation de la traction dans tous les pays favorise la diminution de la culture
de l'avoine et sa basse productivité par unité de surface par rapport aux autres
céréales et en particulier du maïs, la prédestine à être remplacée par d'autres
céréales. Ce processus de réduction de l'avoine a cependant ses limites dans le
large emploi de l'avoine dans l'industrie des aliments concentrés et des produits
alimentaires.
La consommation du maïs est, la plupart du temps, constante dans le groupe
des pays importateurs et également producteurs de maïs, tandis que dans le groupe
des pays non producteurs, elle présente de très fortes oscillations.
En ce qui concerne l'orge, la consommation des deux groupes est plus constante
que celle du maïs. La consommation d'orge du groupe des pays non producteurs
de maïs est particulièrement constante, parce qu'elle dépend seulement de la
propre production d'orge. Pour ce groupe de pays, on peut faire plus facilement
en conséquence, une prévision du montant de l'importation d'orge.
La tendance à la réduction de la consommation de l'avoine est manifeste dans
les deux groupes de pays. Cette céréale présente du reste un volume d'échanges
internationaux très limité.
La production relativement élevée aussi bien d'orge que d'avoine obtenue en
1938, permet de prévoir que la campagne commerciale en cours de ces deux
céréales se terminera avec des quantités importées très limitées. D'autre part, le
prix relativement élevé du maïs favorisera une consommation d'orge et d'avoine
plus forte que celle qu'on aurait pu attendre en se basant sur les seules données
de production de ces céréales.
Comme nous le laissaient prévoir les données de la production du maïs et
particulièrement celles de l'orge et de l'avoine en 1938, les importations du maïs
de la campagne argentine, mai 1938-avril 1939, ont montré une réduction sensi-
ble dans les deux groupes des pays considérés.
Les 18 pays considérés (à l'exclusion de l'Espagne) ont importé en effet 82
millions de quintaux pendant la campagne mai 1938-avril 1939 contre 105
millions de quintaux pendant la campagne précédente et 91 millions en moyenne
pendant la période quinquennale 1930-31-1934-35.
Pendant la campagne 1938-39, le plus grand importateur du monde a été le
Royaume-Uni avec 27,6 millions de quintaux suivi à très grande distance par
l'Allemagne avec 14,7 millions. En ce qui concerne l'Allemagne, cette dernière a
notablement diminué ses importations après l'abolition de l'obligation du mélange
de la farine de maïs à celle de blé. Les importations de l'Allemagne pendant les
mois de mai et de juin de cette année, laissent prévoir des importations plutôt
faibles, au moins pour les mois prochains. La troisième place d'importation
appartient également à un pays du groupe des non-producteurs de maïs, aux
Pays-Bas, avec 8,1 millions de quintaux pendant la campagne 1938-39 contre 9,7
millions pendant la campagne précédente.
La quatrième place revient au contraire à un pays producteur de maïs, la
France, avec 6,9 millions de quintaux contre 7,3 pendant la campagne précédente
et 9,0 millions de quintaux pendant la moyenne.
Parmi les variations constatées pendant la dernière campagne, on doit mettre
en relief les points suivants :
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